Mot-croisé

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Mots croisés

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Les mots croisés sont un jeu de lettres connu dans le monde entier. Son but est de retrouver tous les mots d'une grille grâce aux définitions données en annexe. Des définitions sont données pour toutes les lignes (mots horizontaux) et toutes les colonnes (mots écrits verticalement) de la grille : ainsi les mots de ces deux directions s'entrecroisent, d'où le nom de mots croisés.

grille de mots croisés

Sommaire

Principe du jeu

Le jeu se déroule sur une grille dont la forme est très généralement (mais pas systématiquement) rectangulaire. La grille est composée de cases blanches et de cases noires. Les cases noires servent de séparateurs, c'est-à-dire que toute série de cases blanches contiguës comprises entre deux cases noires et situées, soit sur une même ligne, soit sur une même colonne, correspond à un mot qu'il faut trouver. Cependant, il existe une exception : les cases blanches coincées entre deux cases noires mais isolées n'ont pas à correspondre à des mots ; par conséquent, l'auteur d'une grille de mots croisés ne fournit jamais de définition pour ces mots d'une seule lettre.

Un amateur de mots croisés s'appelle un « cruciverbiste » (ou un « œdipe »), tandis que l'auteur d'une grille de mots croisés s'appelle un « verbicruciste » ou un « mots-croisiste » (ou un « sphinx »).

Types et règles selon les pays

grille de type américain
grille de type anglais
grille de type japonais
grille en hébreu

Pays francophones

Les mots croisés en langue française sont généralement plus petits que ceux en langue anglaise et sont de forme carrée ou rectangulaire. Ils comportent en général 8 à 10 lignes et colonnes et totalisent de 81 à 130 cases. Les mots de deux lettres sont tolérés, ce qui n’est pas le cas pour les mots croisés anglophones. Les règles détaillées sont précisées ci-après.

Les accents et la plupart des signes diacritiques sont ignorés. Par exemple, en français, le Ê, initiale du mot ÊTRE, peut doubler l'une quelconque des lettres É, È et E du mot THÉORÈME, les deux mots étant écrits ETRE et THEOREME ;

États-Unis

Dans les mots-croisés américains, les grilles sont carrées et symétriques selon une rotation de 180°. Ainsi si la grille est retournée tête en bas, le dessin formé par les cases noires est identique à celui de la position initiale. Chaque mot contient au moins trois lettres. Le nombre de cases noires est généralement limité au sixième du nombre total de cases.

Royaume-Uni et Australie

Le design des grilles est similaire à celui des Etats-Unis, c’est-à-dire qu’en général les grilles sont symétriques. Par contre le nombre de cases noires est beaucoup plus important, pouvant aller jusqu’à la moitié du nombre de cases. Généralement il n’y a pas de pavés de cases blanches.

Italie

Les grilles italiennes sont généralement rectangulaires et plus grandes que les grilles francophones, les13x21 étant la taille habituelle. Elles ne sont pas symétriques, les mots de deux lettres sont également autorisés et le nombre de cases noires est minimisé. Les noms communs et propres sont autorisés, ainsi que les infinitifs et participes passés des verbes. Il en est de même pour les abréviations. Dans les grilles de grandes dimensions il est usuel de mettre au centre de la grille des phrases composées de deux à quatre mots.

Comme pour les grilles en français, les accents et la plupart des signes diacritiques sont ignorés.

Allemagne

La forme des mots croisés allemands s’apparente à celle des mots croisés anglais, avec aucun pavé de cases blanches.

En ce qui concerne l’orthographe, les umlauts ä, ö, et ü sont remplacés par ae, oe, et ue, de même ß est remplacé par ss.

Espagne

La forme des mots croisés espagnols s’apparente aussi à celle des mots croisés anglais.

En ce qui concerne l’orthographe, bien que les digrammes Ch et LL soient considérés comme une lettre chacun, ils occupent deux cases.

Japon

Outre la symétrie à l’américaine, le design des grilles japonaises suit souvent deux règles complémentaires : les cases noires sur les côtés sont réduites au minimum, en général une seule, et les cases de chaque coin sont toujours blanches.

Les règles d’orthographes sont particulières, du fait de la spécificité de la langue japonaise. Dans chaque case blanche est entrée un katakana (l'un des deux syllabaires japonais) et non un caractère, comme dans la plupart des autres langues.

