- Nikola Karabatic
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Nikola Karabatic Fiche d’identité Nationalité France Date de naissance 11 avril 1984 Lieu de naissance Niš, RFS de Yougoslavie, aujourd'hui Serbie Taille 1,96 m Poids 104 kg Poste Arrière gauche / Demi-centre Surnom(s) Néo, Kara, Niko, NK 22 Situation en club Club actuel Montpellier Handball Numéro 22 Parcours junior Saison Club - CREPS Montpellier Saison* Saison Club Matchs
(Buts)1990-1992 Strasbourg Robertsau Handball ? (?) 1992-2000 Thau Handball Frontignan ? (?) 2000-2005 Montpellier HB 83 (238) 2005-2009 THW Kiel 193 (1173) 2009-? Montpellier HB 68 (325) Sélection en équipe nationale** Année(s) Équipe Matchs
(Buts)2002- Équipe de France 165 (703) * Matchs joués et buts marqués dans chaque club
comptant pour le championnat national
et les compétitions nationales et continentales.
** Matchs joués et buts marqués pour l'équipe
nationale en match officiel.modifier Nikola Karabatic, né Nikola Karabatić (Никола Карабатић) à Niš en Serbie alors en Yougoslavie, le 11 avril 1984 est un joueur français de handball d'origine croate par son père et serbe par sa mère[1],[2]. Il mesure 1,96 m et pèse 105 kg. Il évolue au poste d'arrière gauche ou de demi-centre en équipe de France et dans le championnat de France dans son club de Montpellier. Plusieurs fois champion de France et d'Allemagne, qui comptent parmi les plus prestigieux et relevé championnats en Europe avec la Liga ASOBAL, il est également détenteur de deux ligues des champions, en 2003 avec Montpellier et 2007 avec Kiel. Avec l'équipe de France, il détient les trois titres majeurs du handball : champion olympique en 2008, double champion du monde en 2009 et 2011 et deux fois champion d'Europe, en 2006 et 2010. Le 6 août 2008, il est officiellement désigné meilleur handballeur de l'année 2007 par l'IHF. Il est considéré comme l'un des meilleurs joueurs du monde de par sa puissance physique, son habilité technique et son intelligence tactique.
Sommaire
Biographie
Carrière en clubs
Montpellier
Nikola est l'un des rares joueurs à avoir réussi à haut niveau sans être passé par un pôle espoirs, mais par le centre de formation de Montpellier. Nikola Karabatić dispute son premier match en Ligue nationale de handball en 2001, à l'âge de 17 ans, lors d'une rencontre à Toulouse. Il inscrit deux buts décisifs. Il remporte son premier trophée cette même année avec une victoire en Coupe de France.
Ayant remporté le titre de champion de France de la saison 2000-2001, Chambéry prive le club héraultais de participation à la Ligue des champions. La deuxième place du championnat lui permet toutefois de disputer la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe, compétition qui se termine en quart de finale face au club espagnol de Ciudad Real qui remporte ensuite le titre. En France, le club de Montpellier retrouve le titre de champion qu'il avait remporté lors de trois saisons consécutives avant de le laisser à Chambéry. Ce dernier club est également battu par Montpellier lors de la finale de la Coupe de France sur le score de 23-22.
Lors de la Ligue des champions 2002-2003, Montpellier termine en tête de son groupe du tour principal avec une seule défaite face à Ljubljana. Lors du quart de finale, le club français obtient le nul lors du match aller face à RK Zagreb puis s'impose à domicile 34 à 25. En demi-finale, Montpellier retrouve Ljubljana qui a éliminé le club allemand de THW Kiel lors du tour précédant. Montpellier obtient de nouveau le nul lors du match aller avant de l'emporter à domicile. Lors de la finale, le club héraultais est opposé à un club espagnol, le Portland San Antonio où évolue Jackson Richardson. Les Espagnols sont favoris et emportent le match aller de huit buts, 27 à 19 à Pampelune malgré 11 buts de Karabatić[3]. Lors du match disputé dans le palais des sports René Bougnol, à la mi-temps, Montpellier a refait la moitié de son retard, puis l'emporte finalement sur le score de 31 à 19 pour remporter la première Ligue des champions du handball français. Karabatić inscrit 5 buts lors de cette rencontre, dont 3 jets de sept mètres. C'est son coéquipier Michaël Guigou qui alimente cette fois le score montpelliérain avec 10 buts[4]. Montpellier remporte également le championnat et la Coupe de France, mais ne parvient pas à réaliser le « grand chelem » en raison d'une défaite 27 à 23 face à US Créteil Handball lors de la Coupe de la Ligue.
