- Monsieur Albert (Valerian)
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Monsieur Albert (Valérian)
Monsieur Albert est un des personnages principaux de la série de bande dessinée Valérian et Laureline créée par Pierre Christin, scénariste, Jean-Claude Mézières, dessinateur et Evelyne Tran-Lê, coloriste.
Sommaire
Description
La soixantaine, cheveux blanc, portant moustache blanche et lunettes, épicurien avec un léger embonpoint toujours parfaitement contenu dans un costume trois pièces. Habitant un petit pavillon dans le Paris du XXe siècle, il y est le correspondant de Galaxity. Homme délicieux, bon vivant, ayant de l’entregent et rempli de bon sens pratique, il sait organiser des rencontres utiles. Il aide Valérian et Laureline dans toutes leurs aventures terrestres et les accompagnera aussi dans quelques négociations planétaires ou cosmiques.
Création
Monsieur Albert a été créé dans l'album Métro Chatelet direction Cassiopée et est l'un des personnages centraux du diptyque.
Évolution
Monsieur Albert n'a évolué ni dans sa personnalité ni dans son apparence.
Apparition et citation
Monsieur Albert apparait dans les sept albums suivants :
Métro Châtelet direction Cassiopée et Brooklyn station terminus cosmos
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Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.
Nous sommes en 1980 à Paris, Monsieur Albert enquête pour donner toutes informations utiles à Valérian, il nous est d’abord présenté comme une personne qui sait prendre le temps de vivre : « Tss, tss, pas d’énervement. C’est l’heure … voyons … d’un petit beaujolais nouveau peut être … »[1], à la différence de Valérian particulièrement impatient : « Eh bien, il n’y a pas de quoi s’affoler. Encore que le blanc sec, ça rende trop nerveux à mon avis … »[1]. C’est aussi un bon vivant réaliste, alors qu’il se délecte de profiteroles au chocolat : « À propos, c’est toujours bien vous qui transmettez les notes de frais à Galaxity ? »[2]
Même s’il utilise des méthodes archaïques, il ne manque pas de résultats: « Et mes chers pigeons-voyageurs, bien commodes eux aussi »[3], car il sait trouver des informations auprès de vieilles connaissances, comme Abraham Chatelard, philosophe des sciences et des mythes, avec lequel il ne manque pas de philosopher : « Contra sensus ab sensibus repugnat »[4]
Monsieur Albert ne manque pas d’à-propos pour sortir Valérian d’une situation compromettante : « Ce jeune homme est mon neveu … gentil garçon, mais un peu demeuré … il adore les jouets de science-fiction, les déguisements de cosmonautes et toutes ces bêtises … »[5]
À New York, Monsieur Albert, accompagné de Valérian, est attendu à l’aéroport par un autre de ses vieux amis, Schlomo Meilshem, l’un des meilleurs spécialistes mondiaux de la Kabbale et alors que celui-ci les invite à son domicile : « Mmm … je parie qu’il y aura de la carpe farcie … »[6]
Après que Laureline ait mis fin à la manœuvre de déstabilisation et que Valérian rentre à Galaxity l’avant-dernier mot de la fin sera pour Monsieur Albert : « Cela dit, j’ai peut être sous-estimé la profondeur de ce charmant garçon. »[7]
Les Spectres d'Inverloch et Les Foudres d'Hypsis
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Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.
Nous sommes en 1985, comme tous les autres personnages de cette histoire, Monsieur Albert essaye de rejoindre l’Écosse dans une Angleterre en déliquescence. Rien ne fonctionne, tout le monde fait grève, pas de breakfast, pas de taxi, pas d’avion, juste un train problématique et dans un compartiment deux vieilles Anglaises so british : « Un bonbon de chez Fortnum and Mason ? Je vois que certains bastions de la vieille Angleterre résistent encore vaillamment ! »[8]
Après un long voyage, enfin arrivé à Inverloch, alors que tout le monde accueille Valérian : « Ah, Monsieur Valérian, venez donc vous joindre à nous … cet excellent bordeaux va vous faire oublier les rigueurs de votre voyage tout comme il l’a fait pour moi ! »[9] et alors que le superintendant du SST apparaît tel un spectre par le relais temporel : « Jolie idée, mélangeant habilement science et folklore … »[10]
Le lendemain enfin un breakfast : « Du haddock poché ? C’est une idée intéressante ça … »[11]. Plus tard, sur le Crosswinds, le bateau météorologique du Commandant Patrick Fitzgerald Merrywhistle ce sont les informations recueillies par Monsieur Albert qui permettent la découverte du navire d’Hypsis : «Allons consulter mes documents à la salle de réunion, voulez-vous ? »[12]. Et alors que le bateau météo coule : « Moi qui suis avant tout un homme de cabinet … je trouve la vie un peu agitée pour mon goût, depuis que je vous connais chère Laureline ! »[13] et enfin à bord de l’astronef de Valérian et Laureline au moment de faire de multiples sauts temporels : « Je ne peux pas dire que j’ai eu ce genre d’expérience mais ma vieille 4CV Renault m’a appris à résister aux amortisseurs affaiblis. »[14].
