- Marie-Caroline de Bourbon-Siciles
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Marie Caroline de Bourbon-Siciles
Marie-Caroline Auguste de Bourbon, princesse des Deux-Siciles et, par son mariage, duchesse d'Aumale, est née à Vienne, en Autriche, le 26 avril 1822 et décédée à Twickenham, au Royaume-Uni, en 1869. C'est une personnalité de la Monarchie de Juillet.
Sommaire
Famille
Marie-Caroline est l'unique fille survivante des quatre enfants de Léopold de Bourbon-Siciles (1790-1851), prince des Deux-Siciles et prince de Salerne, et de son épouse et nièce l'archiduchesse Clémentine d'Autriche (1798-1881)[1].
Par son père, elle est l'une des petite-fille du roi Ferdinand Ier des Deux-Siciles (1751-1825) et de la reine Marie-Caroline d'Autriche tandis que, par sa mère, elle a pour grand-père l'empereur François Ier d'Autriche (1752-1814).
En 1844, la princesse épouse Henri d'Orléans (1822-1897), duc d'Aumale. Fils du roi Louis-Philippe Ier (1773-1850) et de son épouse la reine Marie-Amélie des Deux-Siciles (1782-1866), le jeune homme est donc le cousin germain de Marie-Caroline.
Le couple conçoit plusieurs enfants mais beaucoup meurent en bas âge et seuls deux survivent :
- Louis-Philippe Marie Léopold (né à Saint-Cloud le 15 novembre 1845 - mort de typhoïde à Sydney le 24 mai 1866), prince de Condé
- François Louis Philippe Marie (né à Twickenham le 5 janvier 1854 - mort à Paris le 25 juillet 1872, « duc de Guise ».
Biographie
Après la révolution de février 1848, le duc et la duchesse d'Aumale s'établissent en Angleterre et ne tardent pas à y acheter une demeure, Orleans House, près de Twickenham. L'amitié qui lie Marie-Caroline à la reine Victoria facilite alors l'exil des Orléans.
La princesse de Salerne , veuve en 1851, les y rejoint.
Après la mort de son fils aîné en 1866, Marie-Caroline reste inconsolable. Elle n'en accueille pas moins chaleureusement la duchesse Sophie-Charlotte en Bavière qui vient d'épouser en 1868 son neveu, le duc d'Alençon et avec qui elle se liera d'amitié. La jeune femme, enceinte, étant dépressive, le couple Aumale prête aux jeunes mariés leur demeure de Palerme.
Atteinte de tuberculose, elle s'éteint en exil en 1869, sans avoir revu la France. Elle est alors âgée de seulement quarante-cinq ans. De tous ses enfants, victimes de la consanguinité[réf. nécessaire], il ne lui reste qu'un fils de 15 ans qui la suit dans la tombe trois ans plus tard.
Le duc et la duchesse d'Aumale ont vécu un amour réciproque qui ne s'est jamais démenti. Une fois son épouse morte, le prince refuse de se remarier. Il meurt d'une crise cardiaque en apprenant le décès dans des circonstances tragiques de sa nièce, la duchesse d'Alençon.
Bibliographie
- Bernard Mathieu et André Devèche, Tableau généalogique de la Maison de Bourbon, Éditions de La Tournelle, 1984.
- Éric Woerth, Le duc d'Aumale : L'étonnant destin d'un prince collectionneur , L'Archipel, juin 2006 (ISBN 2-84187-839-2)
Notes et références
- ↑ Clémentine est la fille de Marie-Thérèse de Bourbon-Siciles (1772-1807), elle-même sœur du prince de Salerne
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