- Mohammed al-Guerbouzi
-
Mohammed al-Guerbouzi est soupçonné d'être un terroriste islamiste d'origine marocaine. Il vit depuis les années 1980, au nord-ouest de Londres et a obtenu la nationalité britannique, avec sa femme et ses six enfants.
Sommaire
Biographie
Il est l'un des chefs du Groupe islamique combattant marocain (GICM), auquel sont imputés les attentats du 16 mai 2003 à Casablanca (Maroc), où il a été condamné par contumace à vingt ans de prison[1]. Selon les révélations de Noureddine Nfiâle, un djihadiste condamné à vingt ans de prison pour avoir participé à l'organisation des attentats de Casablanca, al-Guerbouzi est le premier recruteur des membres du GICM et le coordinateur principal entre ses cellules en Europe, il disposerait d'une cellule dormante au Canada et de quatre autres en Europe (France, Italie, Belgique et Grande-Bretagne).
Il serait aussi impliqué dans les attentats du 11 mars 2004 à Madrid. Selon la police espagnole, le Marocain Jamal Zougam, considéré comme l'un des principaux exécutants des attentats, avait appelé à plusieurs reprises des numéros de téléphone fixe et portable appartenant à al-Guerbouzi.
Des médias britanniques l'on aussi impliqué dans les attentats du 7 juillet 2005 à Londres, ce que la police de ce pays qualifie pour le moment de « spéculation »[2]. Cependant, le 10 juillet 2005, il a déclaré sur Al-Jazira ne pas être en fuite, affirmant :
« Les autorités britanniques savent parfaitement où je me trouve. Je démens formellement les accusations de la presse concernant mon implication dans des actes de terrorisme à Londres ou à Madrid. Il s'agit de fausses accusations répandues par les autorités marocaines. »
Une demande d'extradition est formulée par le Maroc, mais risquant la peine de mort dans ce pays, les autorités britanniques s'y sont refusé[3]
Selon le quotidien britannique The Independent, il serait lié au prédicateur islamiste radical palestinien Abou Qatada, installé à Londres et considéré comme le chef spirituel d'Al-Qaida en Europe, actuellement assigné à résidence, après deux ans et demi de détention dans la prison de haute sécurité de Belmarsh.
Notes et références
- (fr) 9 juin 2008, « Attentats du 16 mai 2003 Casablanca (Maroc) : ouverture du procès devant la cour d'appel de Paris » sur http://www.sos-attentats.org, SOS Attentats, 9 juin 2008. Consulté le 11 octobre 2009
- Haribou Bangré, « Attentats de Londres : la presse soupçonne un Marocain », dans Afrik, 11 juillet 2005 [texte intégral]
- (fr)Tahar Abou El Farah, « Extraditions. Le Maroc derrière ses criminels » sur http://www.yabiladi.com, 22 octobre 2008. Consulté le 11 octobre 2009
Voir aussi
Article connexe
Catégories :- Britannique condamné pour crime
- Marocain condamné pour crime
- Personne condamnée pour activités terroristes
- Membre d'une faction armée islamiste
Wikimedia Foundation. 2010.