Le vainqueur de la Ligue des champions 2003 termine sa saison européenne lors des huitièmes de finale face au club hongrois de Pick Szeged, défaite 29-22 à l'aller en Hongrie puis victoire insuffisante 27-26 au retour. Karabatić est également nommé meilleur arrière gauche de la ligue. Cette équipe comporte deux autres Montpelliérains, Michael Guigou et Gregory Anquetil[5]. En France, Montpellier remporte son septième titre de champion en devançant Créteil, club qu'il bat également en finale de la Coupe de la Ligue sur le score de 26-23.
En décembre 2004, il annonce qu'il a signé un contrat de quatre ans en faveur du club allemand de THW Kiel. Ce choix aux détriments des meilleurs clubs espagnols de la Liga ASOBAL est lié également aux liens existant entre Branko Karabatić, son père, et Zvonimir « Noka » Serdarušić, l'entraîneur du club allemand[6]. La présence dans le club allemand de Stefan Lövgren, joueur qu'il considère comme le « joueur du siècle » et dont il accrochait les posters aux murs de sa chambre dans son enfance, est également prépondérante. Ce transfert prenant effet lors de la saison suivante, Karabatić continue d'amasser les titres avec son club : il remporte les trois titres du handball français : Coupe de la Ligue grâce à une victoire 27-21 face à Paris Handball, Coupe de France, 31-22 face à Chambéry, et championnat devant Paris Handball[5]. Sur la scène européenne, Montpellier, après avoir éliminé le club de Flensburg en quart de finale sur un exploit de Gregory Anquetil lors du match retour en Allemagne[Notes 1], échoue face au club espagnol de Ciudad Real : Ciudad l'emporte 30 à 24 à domicile - six buts pour Karabatić, meilleur marqueur marqueur montpelliérain avec Guigou[7] puis parvient à conserver cet avantage en ne s'inclinant que de deux buts lors du match retour, 33 à 31 où Karabatić inscrit six nouveaux buts[8]
Kiel : Bundesliga et sommet de l'Europe
Lors de sa première année à Kiel, il termine la saison européenne lors d'une élimination en quart de finale. Opposé à SG Flensburg Handewitt, un autre club allemand, Kiel remporte le match retour 34 à 32 mais s'était auparavant incliné 32 à 28 lors du match aller. En Bundesliga, Kiel remporte 31 de ses 34 rencontres et ne subit que trois défaites, ce qui lui permet de remporter le titre avec 7 points d'avance sur son vainqueur de la Coupe d'Europe[9]. Pour sa première saison, Karabatić inscrit au total 306 buts en 49 rencontres, dont 226 en Bundesliga et 52 en Ligue des champions[10].
Lors de sa seconde saison dans le club allemand, il est rejoint par son coéquipier de l'équipe de France, Thierry Omeyer. Il termine, avec un total de 89 buts, meilleur marqueur de la Ligue des champions, devançant le Danois Lars Christiansen de 5 buts[11]. La décision entre ces deux joueurs se fait lors de la rencontre retour opposant Kiel à un autre club allemand SG Flensburg-Handewitt, club où évolue le Danois. Lors de ce retour joué à Kiel, Karabatić inscrit 9 buts contre 2 à son adversaire[12]. La victoire 29 à 27, après un match nul 28 partout à l'aller, permet également au Français de remporter son second titre dans cette compétition après la victoire de 2003. Kiel, qui avait déjà gagné trois coupes EHF, remporte pour sa part la première Champions League de son histoire[13]. En Bundesliga, Kiel remporte le titre lors de la dernière journée en gagnant la partie contre Nordhorn. Cette victoire lui assure le même nombre de points que le HSV Hambourg. Le titre est alors attribué à la différence de but favorable à Kiel[14]. C'est le troisième titre de la saison pour le THW, celui-ci ayant également remporté la Coupe d'Allemagne. Karabatić est également récompensé à titre individuel du trophée de meilleur joueur de la Bundesliga[15]. Lors de cette saison, il inscrit au total 342 buts sous le maillot du club allemand en 50 rencontres disputées[16]. Malgré les sollicitations des clubs espagnols de Barcelone et de Ciudad Real, il prolonge également son contrat de trois ans, ce qui le lie avec le club allemand jusqu'en 2012[17].
L'ambition du club allemand lors de la saison 2007-2008 est de renouveler ce triplé. Kiel domine la Bundesliga avec seulement trois défaites et un seul nul et devance le club de Flensburg-Handewitt. Pour la seconde année consécutive, Karabatic se voit décerner le titre de joueur de l'année, son entraîneur Noka Serdarusic recevant pour sa part le titre d'entraîneur de l'année[15]. En ligue des champions, Kiel est opposé à Barcelone lors de la demi-finale. Une victoire de 10 buts lors de la rencontre aller sur le score 41 à 31 permet aux Allemands d'atteindre la finale malgré une défaite de 7 buts au retour à Barcelone. En finale, Kiel retrouve un autre club espagnol, le Ciudad Real. Kiel semble avoir fait la différence lors du match aller en s'imposant en Espagne sur le score de 29 à 27. La semaine suivante, Ciudad s'impose à la Sparkassen-Arena de Kiel de quatre buts pour remporter le titre européen[18],[19]. Karabatic termine au cinquième rang des buteurs de la compétition avec 87 (88 selon le site du club de Kiel). Il totalise 311 buts au total sur l'ensemble de la saison[20].
