- Archéodrome de Beaune
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L'Archéodrome de Beaune était un parc-musée autoroutier d'archéologie à vocation pédagogique et touristique, situé à Merceuil, Côte-d'Or.
Implanté sur l’aire d’autoroute de Beaune sur l’autoroute A6, l'Archéodrome a été ouvert entre 1978 et le 31 octobre 2005, date de sa fermeture définitive faute de repreneur.
Sommaire
Historique
L’Archéodrome, fruit d’une collaboration originale entre son propriétaire, la société des autoroutes Paris-Rhin-Rhône et le service régional d’archéologie de Bourgogne, a ouvert ses portes en 1978.
Au début des années 1980, plus de 250 000 visiteurs se pressaient dans ce musée d’un nouveau style qui offrait un voyage dans le temps en Bourgogne, de l’âge de fer à l’An mil. Le concept d’offrir aux vacanciers l’occasion de faire une pause culturelle était alors inédit.
Malheureusement, le site a progressivement perdu de son attractivité et sa fréquentation est tombée à 40 000 visiteurs en 2004, dont une grande partie de scolaires (17 000), les enseignants appréciant la qualité pédagogique des reconstitutions historiques. Pour expliquer cette baisse de fréquentation, beaucoup avancent le manque d’investissements, les dernières évolutions majeures sur le site remontant à 1994. De plus, la Bourgogne s’était enrichie entre temps d’autres sites archéologiques orientés vers le grand public, comme Solutré, Bibracte ou Alésia.
Différents thèmes abordés
L’Archéodrome était principalement tourné vers l’évolution de l’homme et des techniques, des origines (traces africaines d’Australopithèques) jusqu’à 1000 ap. J.-C. Ainsi étaient parcourues les différentes époques où évoluent les supports des travaux humains : cornes et os, silex, fer, bronze… Le patrimoine archéologique bourguignon était particulièrement mis en avant, que ce soit des vestiges venus de Solutré, Vix ou bien ayant trait à Alésia.
Un des grands intérêts de l’Archéodrome était d’offrir aux visiteurs la possibilité d’assister à des ateliers où des chercheurs démontraient au public les différentes techniques manuelles dont pouvaient disposer nos ancêtres.
Principales reconstitutions archéologiques
Le parc de l’archéodrome était riche de près d’une dizaine de reconstitutions :
- une demeure néolithique (- 4000 av. J.-C.) en torchis et paille
- des Tumuli (monuments funéraires) entre 6000 et 900 av. J.-C.
- un éperon barré (défense d’un campement)
- des fortifications romaines (telles qu'utilisées pour le siège d’Alésia)
- une ferme gauloise
- un Fanum (temple Gallo-romain) du second siècle apr. J.-C..
- un atelier de potier
- les restes d’une villa gallo-romaine
- des stèles d’un cimetière gallo-romain (1-4 siècle apr. J.-C.)
Des animaux étaient également visibles dans le parc.
Voir aussi
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