Des mots croisés à remplir avec des kanji sont également produits, mais en très petit nombre car ils sont très difficiles à construire. Bien qu’il y ait trois types d’écritures japonaises - le hiragana, le katakana et le kanji - les trois ne sont que rarement mélangées au sein d’une même grille..

Israël

L'hébreu s'écrit et se lit de droite à gauche et possède un alphabet consonantique (abjad) de vingt-deux lettres. Les voyelles ne sont donc pas transcrites en tant que caractères. Elles sont soit comprises par le contexte, soit entrées en tant que signes diacritiques. Ceci peut conduire à certaines ambigüités sur certains mots. Les concepteurs précisent souvent ainsi que les solutions doivent être entrées avec ou sans voyelles.

Par ailleurs l’hébreu se lisant de droite à gauche, mais les chiffres romaines étant écrits de gauche à droite, des ambiguités peuvent aussi apparaître dans la description des longueurs de mots, particulièrement lorsque la solution comprend une phase avec plusieurs mots. Différents concepteurs et publications précisent les conventions en usage pour résoudre leurs grilles.

Repérage

Pour indiquer aux cruciverbistes l'emplacement dans la grille des mots correspondant aux définitions, le verbicruciste utilise l'un des deux systèmes suivants :

  • ou bien numéroter chaque ligne et chaque colonne de la grille ; il peut y avoir d'ailleurs plusieurs variantes, puisque les colonnes peuvent être numérotées en chiffres arabes (1, 2, 3, etc.) ou en chiffres romains (I, II, III, etc.) ou même en lettres majuscules (A, B, C, etc.), et il en est de même pour les lignes. Le plus souvent, et c'est plus commode pour le cruciverbiste car cela lui évite des confusions, le système utilisé pour les lignes est différent de celui des colonnes ;
  • ou bien numéroter « à l'anglaise », c'est-à-dire surcharger (en chiffres écrits tout petits) les cases initiales de tous les mots (horizontaux et verticaux), ce système étant en général réservé aux grilles de grandes dimensions.

Règles pour les mots croisés francophones

Les mots croisés sont un des rares jeux n'ayant pas vraiment de règles strictes. Autour d'une grille, il n'y a que deux joueurs qui généralement ne se voient pas et ne se connaissent pas. L'un pose le problème, tandis que le second cherche à le résoudre.

Cependant un verbicruciste talentueux s'efforce de respecter plus ou moins les règles suivantes (mais rares sont ceux qui les respectent toutes exactement) :

  • Ne pas trop charger la grille en cases noires ; une proportion de 12 % est assez courante : 18 % est le signe d'un travail d'amateur ou bâclé, tandis que 6 % relève de l'exploit. Certains verbicrucistes comme Roger La Ferté privilégient le strict respect de la langue et composent des grilles comportant de 12 à 15 % de cases noires, d'autres préfèrent s'astreindre à des grilles plus « blanches », quitte à s'autoriser quelques libertés avec le langage (par exemple, en acceptant des termes d'argot). Chez les anglo-saxons, l'aspect « casse-tête » est privilégié et la proportion de cases noires est en moyenne nettement plus importante qu'en France.
  • Proposer autant que possible des définitions subtiles (par exemple : « suit le cours des rivières » qui, selon Tristan Bernard, définit « DIAMANTAIRE »), énigmatiques, fallacieuses ou amusantes : les jeux de mots et les calembours, même approximatifs ou de mauvais goût, sont souvent appréciés (par exemple le mot « GNÔLE » peut être défini par « donnait des tripes à nos hommes »).
  • Respecter une certaine rigueur grammaticale : par exemple, un verbe transitif indirect ne peut pas être défini par un verbe (ou une expression verbale) transitif direct, et réciproquement (par exemple respecter pour obéir, ou inversement) ;
  • Ne pas chercher à terminer une grille délicate en recourant à un dictionnaire pour y trouver un mot inconnu (en général un nom propre), car le cruciverbiste entraîné apprécie de pouvoir résoudre une grille en utilisant sa culture générale mais sans avoir à disposer lui-même d'un dictionnaire ;
  • Limiter l'usage de certaines facilités : sigles rares, mots écrits phonétiquement {par exemple « NRV » défini comme « irrité (phonétiquement) »}, mots tronqués appelés « chevilles » (par exemple « BATA » défini comme chef de bataillon, ou « OIR » défini comme fin de non-recevoir ou « RRA » défini comme milieu de terrain) ou, pire encore, lettres extraites d'un même mot, mais non successives (par exemple : « BSN » défini comme pris de boisson) ;
  • S'interdire les mots en désordre, sauf s'il donne lieu à un joli jeu de mots, comme « UEM » défini par « ému et bouleversé » (Georges Perec).

