- Antoine Coëffier de Ruzé d'Effiat
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Antoine Coëffier de Ruzé d'Effiat, marquis d'Effiat, né à Effiat en 1581, décédé le 27 juillet 1632 à Lutzelstein, est un maréchal de France.
Sommaire
Biographie
Antoine Coeffier est le petit-neveu de Mathieu Reuzé ou Ruzé, mort en 1613, qui avait la charge de Grand Maistre, Superintendant et Général réformateur sur le fait des mines et minières du Royaume de France.
Mathieu Ruzé, sans héritier direct, lègue sa fortune et obtient le transfert de sa charge à Antoine Coeffier, sous réserve que celui-ci porte son nom et prenne ses armes.
En 1616, il est premier écuyer de Louis XIII et entre au Conseil du roi en même temps que Richelieu, qui le fait envoyer en Angleterre en 1624 comme ambassadeur extraordinaire pour négocier le mariage d'Henriette de France avec le prince de Galles, (depuis Charles Ier d'Angleterre).
Grâce à l'appui du cardinal, il devient le 9 juin 1626 surintendant des Finances et se distingue en 1627 et 1628 lors du siège de La Rochelle.
En 1629, il est nommé grand maître de l'artillerie de France.
Lors de la campagne d'Italie en 1630, il est dépêché à l'armée fin juillet en qualité de lieutenant-général : il se signale aux batailles de Veillane et de Carignan.
Il est fait maréchal de France en janvier 1631. En 1632, nommé commandant de l'armée envoyée afin de secourir l'électeur de Trèves, il meurt d'une fièvre inflammatoire en Alsace, à Lutzelstein (ou La Petite-Pierre).
Le marquis d'Effiat était le père de Cinq-Mars.
Il laisse des Mémoires sur les guerres et les affaires du temps, imprimées en 1622. Il agrandit et embellit le château d'Effiat, rebâtit le bourg d'Effiat, et y fonde un hospice et un collège d'oratoriens.
Il s'est également occupé des affaires minières du royaume, faisant prendre en 1626 un édit sur les mines de fer, avec pour objectif d'inciter la réouverture des mines abandonnées grâce à une simplification des contraintes administratives qui pesaient sur les exploitants.
Titulature
Marquis d'Effiat, de Longjumeau, de Chilly et baron de Massy : ses trois derniers titres ont été portés par son petit-neveu, le duc de la Meilleraye, époux d'Hortense Mancini, une des nièces de Mazarin, et sont aujourd'hui portés par le descendant de Louise d'Aumont (1756-1829), princesse de Monaco par mariage, le prince Albert II de Monaco.
Armoiries
Figure Nom du prince et blasonnement
De gueules, au chevron fascé-ondé d'argent et d'azur de six pièces, acc. de trois lions d'or. (armes de Mathieu Ruzé, reprises par Antoine Coëffier)[1],[2]
Notes et références
- Michel Popoff et préface d'Hervé Pinoteau, Armorial de l'Ordre du Saint-Esprit : d'après l'œuvre du père Anselme et ses continuateurs, Paris, Le Léopard d'or, 1996, 204 p. (ISBN 2-86377-140-X)
- Johannes Baptist Rietstap, Armorial général : contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe : précédé d'un dictionnaire des termes du blason, G.B. van Goor, 1861, 1171 p. [lire en ligne (page consultée le 16 nov. 2009)], et ses Compléments sur www.euraldic.com
Source
- Dictionnaire de la Noblesse, François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois, T.5, La Veuve Duchesne, Paris, 1772.
- Nobiliaire d'Auvergne, Jean-Baptiste Bouillet, t.2, Perol, Clermont-Ferrand, 1847.
Précédé par Antoine Coëffier de Ruzé d'Effiat Suivi par Jean Bochart
et
Michel de MarillacSurintendant
des financesClaude de Bullion Catégories :- Maréchal de France
- Naissance en 1581
- Décès en 1632
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