Enfin sur Hypsis, c’est encore Monsieur Albert, aidé par Lord Basil Seal, qui négocie face à la Trinité d'Hypsis et c’est avec une grande logique qu’il démontre l'inanité d’un cataclysme terrestre : « Si vous organisez ce cataclysme préventif dont est sorti jadis Galaxity, il vous faudra tout recommencer puisque les mêmes causes reproduiront les mêmes effets ! cela fera très mauvaise impression sur vos collègues … »[15].
De retour à Inverloch alors que tous attendent Valérian pour une partie de croquet, l’avant-dernier mot est encore pour monsieur Albert : « En forme, Monsieur Valérian ? Cela va vous ouvrir l’appétit pour le coq de bruyère ! »[16].
Sur les frontières
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Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.
En 1988, alors que Valérian vient de réussir à contrer un accident nucléaire en URSS à la frontière finlandaise et qu’il se décontamine dans l’eau glaciale d’un lac Monsieur Albert lui propose : « Un petit smørebrod au saumon avec une goutte d’aquavit pour vous requinquer, cher ami ? »[17]
Après un long trajet en voiture, avant un voyage en hydravion, Monsieur Albert par une nuit splendide : « Vous rendez-vous compte que nous sommes presque au Cap Nord ? La vie est vraiment intéressante pour un retraité comme moi lorsqu’il voyage avec vous ! »[18]
Par 40°C à l’ombre, à la terrasse du café Pigalle d’une petit oasis du sud tunisien Monsieur Albert toujours aussi pratique : « C’est le moment pour une boisson fraîche légèrement alcoolisée, mais sans plus. »[19]
De nouveau, un trajet en hélicoptère, en avion, en voiture aux États-Unis à la frontière mexicaine et de nouveau l’avion pour Hong Kong : « Eh bien, voilà un voyage organisé où on ne chôme pas ! »[20]
De retour à Inverloch avant la séparation de Valérian et de Monsieur Albert : « L’hospitalité de Lord et Lady Seal est toujours aussi merveilleuse mais la cuisine est un peu fatigante, steak and kidney pie tous les jours en ce moment ! »[21]
Les Armes vivantes
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Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.
Après une expédition mouvementée sur la planète Blopik pour ne pas livrer une arme vivante, le Schniarfeur de Blomn, Valérian et Laureline n’ont pas d’autre choix que de revenir sur la Terre du XXe siècle. Après un atterrissage mouvementé en Russie, Monsieur Albert assiste à la première représentation des artistes revenus avec Valérian et Laureline de Blopik : « Merveilleux spectacle ma petite Laureline. Vous ne pouviez pas mieux tomber qu’en Russie ! … Les gens du cirque de Moscou sont ravis. Une tournée mondiale est prévue … c’est un triomphe. … Un peu de vodka ? … Une cuillère de caviar en amuse-gueule pendant qu’il en reste ? »[22]
Par des temps incertains
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Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.
En 2001, Valérian et Laureline de retour à Paris à l’appel de Monsieur Albert qui en 21 ans a modernisé ses méthodes de travail à l’exception de ses pigeons voyageurs : « Eh oui, car si les moyens de communication ont fait des progrès, l’espionnage électronique aussi. Alors, inutile de moderniser mon colombier. »[23]
Une nouvelle négociation s’engage avec la Trinité d’Hypsis et c’est Monsieur Albert qui règle les détails du contrat : « Monsieur Valérian, nous allons pouvoir relire ce qui a été écrit pour aboutir à un accord satisfaisant toutes les parties. »[24]
Scènes et anecdotes
Trois séquences mettant en scène Monsieur Albert peuvent être distinguées dans les trois albums suivants :
Métro Châtelet direction Cassiopée
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Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.