En juin, Kiel rompt le contrat, qui courrait jusqu'à 2009, avec Noka Serdarusic, qui occupait le poste d'entraîneur depuis 1993[21]. Karabatić, très proche de son entraîneur qu'il considère presque comme un second père, se déclare alors déçu de cette décision[22]. Il envisage même de le rejoindre dans le club de Rhein-Neckar Löwen, club où Serdarusic est alors susceptible de signer. Cette signature ne se fait pas et Karabatic reste une nouvelle saison à Kiel. Pour sa quatrième saison au club, il termine au seizième rang des buteurs avec 62 buts de la Ligue des champions[23]. Ses meilleures performances statistiques se situent lors de la première journée, victoire 31 à 27 à Barcelone, puis lors des rencontres décisives de fin de compétition : il inscrit ainsi sept buts lors de la rencontre retour de la demi-finale face à Rhein-Neckar Löwen, défaite 31 à 30 mais qualification grâce à une victoire 37 à 23 à l'aller avec encore six buts de Karabatić. Il renouvelle son meilleur total de sept buts lors des deux rencontres de la finale face à Ciudad Real. Le club allemand emporte le match aller 39 à 34[24] et semble en mesure de prendre sa revanche après la défaite de la saison précédente. Mais lors du retour, Ciudad comble ce retard de cinq buts pour l'emporter 33 à 27[25],[Notes 2]. Kiel a également remporté son quinzième titre de champion d'Allemagne, titre obtenu quelques jours avant la demi-finale de la ligue des champions. C'est le quatrième en quatre saisons disputées pour Karabatic. Il remporte également sa troisième coupe d'Allemagne consécutive lors d'une victoire 30 à 24 face à VfL Gummersbach[26]. Son nombre de total de buts marqués sur la saison est de 194 en 45 rencontres[27].
Retour à Montpellier
En juin 2009, le site du club de Kiel annonce officiellement le départ de Karabatic, accompagné de son coéquipier le Slovène Vid Kavtičnik, pour le club de Montpellier[28]. Les causes de ce départ sont multiples : Karabatic retrouve son ancien club où son frère Luka évolue à un poste de pivot. Son père est également membre du club avec un poste d'entraîneur des gardiens. D'autres part, les relations entre Karabatic et son ancien club se sont un peu détériorées : Karabatic reproche le remplacement de son ancien entraîneur, Noka Serdarusic. Il explique également vouloir « "...amener le MAHB au niveau de Kiel, du Barça et de Ciudad Real (le champion d’Europe). »[29]. Pour réussir ce transfert et trouver la somme de 1,5 million d'euros demandée par le club allemand, Montpellier doit recourir à des aides locales pour apporter les 800 000 euros qui lui manquent, le club apportant les 700 000 initiaux. L'agglomération, la ville et la région s'associent pour financer ces 800 000 euros[30].
Avec le retour de Karabatic, Montpellier est plus que jamais le grand favori du championnat de France de la saison 2009-2010. Pour sa première partie sur les parquets français en compétition officielle depuis son départ de Kiel, il inscrit cinq buts lors d'une victoire 47 à 25 face à Créteil. Karabatic et ses coéquipiers dominent le championnat, ne concédant qu'une seule défaite, 31 à 24 face au club rival de Chambéry. En mars 2010, il remporte un second trophée en l'emportant lors de la finale de la coupe de la ligue face à Saint-Raphaël Var Handball. Le dernier trophée en France, la coupe de France, est remportée 33 à 26 face à Tremblay en France. En huitièmes de finale de la ligue des champions, Montpellier est opposé aux Danois de KIF Kolding. Après un nul 26 partout à l'aller, les Héraultais l'emportent de cinq buts au retour, rencontre où Karabatic inscrit 7 buts[31]. Lors du tour suivant, déjà privé de deux joueurs majeurs blessés, Guigou et Kavtičnik, Montpellier perd Nikola Karabatić qui se blesse, déchirure musculaire aux quadriceps, lors de la rencontre aller contre Medvedi Tchekhov[32]. Cette blessure met un terme à sa saison. Malgré son absence, Montpellier parvient à combler son retard de cinq buts lors de la partie retour. Toutefois, le club français échoue dans sa tentative de rejoindre le premier Final Four de l'histoire de la compétition en s'inclinant aux jets de sept mètres sur le score de 5 à 4[33].
