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Neu-Isenburg
Le Centre d'accueil des citoyens (« Bürgeramt »)Administration Toponyme officiel Neu-Isenburg Pays Allemagne Land Hesse District
(Regierungsbezirk)District de Darmstadt Arrondissement
(Landkreis)Arrondissement d'Offenbach Code communal
(Gemeindeschlüssel)06 4 38 009 Code postal 63263 Indicatif téléphonique 06102 Immatriculation OF Nombre de quartiers
(Ortsteile)3 Site web www.neu-isenburg.de/ Politique Bourgmestre
(Bürgermeister)Herbert Hunkel Partis au pouvoir Géographie Coordonnées Altitude (NN) 130 m Superficie 24.29 km2 Démographie Population 35 788[1] hab. (31/03/2010) Densité 1471 hab./km2 modifier Neu-Isenburg est une ville située en République fédérale d'Allemagne dans le Land de Hesse. La ville est situé très proche de Francfort-sur-le-Main.
Sommaire
Géographie
Neu-Isenburg est dominée de deux grandes villes voisines : Au nord de Neu-Isenburg se trouve la ville de Francfort-sur-le-main, au nord-est la ville d'Offenbach-sur-le-Main.
À l'ouest de Neu-Isenburg, l'aéroport international de Francfort avec le grand bruit des avions 24 heures sur 24 domine l'environnement de la ville, la rendant bien polluée.
En termes d'administration, la ville de Neu-Isenburg fait part de l'arrondissement d'Offenbach. Les villes voisines y sont Heusenstamm à l'est et Dreieich et Langen au sud.
Histoire
La ville de Neu-Isenburg a été fondée le 24 juillet 1699 par les huguenots, des protestants français qui avaient dû fuir leur pays après l'abrogation de l'édit de Nantes. Leur nouveau souverain, le comte Johann Philipp von Isenburg-Offenbach, avait assuré leur protection, la libre utilisation de la langue française et la pratique de leur religion. Il leur avait permis de s'installer dans la forêt de Dreieich. Pour remercier le comte, ils ont appelé la ville « Neu-Isenburg ». Le plan de la ville a été créé par Andreas Loeber. La ville était organisée sous un plan carré, à partir de chaque angle il y avait une rue qui amenait à la « Marktplatz » (« place du marché », centre de la ville). Des rues perpendiculaires partantes des milieux des côtés du carré arrivaient aussi à cette « Marktplatz ».
Neu-Isenburg était l'une des villes les plus organisées des XVIIe et XVIIIe siècles. Les colons étaient très actifs avant tout comme paysans, mais ils se remirent vite à leurs anciens métiers du Strumpfwirkers (peut-être la fabrication de bas ) et ils créèrent alors la base pour le développement économique de leur ville. Les communes environnantes se méfiaient des colons français et appelaient l'endroit « welsches Dorf ».
Le 20 mai 1700, le pasteur Isaac Bermond célébrait le premier culte sous un vieux chêne, au milieu du parvis. En 1701 était construite la maison forestière (aujourd'hui : café-restaurant « la maison de Francfort ») par la ville de Francfort-sur-le-Main qui servait de frontière avec la ville de Neu-Isenburg. L'église en bois (appartenant à l'Église réformée française) fut construite en 1702-1706. « La pose de la première pierre » était lors de l'Ascension 1702. En 1702 fut également construit l'hôtel de ville sur la place du marché. La même année, la « Haus zum Löwen » était utilisée pour la première fois jusqu'en 1918 comme le café Au Lion d'Or (Zum goldenen Löwen), maintenant cette maison est utilisée comme musée « du pays natal ». La première école était construite en 1704. L'église en bois fut remplacée en 1775 par une église en pierre. En 1781, la première école germanophone fut ouverte à Neu-Isenburg.