Monsieur Albert invite Valérian dans son pavillon de la banlieue parisienne[25] et Jean-Claude Mézières dessine un intérieur bien caractérisé.[26] Valérian : « C’est … euh … coquet chez vous … » Monsieur Albert : « N’est-ce pas ? Pratique aussi pour le travail, suivez-moi … » et Valérian découvre, une entrée encombrée de piles de dossiers, une bibliothèque envahie de toutes sortes de classeurs et livres avec des fils tendus entre les murs pour y épingler la documentation, un bureau avec une table de travail sur laquelle trône un verre de vin à moitié vide, une assiette et des couverts et une boîte pour minet au milieu d’un amoncellement de dossiers, un cagibi rempli de matériel de radioamateur refuge pour les chats, une chambre au lit défait où la presse quotidienne règne en maître et un jardin refuge de pigeons voyageurs. Toute cette scène étonnante est en opposition avec la personnalité de Monsieur Albert, homme apparemment bien informé et bien organisé, amateur de repas gastronomiques.
Les Spectres d'Inverloch
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Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.
Monsieur Albert réussit, malgré la grève générale, à prendre un train InterCity pour le nord de la Grande-Bretagne pour se rendre à Inverloch. Il trouve une place dans un compartiment de première classe où sont déjà installée deux Anglaises, Gladys et Priscillia, qui sont à elles seules la caricature de toute la vielle Angleterre : « For God’s sake, Priscillia, pas de jérémiades ! que penserait votre époux, feu Major Hewlett-Byrnes ? nous avons bien surmonté la guerre ! … et notre pays en a vu d’autre, n’est-il pas vrai cher Monsieur … ». Tout y passe, les bonbons de chez Fortnum and Mason, le porto hors d’âge de chez Harrods et le traditionnel tea time dans une scène charmante.[27]
Les Foudres d'Hypsis
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Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.
Dans le vaisseau spatial de Valérian et Laureline à la poursuite du faux trois mats Hvexdet mais vrai astronef d’Hypsis, malgré les sauts temporels Monsieur Albert prépare un frichti du XXe siècle, pour ceux qui ont encore le courage de manger et cela dans une cuisine du XXVIIIe. Ce merveilleux anachronisme est bien rendu dans la première case de chacune des planches[28]. Même un Écossais comme Lord Basil Seal apprécie : « Mmm … J’avais entendu parler de vos talents de cordon bleu Monsieur Albert » ou un glapum’tien comme Ralp : « Délicieux, … ».
Notes et références
- ↑ a et b Métro Châtelet planche 7A
- ↑ Métro Châtelet planche 17B
- ↑ Métro Châtelet planche 37A
- ↑ Métro Chatelet planche 39B
- ↑ Métro Chatelet planche 14A
- ↑ Brooklyn station planche 25B
- ↑ Brooklyn station planche 46A
- ↑ Les spectres d'Inverloch planche 15A
- ↑ Les spectres d'Inverloch planche 41B
- ↑ Les spectres d'Inverloch planche 44A
- ↑ Les foudres d'Hypsis planche 1B
- ↑ Les foudres d'Hypsis planche 18A
- ↑ Les foudres d'Hypsis planche 26C
- ↑ Les foudres d'Hypsis planche 31A
- ↑ Les foudres d'Hypsis planche 44B
- ↑ Les foudres d'Hypsis planche 46B
- ↑ planche 25B
- ↑ planche 27A
- ↑ planche 29A
- ↑ planche 42B
- ↑ planche 50A
- ↑ planches 52B, 53A et 53B
- ↑ planche 25A
- ↑ planche 51B
- ↑ planches 36B, 37A et 37B
- ↑ Voir la même scène dans Par des temps incertains, planches 23B, 24A, 24B, 25A, 25B, 26A et 26B
- ↑ planches 14B, 15A, 15B et 16A
- ↑ planches 29B et 32A
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