Pour la saison 2010-2011, Montpellier dispose d'une nouvelle salle pour ses rencontres en ligue des champions avec l'Arena Montpellier, salle de 10 000 places. La première rencontre des Montpelliérains dans leur nouvelle salle se solde par une défaite sur le score de 30 à 26 face au club allemand de Hambourg des frères Gille[34]. Il se blesse à la cuisse gauche lors de la troisième journée de cette compétition dans une défaite 27 à 26 face au club de Veszprém. Cette blessure doit alors le rendre indisponible pour une durée de six à huit semaines[35]. Il fait son retour lors de la finale de la coupe de la ligue où le club héraultais parvient à conserver son trophée en battant Chambéry sur le score de 32 à 29[36]. Après la coupure imposée par le championnat du monde, Montpellier termine la première phase de la ligue des champions en allant s'imposer à Hambourg, première victoire du club montpelliérain en Allemagne en ligue des champions, puis en l'emportant à domicile face à Veszprém. Ces victoires offre la première place du groupe à Montpellier, place qui permet d'avoir un tirage au sort plus facile pour les huitièmes de finale. En France, Chambéry prend sa revanche en l'emportant 30 à 29 à l'Arena Montpellier en quart de finale de la coupe de France. Lors de cette rencontre, Montpellier menait de sept buts - 26-19 - avant que Chambéry n'impose une individuelle à Karabatic[37]. Celui-ci termine finalement la rencontre sur un cinq sur dix aux tirs. Sur la scène européenne, Montpellier est opposé aux Suisses de Kadetten Schaffhouse. Largement favori de cette confrontation, les Français s'inclinent de cinq buts lors du match aller avant de s'imposer de huit buts, 35 à 27, à l'Arena Montpellier[38]. Lors de ces rencontres, Karabatic inscrit cinq buts à l'aller et quatre au retour[39]. L'équipe de Montpellier bénéficie de l'avantage du terrain lors du tour suivant face aux Allemands de Rhein-Neckar Löwen. Montpellier s'impose en Allemagne avec une avance de deux buts - Karabatic inscrit deux buts[39] - mais s'incline au retour dans sa salle sur le score de 35 à 26 ce la qui prive d'une participation au Final Four de Hambourg[40]. Lors de cette rencontre retour, Karabatic inscrit six buts. Sur l'ensemble de la compétition, il présente un total de 62 buts ce qui le fait partager la douzième place des buteurs. il est le second buteur de son équipe derrière William Accambray, cinquième au total avec 75 buts. Montpellier parvient toutefois à remporter un nouveau titre de champion de France en s'imposant 34 à 25 face à son plus dangereux rival Chambéry qui s'était imposé 34 à 31 à l'aller. Avec le point-average particulier et une avance de quatre points et deux rencontres à disputer, Montpellier est alors officiellement champion[41].
Carrière en équipe de France
Avec un père croate et une mère serbe, mais élevé en France depuis l'âge de quatre ans, Nikola Karabatić choisit d'être international français. La première sélection de Nikola Karabatic avec l'équipe de France a lieu en 2002 dans le cadre de la World Cup, compétition mettant en prise tous les deux ans des équipes nationales. C'est le premier trophée que remporte Karabatic sous le maillot national. Il dispute sa première compétition internationale majeure avec les Bleus lors du championnat du monde 2003 disputé au Portugal. Désormais dirigée par le sélectionneur Claude Onesta qui a pris la succession de Daniel Costantini après un titre de champion du monde 2001, la sélection française reste sur une sixième place au championnat d'Europe 2002. Durant cette compétition, il occupe un poste de remplaçant aux côtés de Yohann Ploquin. Onesta tient à le protéger en raison d'une pubalgie. Et lors de cette compétition, le poste d'arrière gauche est alors occupé par Jérôme Fernandez et Daniel Narcisse[42].
L'année 2004 débute par le championnat d'Europe. Disputé en Slovénie, cette compétition voit la France terminer à la sixième place, battue par la Russie lors du match pour la cinquième place. Karabatić remporte une première récompense individuelle en recevant la distinction de meilleur arrière gauche du tournoi. La troisième place du mondial 2003 permet aux Français d'obtenir une qualification pour les Jeux olympiques d'Athènes. Lors de cette deuxième compétition majeure de l'année, la France termine invaincue lors du premier tour. En quart de finale, c'est de nouveau la Russie qui se présente sur sa route. Celle-ci s'impose 26 et 24 bien aidée par la performance de son gardien Andrey Lavrov qui réalise de nombreux arrêts dont trois jets de sept mètres consécutifs[43]. La France termine finalement à la cinquième place grâce à une victoire 29-27 face à l'Espagne.
Le mondial 2005, disputé en Tunisie, est la dernière compétition sous le maillot bleu de Jackson Richardson. La France qui atteint le tour principal avec une défaite et un nul[Notes 3]. Avec trois victoires, la France se qualifie pour les demi-finales. Les Français affrontent alors la Croatie, championne du monde et olympique en titre. Celle-ci l'emporte 35 à 32 avant de s'incliner 40-34 face à l'Espagne, la France remportant une nouvelle médaille de bronze mondiale en s'imposant face à la Tunisie sur le score de 26 à 25.