En revanche, les cruciverbistes apprécient généralement que les verbicrucistes s'autorisent à :

  • fournir des définitions qui ne soient pas systématiquement des définitions au sens strict, comme celles des dictionnaires, mais plutôt des propriétés du mot à rechercher ;
  • proposer des définitions appréciées (pour leur subtilité), bien qu'elles semblent contredire l'une des règles énoncées ci-dessus : ainsi, « AINE » défini comme centre d'entraînement ou comme fin de semaine est tout à fait correct car ici le verbicruciste n'a pas cédé à la facilité (puisque le mot « AINE » existe bien en tant que tel et correspond même à deux homonymes) mais s'est amusé avec ces définitions trompeuses...
  • laisser planer le doute sur la présence ou l'absence d'un féminin ou d'un pluriel : ainsi la définition « facile d'abord » peut être proposée pour l'adjectif « LIANTE », tandis que « d'un abord facile » peut convenir indifféremment pour « LIANT », « LIANTE », « LIANTS » ou « LIANTES » ;
  • laisser planer le doute sur la catégorie grammaticale du mot à trouver ; il y a deux façons d'organiser un doute grammatical :
    • soit en utilisant dans la définition un mot qui lui-même présente (au moins) deux formes homonymes appartenant à deux catégories grammaticales différentes ; voici trois exemples : la définition « crevasse » peut correspondre, soit au verbe « MOURUSSE » (à l'imparfait du subjonctif), soit au nom commun « GERCURE » ; de même, la définition « couvent » peut correspondre aussi bien au verbe « ENTOURENT » (indicatif présent à la troisième personne du pluriel) qu'au nom « MONASTERE » ; enfin la définition « avions » peut renvoyer à « POSSEDIONS » (indicatif imparfait) ou encore aux « LATECOERES » qui volaient pendant l'entre-deux-guerres ;
    • soit en s'autorisant une licence par approximation. Il est généralement admis qu'une définition telle que « tombe des nues » peut désigner non seulement un verbe à la troisième personne du singulier de l'indicatif présent (comme « CHUTE »), mais aussi un nom ou encore un adjectif. Toutefois, ce type de licence, s'il est toléré et même apprécié par les cruciverbistes entraînés, ne devrait pas en principe figurer dans une grille réputée facile : pour les débutants, il convient plutôt d'écrire « il tombe des nues » si l'on veut indiquer un nom (tel que « PARACHUTISTE » ou « PORTEJARRETELLES »), ou « qui tombe des nues » si l'on veut définir un adjectif (comme « PLUVIAL » ou « SIDERE ») ! ;
    • le moyen le plus courant pour ce type d'approximation utilise une définition contenant, comme ci-dessus, une forme verbale à la troisième personne du singulier de l'indicatif (présent ou imparfait) ; c'est notamment le cas du célèbre « vide les baignoires ou remplit les lavabos » de Renée David qui définit brillamment le mot « ENTRACTE » ; le second moyen est un peu moins ambigu : utilisant une forme adjectivale, il peut correspondre, soit bien sûr à un adjectif, soit à un nom (mais pas à un verbe) ; donnons pour exemple « habitué au soleil » qui peut faire penser à « HALE » ou « BRONZE » mais aussi à « ACROBATE » ou « GYMNASTE ». De Tristan Bernard, on peut donner aussi l'exemple célèbre suivant : « PIANO » défini par « moins cher quand il est droit ».

Résolution

Il est rare que le cruciverbiste trouve les solutions à toutes les définitions dès la première lecture (si c'est le cas, c'est que la grille, trop facile pour lui, ne lui procurera aucun plaisir). Aussi doit-il très souvent recourir à la déduction ou à l'élimination. Les astuces les plus simples sont les plus classiques : elles consistent par exemple à placer toutes les terminaisons féminines ou plurielles (mais il y a parfois des pièges), les R terminaux des verbes à l'infinitif (mais attention aux verbes des second ou troisième groupes...), ainsi que les définitions habituelles de mots courants pour le cruciverbiste (mais plutôt rares ou même carrément inconnus de Monsieur-Tout-le-Monde) :

  • Sur la Tille : Is (En référence à Is-sur-Tille)
  • Bête à manger du foin : Io...,

ainsi que les possessifs en deux lettres qui se terminent nécessairement par A.

