- Montigné-le-Brillant
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Montigné-le-Brillant Administration Pays France Région Pays de la Loire Département Mayenne Arrondissement Laval Canton Saint-Berthevin Code commune 53157 Code postal 53970 Maire
Mandat en coursMichel Peigner
2008-2014Intercommunalité Laval Agglomération Démographie Population 1 264 hab. (2008) Densité 70 hab./km² Gentilé Montignéen Géographie Coordonnées Altitudes mini. 47 m — maxi. 117 m Superficie 18,05 km2 Montigné-le-Brillant est une commune française, située dans le département de la Mayenne et la région Pays de la Loire.
Sommaire
Géographie
Montigné-le-Brillant se trouve en Mayenne, à environ 10 km de Laval et à 5 km de L'Huisserie. Appartenant au Massif armoricain, le bourg est relativement accidenté. Il se situe sur la colline (Mont-Igné) située au-dessus des vallées du Vicoin et de la Paillardière, dont la confluence correspond au point le plus bas de la commune. L’altitude varie d’une vingtaine de mètres entre la partie la plus haute du bourg (nord et nord-ouest, avec notamment le château du Verger et l’église) et la partie la plus basse (sud et sud-est). La topographie du centre bourg a été fortement modifiée lors de la construction du lotissement dans les années 1970. L’abaissement du sol de trois mètres au pied de l’église nécessite la construction d'un long mur en béton.
Histoire
La naissance du village débute par l’établissement d’une première chapelle qui deviendra par la suite l’église Saint-Georges.
À la fin du XIe siècle, Montigné est une châtellenie dépendant de Laval. La construction successive du Verger, à l’origine un véritable château fort, puis du presbytère (aujourd’hui la mairie) ancre définitivement le futur centre du village.
Le 11 janvier 1871 le ballon monté Kepler s'envole de la gare d'Orléans à Paris alors assiégé par les prussiens et termine sa course à Montigné-le-Brillant après avoir parcouru 283 kilomètres[1].
Le développement d’habitats privés de part et d’autre de ces édifices dessine progressivement une rue, aujourd’hui rue des Écoles. Derrière la partie est de l’église est établi un grand parc, propriété du clergé.
Celui-ci se développera jusqu’au début du XXe siècle, date à laquelle les immenses châtaigniers de trente mètres sont remplacés par un verger. Le reste de l’église est entouré du cimetière. Le long de la rue des Écoles s’établit quelque temps auparavant le manoir des religieuses. Une rue est tracée en partie haute du verger, qui mène jusqu’aux habitations à l’est, emplacement de la future gare qui sera construite à la fin du XIXe siècle. À cette époque, le gisement de charbon commence à être exploité. La commune est alors desservie par le chemin de fer. Durant cette période, on creuse jusqu’à 218 mètres de profondeur. En 1921, la société abandonne la mine de charbon. Le développement démographique et économique de la commune sont ralentis. On comptait jusqu’alors une usine de colle une carrière, et sept moulins.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité ? 1992 André Landais - - 1992 mars 2001 Jean-François Doreau - - mars 2001 en cours Michel Peigner[2] Sans étiquette Directeur de l’Adasea Démographie
La commune rassemblait 1 088 habitants en 1999, puis 1 250 en 2004 (enquête quinquennale Insee) sur un territoire de 18,05 km².