Lors du championnat d'Europe de l'année 2006, compétition où le meilleur résultat des Français est une quatrième place, l'équipe de France termine le premier tour avec une défaite, face aux champions de monde espagnols, et une victoire face aux Allemands. Elle enchaîne ensuite par trois victoires lors du tour principal ce qui lui assure une place dans le dernier carré de la compétition. Comme l'année précédente, c'est la Croatie de Balić qui se présente sur la route des Français. Mais, cette fois, les Français en s'appuyant sur leur gardien Thierry Omeyer, qui sera élu dans la meilleure équipe du tournoi, l'emporte sur le score de 29 à 23[44]. Les Français, avec d'un côté du terrain Omeyer qui empêche les Espagnols de marquer pendant près de onze minutes et de l'autre un Karabatić qui inscrit onze buts, remportent la rencontre sur le score de 31 à 23 et permet à l'équipe de France d'inscrire le premier titre européen à son palmarès[45].
Après la démonstration faite à l'Euro, les Français figurent parmi les favoris du mondial 2007 disputé en Allemagne. Mais deux défaites à l'issue du tour principal les placent sur la route de la Croatie en quart de finale, victoire 21 à 18, mais surtout de l'Allemagne qui évolue à domicile en demi. Celle-ci s'impose après une double prolongation sur le score de 32 à 31. Les Français s'estiment lésés après qu'un but de Guigou ait été refusé, but qui aurait alors entraîner une séance de jet de sept mètres. L'équipe ne se remet pas de ce coup du sort et s'incline 34 à 27 face au Danemark lors de la petite finale[46]. Karabatić est élu meilleur arrière gauche de la compétition dont le meilleur joueur est Ivano Balić[46].
Lors du championnat d'Europe, Karabatić termine avec le titre de meilleur buteur, avec 44 buts, en compagnie de Lars Christiansen et Ivano Balić. Il est également désigné meilleur joueur de cet Euro[47]. La France termine une nouvelle fois sur le podium d'une compétition internationale en obtenant la médaille de bronze face à l'Allemagne après avoir perdu en demi-finale face à la Croatie.
La France remporte le dernier titre qui se refusait encore à elle lors du tournoi olympique de Pékin[48]. La France, qui termine le premier tour invaincue avec quatre victoires et un nul face à la Pologne, élimine la Russie sur le score de 27 à 24 en quart de finale, puis la Croatie, championne olympique en titre, sur le score de 25 à 23 en demi-finale. Lors de la finale, les joueurs français prennent rapidement l'avantage pour atteindre la mi-temps avec cinq buts d'avance face à l'Islande. Cet écart est ensuite conservé en seconde période et la France obtient l'or olympique sur le score de 28 à 23. Huit joueurs français Bertrand Gille, Guillaume Gille, Didier Dinart, Joël Abati, Olivier Girault, Thierry Omeyer, Daniel Narcisse et Jérôme Fernandez, ont désormais réussi le « Grand Chelem ». Durant ce tournoi olympique, Karabatić doit faire face à des défenses très adaptées ce qui réduit son rôle de buteur. Il compense par une grosse activité en défense et par un plus grand nombre de passes : sur le tournoi, il délivre 34 passes décisives[49]. Toutefois, lors de la finale, il inscrit huit buts, avec un pourcentage de 80 % de réussite ce qui porte son total de buts sur la compétition à 37[49]. C'est l'une des rares compétitions où Nikola Karabatić ne figure pas dans l'équipe du tournoi. L'équipe de France est toutefois représentée par trois joueurs, le gardien Thierry Omeyer, le pivot Bertrand Gille et l'arrière gauche Daniel Narcisse[50].
Le mondial 2009 a une importance particulière pour Nikola Karabatić. Ce mondial a lieu en Croatie, pays d'origine de son père. Les médias croates montent une rivalité entre lui et Ivano Balić, la star croate, en disant que le Français aurait déclaré que « je l'arrêterais comme je l'avais fait aux Jeux. »[51]. Malgré les absences de Bertrand Gille – pause internationale –, et de Didier Dinart blessé et absent lors du début de la compétition, les Français dominent malgré une défaite face à la Croatie lors d'une rencontre sans enjeu lors de la dernière journée du tour principal[Notes 4]. La France élimine le Danemark sur le score de 27 à 22 en demi-finale pour retrouver en finale la Croatie. Lors de celle-ci, les deux équipes se tiennent jusqu'à la 48e minute atteinte sur le score de 18 partout. Les Français inscrivent alors trois buts sans en concéder un pour finalement remporter le titre sur le score de 24 à 19[52]. Avec Guigou et Omeyer, il est élu dans la All Star Team du tournoi, le titre de meilleur joueur du tournoi étant attribué au Croate Igor Vori[53].