Les cruciverbistes « débutants » commettent généralement quatre sortes d'« erreurs » :

  • chercher à tout prix à commencer la grille par la « potence », c'est-à-dire par les mots horizontal et vertical qui commencent sur la première case (à gauche) de la première ligne ;
  • « papillonner » en écrivant des mots dispersés à l'intérieur de la grille ;
  • multiplier les erreurs, en écrivant prématurément des mots incertains (qui ne sont pas encore croisés - et donc pas confirmés - avec d'autres mots), ce qui complique beaucoup la correction ultérieure de ces fautes ;
  • écrire au stylo, au lieu d'utiliser un crayon (et une gomme...).

À l'opposé, le cruciverbiste chevronné cherche à attaquer une grille nouvelle dans ses zones de moindre résistance (en général, la dernière ligne et la dernière colonne de la grille, car il peut s'y trouver des lettres terminales faciles à trouver comme les S des pluriels, les E des féminins ou les T de certains adverbes ou formes conjuguées), et il n'écrit un mot que lorsqu'il a au moins une confirmation (sinon davantage pour les cas qui paraissent les plus douteux) par croisement. C'est pourquoi, il peut généralement se permettre de faire une grille directement au stylo et pourtant sans faire de ratures ! En outre, il s'efforce de remplir la grille en respectant une stratégie de croissance progressive où l'ensemble des mots déjà écrits forment à tout moment un groupe unique et compact.

Variantes

Une variante des mots croisés s'appelle les mots fléchés (arroword en anglais) que certains puristes préfèrent nommer « mots flèches » : fondamentalement, la seule différence est que les définitions, au lieu d'être placées à côté de la grille, sont logées à l'intérieur des cases noires qui marquent le début d'un mot à trouver. En pratique, les mots fléchés sont plutôt d'un niveau de difficulté moins élevé que les mots croisés, car généralement la place manque, dans les cases noires, pour y loger des définitions subtiles (d'autant plus qu'une proportion assez grande de ces cases noires doit contenir non pas une mais deux définitions).

Il existe une autre variété de mots croisés qu'il faut déconseiller aux cruciverbistes débutants : il s'agit des « grilles muettes », dans lesquelles l'emplacement des cases noires n'est pas connu à l'avance. Dans une version un peu moins difficile, il est prévu d'indiquer, soit le nombre de cases noires présentes dans chaque ligne et chaque colonne, soit seulement le nombre total de cases noires. En pratique, on peut constater que les définitions présentes dans les grilles muettes sont rarement d'un très grand niveau de difficulté, sinon la résolution risquerait d'être quasi impossible !

Origine et histoire des mots croisés

Les ancêtres des mots croisés sont les « mots carrés » : constitués de grilles comportant autant de lignes que de colonnes et dépourvues de cases noires, ils ne donnaient lieu qu'à une seule liste de définitions, car les mots placés dans l'ordre des lignes successives se retrouvaient aussi dans l'ordre des colonnes successives.

la première grille de mots-croisés, créée par Arthur Wynne, publiée dans le New York World du 21 décember 1913

C'est l'anglais Arthur Wynne qui par l'invention des cases noires permit au jeu de se développer pleinement, en permettant la dissymétrie lignes/colonnes et en multipliant à l'infini les combinaisons (formes variées des grilles, croisements multiples, mots de longueurs différentes, présence possible de plusieurs mots par ligne ou par colonne...). Sa première grille fut publiée le 21 décembre 1913 dans le « New York World » [1].

Son idée fut reprise dix ans plus tard par l'anglais Morley Adams qui sut voir, mieux que lui, le parti que l'on pouvait en tirer. Le 2 novembre 1924, la première grille de mots croisés britannique est publiée dans le Sunday express [2]

En France, la première grille a été publiée le 9 novembre 1924 par l'hebdomadaire Dimanche-Illustré sous le nom de "Mosaïque mystérieuse"[3]. Dès 1925, le Gaulois puis l'Excelsior publièrent de nouvelles grilles [4].

