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Mont Kōya
Le jardin de pierres du Kongōbu-jiGéographie Altitude 1 000 m Coordonnées Administration Pays Japon Région Kansai Préfecture Wakayama Géolocalisation sur la carte : Japon
modifier Le mont Kōya (高野山, Kōya-san?) est une montagne de la préfecture de Wakayama, au Sud d'Ōsaka qui a donné son nom à un complexe de 117 temples bouddhiques.
Sommaire
Histoire
Le bonze Kūkai (空海) a installé la première communauté religieuse sur ce mont, qui allait devenir le principal centre du bouddhisme Shingon. Situé sur un plateau à 800 m d'altitude entouré de huit sommets, le premier monastère s'est développé pour devenir une ville, Kōya, possédant une université d'études religieuses et plus de cent temples offrant l'hospitalité aux nombreux pèlerins et touristes.
Les sites religieux les plus importants sont :
- L'Okuno-in (奥の院?), un immense cimetière avec près de 200 000 pierres tombales de samouraïs, de personnalités et de gens ordinaires, sous une forêt de cèdres centenaires. Au cœur du cimetière se trouve le Tōrō-dō, le temple des lanternes. On pense que 2 flammes y ont brûlé sans interruption depuis un millier d'années. A proximité du Tōrō-dō se trouve le Gobyo, le mausolée de Kūkai, devant lequel viennent se recueillir de nombreux fidèles.
- Le Kongōbu-ji (金剛峯寺?), temple à partir duquel sont gérées les affaires religieuses des 3600 temples de la secte Shingon.
- Le Garan (伽藍?) ou Danjōgaran (壇上伽藍?) est un complexe de temples qui contient plusieurs pagodes dont le Konpon Daitō (根本大塔?) qui d'après la pensée Shingon est au centre d'un mandala en forme de fleur de lotus couvrant tout le Japon.
- Le Jison-in : Même s'il est situé à une vingtaine de kilomètre au Nord des sanctuaires principaux, ce temple fait partie du complexe de temples de Kōya-san. Il a été fondé au IXe siècle pour servir de bureau administratif et de centre d'accueil pour les pèlerins. Le Jison-in est relié au centre du complexe par un chemin de pèlerinage crée par Kūkai, le Chōishimichi (町石道?, le « chemin aux bornes en pierre »). Le chemin est en effet jalonné d'une stupa à 5 niveaux tous les 108 m, distance correspondant à un chō (町, ancienne unité de longueur).
Jusqu'en 1872, l'accès au Kōya-san était interdit aux femmes.
En 2004, l'UNESCO a désigné le Mont Kōya Patrimoine mondial de l'humanité, en même temps que la plupart des sites sacrés et chemins de pèlerinage dans les monts Kii.
Tourisme
Kōya-san est accessible en prenant le funiculaire situé au terminus de la ligne de train Kōya de la société de transports Nankai Electric Railway, partant de Namba, Ôsaka. Il est aussi possible de rejoindre Kōya-san à partir de la gare de Kudoyama, sur la même ligne, en parcourant à pied les vingt kilomètres du chemin de pèlerinage partant du Jison-in.
On trouve une centaine de monastères sur le mont Kōya, dont la moitié dispose de chambres d'hôtes, appelées shukubō (宿坊?, littéralement « logement des bonzes »)[1]. On y déguste une cuisine bouddhiste végétarienne d'origine zen appelée cuisine shōjin (精進料理, shōjin ryōri?), introduite de Chine au XIIIe siècle, issue du végétarisme bouddhique[1].
Notes et références
- Japon : Initiation à la cuisine monastique », Ulysse sur LeMonde.fr, le 7 novembre 2011 Jean-Luc Toula-Breysse, «
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Kōya-san sur le site de l'UNESCO
- (en) Koyasan org
Catégories :- Sommet du Japon
- Temple bouddhiste japonais
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- Pèlerinage bouddhiste
- Patrimoine mondial au Japon
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