La France entame le tour principal du championnat d'Europe 2010, disputé en Autriche, avec une victoire et un nul, face à l'Espagne. Lors de ce tour, elle remporte trois victoires, face à l'Allemagne, la Slovénie, entraînée par son ancien entraîneur Noka Serdarušić[54], et la Pologne. En demi-finale, la France élimine l'Islande sur le score de 36 à 28 avec un neuf sur neuf de Karabatić. Comme l'année précédente, la finale oppose la France à la Croatie. Après une première période où les Croates creusent deux fois un écart avant de se faire rejoindre, les Français prennent l'avantage en début de seconde période (17-13 à la 37e minute). Malgré une deuxième pénalité de Karabatić, les Français contrôlent la fin de rencontre et l"emportent 25 à 21. L'équipe de France devient la première sélection de handball à détenir en même temps les trois titres olympique, mondial et européen[55]. Karabatić figure une nouvelle fois dans la meilleure équipe du tournoi. Il est accompagné d'un autre français, Luc Abalo. Le titre de meilleur joueur est attribué au joueur de République tchèque Filip Jicha[56].
Karabatić est de nouveau largement utilisé lors du mondial 2011 où la France est privée de Guillaume Gille et Daniel Narcisse. Avant la finale, son temps de jeu est de 6 heures et 53 minutes[57]. Les jeunes William Accambray et Xavier Barachet prennent leurs responsabilités[58]. Malgré un nul concédé face à l'Espagne lors du premier tour, la France atteint la demi-finale du tournoi. Opposée à la Suède qui évolue à domicile, la France connait une légère baisse de régime dans le dernier quart d'heure mais parvient à s'imposer sur le score de trois buts 29 à 26, Karabatić ajoutant trois buts aux huit de son coéquipier de Montpellier Michaël Guigou. Lors de la finale, Karabatić doit de nouveau s'employer, il marque dix buts (meilleur marqueur du match, à égalité avec le danois Mikkel Hansen), pour obtenir son deuxième titre mondial. La France s'impose après les dix minutes de la prolongation sur le score de 37 à 35[59]. Sa prestation sur l'ensemble du tournoi lui vaut un titre de meilleur joueur du tournoi[60].
Vie privée
Nikola Karabatić est issu d'une famille yougoslave : son père Branko Karabatić est un Croate de Trogir située en Dalmatie. Sa mère Radmila (Lala) est Serbe, de la région de Niš[61]. La famille vit à Poljica, village de la municipalité de Marina, proche de Trogir[62]. Son père, handballeur, part jouer en France en D2, à l'Association Sports et Loisirs Robertsau Handball, club du Nord de Strasbourg avant de devenir éducateur sportif[63]. Toutefois, sa mère qui termine ses études de médecine, ne peut rejoindre son mari et Nikola Karabatić vit les premières années de sa vie à Niš. Il rejoint l'Alsace et le quartier strasbourgeois de la Robertsau en 1988 à 4 ans, à Strasbourg puis à Colmar en 1990[63].
Nikola Karabatić est très proche de ses parents : enfant, il passe beaucoup de temps avec son père et ses amis, attentif aux histoires et anecdotes concernant sa carrière de gardien de but, ancien international yougoslave qui a disputé les jeux olympiques de Moscou[64]: « mon père était une star dans son sport, mon père, c'était mon idole. »[62]. L'impossibilité pour sa mère de pouvoir passer les équivalences de ses diplômes de médecin lui laisse un sentiment d'injustice.
Il est très proche de son frère Luka, son cadet de quatre ans. Celui-ci se destinait tout d'abord vers le tennis, sport dans lequel il s'est spécialisé à l'âge de 10 ans. Puis pendant le passage de Nikola Karabatic en Allemagne, son frère revient au sport qu'il pratiquait avec son frère dans son enfance, le handball. Il s'entraîne avec le centre de formation de Montpellier qu'il rejoint peu après. Six mois plus tard, il dispute ses premières rencontres avec l'ancien club de son frère. La présence de Luka à Montpellier, tout comme la présence de leur père dans le staff du club - entraîneur des gardiens - figure parmi les éléments importants dans le choix de Nikola Karabatić de revenir dans son ancien club[65] : « La présence de ma famille a beaucoup pesé dans ma décision, confie-t-il. Jouer chaque match aux côtés de mon frère Luka, sous les yeux de mes parents, c’est énorme. Que pourrais-je désirer de plus? »[66]. Les deux frères évoluent enfin sous le même maillot de l'équipe de France avec les débuts de Luka lors d'une tournée de l'équipe de France en Argentine ponctuée de deux rencontres amicales face à la sélection argentine.
Il est sorti pendant 3 mois avec la Croate Blanka Vlasić, double championne du monde de saut en hauteur[67].
Branko Karabatić décède le mercredi 11 mai au matin d'une longue maladie.