Notons pour l'anecdote le rôle toujours sujet à débat joué par les mots croisés lors... du Débarquement. Pendant la guerre, à Londres, un membre des forces armées habilité à connaître les secrets du Jour J a constaté avec effroi que certains noms de codes improbables, par exemple Utah, Omaha, Neptune, Mulberry et Overlord, étaient apparus à plusieurs reprises et à peu de jours d'intervalle, peu avant le 6 juin 1944, dans les solutions des mots croisés du Daily Telegraph qu'il avait l'habitude de résoudre chaque matin en allant travailler. L'auteur des mots croisés du DT (de 1925 à 1962), Leonard Dawes, un a priori paisible professeur, fut promptement arrêté et longuement interrogé, mais rien de probant ne put être établi contre lui et l'on conclut officiellement à une extraordinaire coincidence. Néanmoins, les dernières recherches historiques (Cf. La Guerre Secrète, Antony Cave Brown, éd. Pygmalion) tendraient à revenir sur ces conclusions.

Article détaillé : Catégorie:Verbicruciste francophone.

Mots courts

Les mots courts de moins de trois lettres sont seulement tolérés dans les mots croisés francophones.

Une lettre

Une des grilles les plus amusantes de Georges Perec ne contient qu'une case, avec pour définitions :

  • Horizontalement : Voyelle
  • Verticalement : Consonne
    • Solution : i. (i est considérée linguistiquement comme une semi-consonne dans des mots comme « fiole » ou « adieu ». On appelle ce son i-consonne, ou yod).

Io

Le mot « Io » rend de très grands services aux verbicrucistes ; aussi s'efforcent-ils, pour éviter de lasser les cruciverbistes, d'en varier le plus possible les définitions. Voici par exemple les vingt-huit définitions qu'en a données Georges Perec :

  1. A vu pis
  2. A fini sur le plancher
  3. Victime de la traite des blanches
  4. Aurait pu faire meuh
  5. N'a pas aimé sa nouvelle robe
  6. Si elle avait été espagnole elle aurait massacré le français
  7. Aurait pu faire son beurre
  8. Aurait pu faire carrière dans un beuglant
  9. Ah, la vache !
  10. A été mise à l'Argus...
  11. Cœur de lion
  12. 2 sur 5
  13. On l'a envoyée paître
  14. A fini sur le pré
  15. Se termine avec brio
  16. S'en est mis plein la panse
  17. Eut la tête près du bonnet
  18. Pratiqua l'amour vache
  19. On lui a fait une vacherie
  20. S'est trouvée toute bête
  21. On lui a fait les cornes
  22. Morceau de brioche
  23. En voiture mais en marche arrière
  24. Voyelles
  25. Une rouge et une bleue (1)
  26. Aurait dû ruminer sa vengeance
  27. Ça lui a fait un effet bœuf
  28. Fut mis en taure
  29. Prêtresse en sabots

(1) allusion au poème Voyelles d'Arthur Rimbaud (I rouge et O bleu).

Et Michel Laclos renchérit :

  1. Un premier cas de vache folle (de rage)

Communes en deux lettres

Les villes d'Eu, Is-sur-Tille et Ay sont fréquemment citées, mais Is-en-Bassigny, semble être ignoré des verbicrucistes.

Records

  • Grille record sans case noire établie en 2004 par J.C. Meyrignac
    La plus grande grille sans case noire - Pendant longtemps, une grille remarquable de 7x7 établie par Gabriel Raymond en 1989 et publiée dans le Nouvel Observateur en 1994 a détenu le record des mots croisés sans case noire. Elle figure d'ailleurs dans l'édition 2000 du Livre Guinness des records. Mais avec l'avènement des microordinateurs très puissants et la sagacité de certains, celui-ci a été battu plusieurs fois. Jean-Charles Meyrignac détient actuellement le record, établi en mai 2004, de la plus grande grille ne comportant aucune case noire : une grille 8x9 de 72 cases reproduite ci-contre.[5].

    Des grilles 9x9 ont été découvertes, deux en 1996 par Laurent Bartholdi [6] et trois en 2007 par Brice Allenbrand [7] mais elles sont toutes symétriques : les mots verticaux se retrouvant à l'horizontale, ce sont en fait des mots carrés.
  • La plus grande grille - René Lenghart de Cartignies, dans le département du Nord, a mis en chantier le 16 août 1987 un mots croisés géant et l'a achevé le 22 mai 1989. Celui-ci comporte 129 600 cases, 37 601 définitions et couvre 3,46 m2[9]

Autres jeux de lettres

Dans la même catégorie de jeux, on peut citer :

Notes et références

Voir aussi

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Voir « mots croisés » sur le Wiktionnaire.



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