Après le congrès de Vienne de 1815 tombait le comte d'Isenburg, la commune fut alors rattachée au grand duché de la Hesse. En 1828, l'association de droit prussien de la Hesse construisait une maison de droit comme bureau central des douanes à la frontière de Francfort, libre à cette époque-là.
Malgré les restrictions considérables, les familles allemandes déménageaient pour quitter la ville, à partir de 1761 la messe était à tour de rôle en allemand et en français. Enfin l'allemand était fixé en 1829 comme la langue officielle.
En 1846, le chemin de fer Main-Neckar-Eisenbahn était construit et passait à Neu-Isenburg, mais seulement en 1852 la ville avait sa propre gare. En 1885, le chemin de fer était ouvert à Francfort (aujourd'hui la ligne de tramway 14). Le 4 février 1889, Neu-Isenburg avait ses droits de ville et recevait ses armoiries de ville pour son 200e anniversaire.
En avril 1896, le plus haut collège d'enseignement général était créé à Neu-Isenburg, école qui existe toujours, maintenant appelée « Goetheschule ».
Le 23 octobre 1911 fut construite la première église catholique St Joseph.
Selon des actes policiers, c'était déjà pendant les années 1920 qu'on observait les sentiments antisemitiques en Neu-Isenburg[2]. Aux élections générales pour le Reichstag le 5 mars 1933 40,8% des citoyens votaient pour le NSDAP[3]. Il y avaient aussi des grandes défilés et des « Fahnenappelle[4] ». On persécutait des opposants, notamment les communistes et les adhérents à l'église catholique. Le foyer éducatif aux enfants juifes dirigé par Berta Pappenheim fut détruit partiellement après une incendrie pendant la « Reichspogromnacht » en 1938. C'était le 31 mars 1942 qu'on l'avait fermé. Les enfants, les jeunes mères et les infirmières ètaient déportés et assassinés[5]. En 1935 une liste officielle des juifes qui habitaient dans la ville fut dressée et publiée[6]. Beaucoup des destins juifes sont documentés par des actes officielles encore existants.
Durant la deuxième guerre mondiale, la ville connut de lourds dégâts dans les années 1943-45 par des attaques aériennes. Après la guerre en 1945, un arrondissement à l'ouest de la ville devait être enlevé pour la force d'occupation.
Une nouvelle ville d'habitation « Gravenbuch » fut construite après que la forêt eut été détruite. Presque 7 000 personnes s'installèrent dans cette « ville satellite ». Le 1er janvier 1977, la commune de Zeppelinheim fut incorporée à N-I.
Le développement de la ville
En 1834 Neu-Isenburg avait seulement 1 762 habitants. En 1939 la ville comptait déjà 15 081 habitants. Après l'incorporation communale de Zeppelinheims et la construiction de Gravenbruch, en 1983 35 000 personnes vivaient dans la ville.
Politique
Conseil municipal
Les élections municipal du 26 mars 2006 rendait comme résultat:
Les partis %
2006Sièges
2006%
2001Sièges
2001CDU Christlich Demokratische Union Deutschlands 52,0 23 48,0 22 SPD Sozialdemokratische Partei Deutschlands 23,3 11 26,5 12 GRÜNE Bündnis 90/Die Grünen 14,4 6 16,9 8 FDP Freie Demokratische Partei 5,4 3 5,2 2 FWG Freie Wähler Gemeinschaft Neu-Isenburg e.V. 5,2 2 3,4 1 total 100,0 45 100,0 45 participation électorale en % 42,4 46,3 Malgré sa majorité absolue, le CDU continu sa coalition avec les non-inscrits (« Freie Wähler »).