Clubs successifs
- 1990-1992: Colmar handball club
- 1992-2000: Thau Handball Frontignan
- 2000-2005: Montpellier Handball
- 2005-2009: THW Kiel
- 2009-... : Montpellier Handball
Clubs
- Montpellier Handball
- Vainqueur de la Ligue des champions de handball (1) : 2003
- Champion de France (6) : 2002, 2003, 2004, 2005, 2010 et 2011
- Vainqueur de la Coupe de France (5) : 2001, 2002, 2003, 2005 et 2010
- Vainqueur de la Coupe de la Ligue (3) : 2004, 2005 et 2010
- Vainqueur du Trophée des Champions (2) : 2010 et 2011
- THW Kiel
- Vainqueur de la Ligue des champions de handball (1) : 2007
- Champion d'Allemagne (4) : 2006, 2007, 2008 et 2009
- Vainqueur de la Coupe d'Allemagne (3) : 2007, 2008 et 2009
- Vainqueur de la Supercoupe d'Allemagne (2) : 2007 et 2008
Sélection nationale
Jeux olympiques
- 5e aux Jeux olympiques de 2004 à Athènes en Grèce
- Médaillé d'or aux Jeux olympiques de 2008 en Chine
Championnats du monde
- Médaille de bronze au Championnat du monde 2003 au Portugal
- Médaillé de bronze au Championnat du monde 2005 en Tunisie
- 4e du Championnat du monde 2007 en Allemagne
- Médaillé d'or au Championnat du monde 2009 en Croatie
- Médaillé d'or au Championnat du monde 2011 en Suède
Championnats d'Europe
- Médaille d'or en Championnat d'Europe 2006 en Suisse
- Médaille de bronze en Championnat d'Europe 2008 en Norvège
- Médaille d'or au Championnat d'Europe 2010 en Autriche
Distinctions et décorations
Nikola Karabatić a toujours eu l'ambition de devenir le meilleur joueur du monde[68]. Il réalise cet objectif le 6 août 2008 lorsqu'il est officiellement nommé meilleur handballeur IHF de l'année 2007 par la Fédération internationale de handball (IHF : International Handball Federation) pour la première fois de sa carrière[69]. Il devient ainsi le quatrième Français à recevoir cet honneur après Jackson Richardson, Stéphane Stoecklin, Bertrand Gille. L'année suivante, c'est un autre Français qui lui succède au palmarès, le gardien Thierry Omeyer. Nikola Karabatić figure de nouveau parmi les trois derniers nominés pour postuler au titre de meilleur du monde de l'année 2009, en compagnie du Croate Igor Vori et du Polonais Slawomir Szmal[70]. C'est finalement le Polonais qui reçoit cette récompense[71]. Le titre de l'année 2010 revient à Filip Jicha : avec 31 % des votes, il devance Karabatić, deuxième avec 28 %, et Omeyer troisième 17 %[72].
Avec l'équipe de France, Nikola Karabatić reçoit de nombreuses nominations dans les meilleures équipes des compétitions : il est élu meilleur arrière gauche du championnat d'Europe 2004, et du mondial 2007[46]. Il est distingué meilleur demi-centre du championnat du monde 2009[53] et du championnat d'Europe 2010[56]. Il reçoit également le titre de meilleur joueur du championnat d'Europe en 2008, compétition dont il termine également meilleur buteur[47]. Lors du mondial 2011, il est de nouveau récompensé à titre individuel avec un titre de meilleur joueur de la compétition[60].
Il reçoit également des récompenses pour ses prestations dans les compétitions de club : il est ainsi désigné meilleur arrière gauche du championnat de France en 2004 et 2005. Après son retour à Montpellier, il reçoit les titres de meilleur joueur et meilleur demi-centre du championnat de France 2010[73]. Lors de son passage à Kiel, il obtient tout d'abord le titre de meilleur arrière gauche 2006[74] et est nommé à la deuxième place du classement des joueurs de la Bundesliga derrière l'ailier gauche Guðjón Valur Sigurðsson de VfL Gummersbach[75]. Il obtient ensuite à deux reprises le titre de meilleur joueur de la Bundesliga, en 2007 et 2008[15]. Il obtient également le titre de meilleur marqueur de la Ligue des champions 2006-2007.
Il obtient également d'autres récompenses comme un titre de meilleur joueur du Tournoi de Paris Île-de-France en 2007 et 2011.
En raison du titre olympique de Pékin, il est élevé au grade de chevalier de la Légion d'honneur[76].