Évolution démographique
(Source : Insee[3])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 601 559 616 825 1 038 1 088 1 256 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Équipements, activités
L’offre de commerces et de services est plutôt limitée (boulangerie, coiffeur, médecin, taxidermiste, bar-restaurant, magasin agricole, garage), à cause de la proximité de Laval. L’activité artisanale est peu développée : menuisier-ébéniste, plomberie-chauffagiste, entreprise de travaux publics et agricoles, une entreprise de maintenance et de composites, une entreprise de conception en mécanique industrielle, un transporteur et une entreprise de conception en mécanique industrielle. Les commerces et les services sont répartis dans la partie sud-ouest de la zone urbaine, de part et d’autre de la RD283, dans les secteurs d’habitat traditionnel. En extrémité de la zone d’extension urbaine (le lotissement Les Vallées 2) située au nord du bourg le long de la route départementale, on note la présence d’une zone d’activités de 1,5 ha. Cette zone est reliée au lotissement résidentiel. En bordure du ruisseau de la Paillardière, au sud du centre ancien, on constate un regroupement des équipements scolaires et périscolaires avec l’école maternelle publique, l’école privée et la garderie. On trouve également dans cette zone la salle des fêtes et la mairie. Cette concentration des équipements administratifs, scolaires et socioculturels dans cette partie du bourg contribue à l’existence d’un pôle fonctionnel au sud-ouest de la zone urbanisée. Sa localisation dans le centre ancien ne favorise cependant pas son appropriation par les habitants. Toutefois, les terrains de sports et la salle associative ont été implantés au cœur du bourg, le long de la route départementale 283, ce qui crée un 2e espace d’échanges sur la zone urbaine, moins isolé et beaucoup plus perceptible que le premier.
Habitat
Le parc de logement de la commune connaît une forte augmentation depuis 25 ans : +76%. Cette forte hausse est principalement issue de la construction neuve. 32% des logements ont moins de 20 ans et 39% plus de 50 ans, d’où un parc plutôt récent. Le bâti récent s’est construit individuellement au milieu des parcelles. Les maisons s’élèvent généralement sur un rez-de-chaussée surmonté de combles.
Lieux et monuments
La commune dispose d’un patrimoine architectural intéressant : l’église Saint-Georges du Moyen Âge, les restes du château médiéval du Verger, l’ancien presbytère de 1736, les châteaux de l’Ardrier, Vauraimbault et la Villatte, édifiés respectivement au XVIIIe, XIXe et XXe siècles (1901 pour la Villatte). La majorité des moulins, bien que hors d’usage sont toujours habités. Des mines, il ne reste cependant presque rien, sinon le haut des arches des tunnels menant aux souterrains, aujourd’hui noyés dans une eau rouge vif.
Le centre du bourg est constitué de plusieurs bâtiments d’époques différentes.
L’église Saint-Georges datant du Moyen Âge. C’est un bâtiment rectangulaire à cinq travées, avec une petite chapelle au nord. En 1503, on ajoute une chapelle au sud. C’est en 1857 que l’église prend son aspect actuel, les deux chapelles sont agrandies pour constituer un transept régulier. Le clocher-porche et sa flèche en ardoise sont élevés contre la façade ouest. Le vaste espace autour de l’église était antérieurement occupé par le cimetière, déplacé au début du XXe siècle.
Les deux tours circulaires à toit en poivrière et un pavillon carré, vestiges du château du Verger construit vers 1500, situé à proximité de l’église.
L’ancien presbytère, aujourd’hui la mairie. Le bâtiment principal, construit en 1736 est situé au fond d’une cour, fermée d’un côté par un bâtiment du Verger et de l’autre par une ancienne grange transformée en salle communale. Les circulations intérieures s’organisent autour d’un large escalier circulaire d’origine en chêne massif. La juxtaposition du château du Verger, de l’église, de la mairie, de l’ancienne poste aujourd’hui maison paroissiale et de l’école (début XXe siècle) fait de cet espace un cœur de bourg éclectique et disparate.
Personnalités liées à la commune
- Marcel Duchemin (né en 1944 à Montigné-le-Brillant), cycliste.
Voir aussi
Notes et références
- Altitudes, superficie : IGN[4].
- Ballon N° 59 : « Le Kepler »
- Liste des maires de la Mayenne actualisée au 16 septembre 2009, site de la préfecture de la Mayenne, consulté le 19 septembre 2009 Réélu en 2008 :
- Insee : historique des populations par commune depuis le recensement de 1962
- [1]). Répertoire géographique des communes (
Liens externes
Catégorie :- Commune de la Mayenne
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