Bourgmestre
Les èlections communales ont rendu les comptes suivantes:
Ans Candidats Parti %
Résultat2010 Herbert Hunkel [7] 58,9 Christian Beck SPD 36,9 Susann Guber FDP 4,2 participation électorale en % 38,4 2007 Dirk-Oliver Quilling CDU 83,3 Markus Munari SPD 16,7 participation électorale en % 40,0 2001 Dirk-Oliver Quilling CDU 78,5 Wolfgang Lamprecht SPD 19,0 Edgar Schultheis 2,4 participation électorale en % 41,1 Ans Candidats Parti %
Résultat1995[8] Dirk-Oliver Quilling CDU 63,1 Berthold Depper FDP 36,9 participation électorale en % 38,0 1995 Dirk-Oliver Quilling CDU 49,5 Günter Trützschler SPD 14,1 Maria Marx Grüne 17,7 Berthold Depper FDP 18,8 participation électorale en % 45,7 Culture
La vie culturelle en Neu-Isenburg est dominèe par le plus grand lieu de la manifestation, la salle polyvalente Hugenottenhalle qui chaise entre 300 et 1 000 visiteurs.
Près de la Hugenottenhalle se trouve la bibliotheque municipale qui était une des plus meilleures bibliotheques publiques en Allemangne en 2010 d'après le Deutscher Bibliotheksverband[9].
Transport
L'éducation
Jumelages
- Weida, en Thuringe
- Veauche, au Département Loire
- Andrézieux-Bouthéon, au Département Loire
- Dacorum, en Angleterre
- Bad Vöslau, en Basse-Autriche
- Chiusi, en Italie
Liens externes
- (de) Site web de Neu-Isenburg
- (de) Bibliothèque public de Neu-Isenburg
- (de) Hugenottenhalle
- (de) Der Isenburger - Journal régional publié trimestriellement
Références
- Bevölkerung der hessischen Gemeinden, Bureau statistique de la lande de Hesse.
- Cf. la dococumentation: Magistrat der Stadt Neu-Isenburg (Hg.): Neu-Isenburg zwischen Anpassung und Widerstand. Dokumente über Lebensbedingungen und politisches Verhalten 1933–1945. Bearbeitet und eingeleitet von Dieter Rebentisch, Angelika Raab. Neu-Isenburg. 1978, p. 237.
- Magistrat der Stadt Neu-Isenburg (Hg.): Neu-Isenburg zwischen Anpassung und Widerstand. Dokumente über Lebensbedingungen und politisches Verhalten 1933–1945. Bearbeitet und eingeleitet von Dieter Rebentisch, Angelika Raab. Neu-Isenburg. 1978, p. 49.
- Magistrat der Stadt Neu-Isenburg (Hg.): Neu-Isenburg zwischen Anpassung und Widerstand. Dokumente über Lebensbedingungen und politisches Verhalten 1933–1945. Bearbeitet und eingeleitet von Dieter Rebentisch, Angelika Raab. Neu-Isenburg. 1978, p. 109-114 mit mehreren Abbildungen.
- Magistrat der Stadt Neu-Isenburg (Hg.): Neu-Isenburg zwischen Anpassung und Widerstand. Dokumente über Lebensbedingungen und politisches Verhalten 1933–1945. Bearbeitet und eingeleitet von Dieter Rebentisch, Angelika Raab. Neu-Isenburg. 1978, p. .234ff.
- Magistrat der Stadt Neu-Isenburg (Hg.): Neu-Isenburg zwischen Anpassung und Widerstand. Dokumente über Lebensbedingungen und politisches Verhalten 1933–1945. Bearbeitet und eingeleitet von Dieter Rebentisch, Angelika Raab. Neu-Isenburg. 1978, p. .250ff.
- Herbert Hunkel soutenu par le CDU
- scrutin de ballottage
- Die besten Bibliotheken Deutschlands: Stadtbibliothek Neu-Isenburg von Platz 8 auf Platz 6 vorgerückt (« Les plus meilleures bibliotheques en Allemange: La bibliotheque minicipale de Neu-Isenburg avancée dans les palmarès du 8ème au 6ème rang »), communiqué de presse, 2010.
Catégorie :- Ville de Hesse
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