Statistiques
Statistiques en club. Saison Club Championnat Coupe Europe[Notes 5] Total J Tot. But. Pen. J Tot. But Pen. J Tot. But Pen. J Tot. But Pen. 2001-2002 Montpellier HB 14 23 21 2 2002-2003 Montpellier HB 22 57 47 10 2003-2004 Montpellier HB 23 70 59 11 31 2004-2005 Montpellier HB 25 88 86 2 56 2005-2006 THW Kiel[10] 34 226 156 70 5 28 20 8 10 52 43 9 49 306 219 28 2006-2007 THW Kiel[16] 32 205 182 23 5 48 45 3 13 89 74 15 50 342 301 41 2007-2008 THW Kiel[20] 30 216 187 29 5 27 24 3 14 88 84 4 49 331 295 36 2008-2009 THW Kiel[27] 26 110 95 15 5 21 19 2 14 63 60 3 45 194 174 20 2009-2010 Montpellier HB 20 88 83 0 13 63 2010-2011 Montpellier HB 22 112 106 6 13 62 Revenus et autres activités
Dans le cadre de ses campagnes avec l'équipe de France, Nikola Karabatic se voit accorder, au même titre que ses coéquipiers, des primes liés aux résultats obtenus. Ainsi, en 2008, la place de troisième du championnat d'Europe accorde une prime de 20 000 euros[77]. Les joueurs recoivent également 50 000 euros, prime accordée par le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) pour une médaille d'or[78]. Cette prime est également augmentée par une prime de 45 000 euros de la Fédération française de handball[79].
Cette même fédération alloue une prime de 50 000 euros en 2010 pour la victoire en finale du championnat d'Europe. Celle-ci se décompose alors en deux parties : 40 000 euros pour la victoire et 10 000 euros supplémentaires pour la qualification aux prochaines compétitions. La fédération applique une politique de parité entre les équipes hommes et femmes : ainsi les joueuses de l'équipe de France féminine, vice-championne du monde 2010, reçoivent 25 000 euros, prime définie pour une deuxième place[79]. Des indemnités journalières, d'un montant de 185 euros en 2010, s'ajoutent également à ces primes[79]. La prime pour le titre mondial de 2011 est 40 000 euros.
Selon l'Équipe Magazine du 4 avril 2009, les revenus de Nikola Karabatic sont de 500 000 euros annuels, ce qui le place au premier rang des handballeurs français. Cela le place en dessous du salaire moyen d'un footballeur de Ligue 1 qui est alors de 547 000 euros[80].
À titre individuel, il possède plusieurs sponsors comme L'Oréal, Mennen ou Adidas son principal partenaire avec environ 25 000 euros par an[81],[82]. Cette dernière marque est également l'équipementier officiel de l'équipe de France et ajoute également une prime de 30 000 euros pour le titre olympique[81]. En janvier 2011, Adidas diffuse une publicité mettant en scène quatre joueurs de l'équipe de France. Ceux-ci sont présentés sous la forme de personnages de bandes dessinées : Thierry Omeyer est « le Mur », Jérôme Fernandez « Captain Vision », Michael Guigou « Elastic Man » et Nikola Karabatic « L'Homme de fer »[83].
Nikola Karabatic participe également à des activités caritatives. Il est ainsi un des parrains de l'association ELA (Association européenne contre les leucodystrophies). À ce titre, il a donné le coup d'envoi fictif de la rencontre de football France-Serbie du 10 septembre 2008 au Stade de France. Lors de cette même année 2008, il participe également à l'émission de jeux « Attention à la marche ! » animée par Jean-Luc Reichmann, toujours au profit de l'association ELA. Dans le cadre de ses activités caritatives, il pose également pour les éditions 2009 et 2011 du calendrier des Dieux du stade.
Photos
Références
Notes
- palais des sports René Bougnol, Montpellier voit son avantage totalement effacé lors du match retour. Le club Allemand mène 32 à 18 est qualifié en raison du plus grand de buts marqués à l'extérieur. Guigou obtient une simple faute à la d'un jet à sept mètres. Le temps de jeu étant terminé, Montpellier ne peut que tirer depuis les neuf mètres, sans aucune passes. Gregory Anquetil parvient à se désaxer pour éviter le mur allemand. Le ballon passe entre les jambes du gardien allemand, offrant la qualification à Montpellier. Après une victoire 36 à 22 au
- équipe de France s'affronter : Didier Dinart, Luc Abalo et Jérôme Fernandez évoluent sous le maillot de Ciudad, Omeyer et Karabatic sous le maillot de Kiel. Le club allemand possède un troisième français dans son effectif. Il s'agit de Igor Anic, qui possède deux sélections en équipe de France Cette rencontre voit cinq membres de l'
- mondial 2005, un premier tour qualifie trois équipes par groupe pour le tour suivant. Elles se voient alors opposées à trois autres équipes d'un autre groupe, les résultats du premier tour entre les équipes qualifiées étant conservés. Seul les deux premiers de ce groupe dispute les demi-finales qui sont alors croisées, premier d'un groupe face au second de l'autre. Lors du
- France et de Croatie sont alors à égalité avec quatre victoires en autant de matchs et sont donc déjà toutes deux qualifiées pour les demi-finales Les équipes de
- Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe, les statistiques européennes concernent la ligue des champions. Mise à part la saison 2001-2002 où Montpellier dispute la
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- Les handballeurs français sont des super-héros !, 8 janvier 2011. Consulté le 10 janvier 2011
Liens externes
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