- Néo-protérozoïque
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Néoprotérozoïque
éon
ProtérozoïqueNéoprotérozoïque Édiacarien Cryogénien Tonien Mésoprotérozoïque Sténien Ectasien Calymnien Paléoprotérozoïque Stathérien Orosirien Rhyacien Sidérien Le Néoprotérozoïque est la troisième et dernière ère du Protérozoïque. Elle s’étend de 1 000 Ma à 542 ± 1 Ma[1]. Les bornes exactes peuvent varier quelque peu suivant les auteurs et l’ancienneté des publications. Cette ère couvre une période de temps pendant laquelle on trouve des fossiles de métazoaires, mais seules des algues et éponges peuvent être reconnues à partir de leurs formes modernes.
Par ailleurs, cette ère étant la dernière du Protérozoïque, elle clôt les temps dits précambriens.
Sommaire
Subdivisions
Trois systèmes ou périodes constituent le Néoprotérozoïque[1] :
Édiacarien (630 +5/-30-542 ± 0,3 Ma) Cryogénien (850 à 630 +5/-30 Ma) Tonien (1 000 à 850 Ma) Paléogéographie
Les données restent imprécises, mais on considère que cette ère est l’objet de déplacements continentaux complexes. Le supercontinent Rodinia s’est fragmenté en probablement huit pièces distinctes, engageant une phase active de tectonique des plaques.
Deux glaciations sévères se produisent, une vers 750 Ma et l’autre vers 600 Ma[2]. Durant la plus récente, la glaciation Varanger, la banquise descend jusqu’à l’équateur, amenant le globe à un état connu sous le nom de terre boule de neige. Un débat existe quant à savoir si la banquise est réellement descendue jusqu’à l’équateur ou si une zone de mer libre y subsiste.
Biotopes
L’idée de l’ère du Néoprotérozoïque est survenue durant les années 60. Les paléontologues du XIXe siècle pensaient que les premiers métazoaires apparaissent au début du Cambrien, avec les trilobites et les archéocyathidés. Au début du XXe siècle, on découvre des métazoaires dans le sud de l’Afrique mais ceux-ci ont alors été incorrectement datés. D’autres sont découverts en Australie vers 1940, mais ne sont pas examinés en détail avant la fin des années 1950. D’autres fossiles potentiels sont trouvés en Allemagne, Arizona, Ontario…. Ces fossiles sont maintenant groupés sous le terme de faune de l'Édiacarien, d'autres dénominations ont été utilisées.
Certains de ces fossiles sont reconnus comme étant des pseudo-fossiles, mais d’autres se révèlent être des membres d’une faune complexe qui demeure mal comprise de nos jours. On retrouve dans au moins vingt régions des fossiles de métazoaires précédant ceux du Cambrien.
Quelques animaux apparaissent comme de possibles ancêtres des animaux modernes, mais la plupart des fossiles sont difficiles à classifier — comme ces disques minéralisés, qui ont peut-être servi de protection contre des prédateurs, ou encore des animaux à plaques de provenance inconnue, etc. On les nomme en général animaux Édiacariens ou Vendiens. La plupart sont à corps mou, le plus ancien fossile à corps dur, de la calcite, Cloudina, date du Néoprotérozoïque. Certains paléontologues relient beaucoup ou la plupart de ces formes de vies à des formes de vie modernes, tandis que d’autres font rarement de telles liaisons et considèrent que la plupart de ces animaux sont des représentants d’espèces inconnues de nos jours.
Dénomination
La nomenclature pour le Néoprotérozoïque a changé durant les dernières décennies : ont successivement été utilisés les termes d’Édicarien, de Vendien, de Varangien, de Précambrien, de Proto-cambrien et d’Éocambrien. Quelques auteurs ont d’ailleurs inclus le Néoprotérozoïque dans le Cambrien.
En 2004, l’IUGS a ratifié le nom Édiacarien comme un système géologique du Néoprotérozoïque, s’étendant de 630 +5/-30 à 544 ± 1 Ma.
Références
- ↑ a et b (en) GeoWhen database
- ↑ (en) Atmospheric composition and climate on the early Earth, James F. Kating et Tazwell Howard, septembre 2006
Voir aussi
- Portail de la paléontologie
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