- Manuel Aeschlimann
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Manuel Aeschlimann Parlementaire français Date de naissance 22 octobre 1964 Mandat Député Début du mandat 19 juin 2002 Circonscription 2e circonscription des Hauts-de-Seine Groupe parlementaire UMP Ve République modifier Manuel Aeschlimann, né le 22 octobre 1964 à Asnières-sur-Seine (Seine), est un homme politique français, maire d'Asnières-sur-Seine de 1999 à 2008 et député de la 2e circonscription des Hauts-de-Seine depuis 2002.
Sommaire
Biographie
Jeunesse et formation
Élève de Sainte-Croix de Neuilly, il suit des études de droit à Assas, et obtient une maîtrise de droit privé et un DEA de science politique et de droit public.
Chargé de conférence à Assas, il devient maître de conférence à l'Institut d'études politiques de Paris[1], spécialiste de la stratégie électorale, jusqu'en 2007.
Carrière politique
Maire d'Asnières-sur-Seine
Militant au RPR à partir de 1987, il entre au conseil municipal d'Asnières-sur-Seine à l'âge de 25 ans, puis est nommé premier adjoint au maire. Mais en 1992, il se désolidarise de l'équipe municipale, ce qui entraîne son exclusion du RPR. Il se présente alors, la même année, aux cantonales sous l'étiquette Génération écologie, mais est également exclu de ce mouvement[réf. nécessaire]. De 1994 à 1999, il est premier adjoint divers droite au maire d'Asnières-sur-Seine. Membre du conseil général des Hauts-de-Seine, il en préside en 1994 la commission de la culture, de la jeunesse et des sports, et devient président du Rassemblement national des élus locaux pour la sécurité. Il est élu maire UDF d'Asnières-sur-Seine en janvier 1999 en remplacement de Jean-Frantz Taittinger. Il entre à l'UMP à sa création, en 2002.
En 2006, une enquête est ouverte par la brigade de répression de la délinquance économique (BRDE), concernant des listes électorales (environ 30 000 noms) qui auraient été triées par origine ethnique à la mairie d'Asnières. Manuel Aeschlimann dénonce l'ouverture d'une enquête à trois semaines des élections. Il affirme par ailleurs que tous les fichiers de la Mairie ont fait l'objet d'une déclaration auprès de la CNIL[2].
Début décembre 2007, la presse publie un rapport de la chambre régionale des Comptes d'Île-de-France. Ce document met en cause plusieurs aspects de la gestion de la mairie d'Asnières-sur-Seine, comme des faiblesses fiscales et un lourd endettement, une consommation excessive de carburant pour les véhicules de la mairie, « des honoraires d'avocats somptuaires », la « nomination irrégulière d'un cadre technique », la gestion de la construction d'un parking, ou encore un « conflit d'intérêts » de son adjoint dans des opérations immobilières[3],[4].
En vue du second tour de l'élection municipale de 2008, les listes du Parti socialiste, du MoDem et divers droite fusionnent. Cette union, emmenée par Sébastien Pietrasanta, remporte le scrutin avec 51,87 % des voix contre 48,13 % à la liste de la majorité conduite par Manuel Aeschlimann, arrivée en tête du premier tour[5].
Le 13 mars 2009, il est condamné en première instance à 18 mois de prison avec sursis, quatre ans d'inéligibilité et 20 000 euros d'amende pour favoritisme dans l'attribution d'un marché public en 1998[6]. Le 21 janvier 2011, la Cour d'Appel de Versailles a confirmé la peine prononcée en première instance, l'inéligibilité étant réduite à un an[7].
Député des Hauts-de-Seine
Il est élu député le 16 juin 2002, dans la 2e circonscription des Hauts-de-Seine, en obtenant 63,63 % des voix au second tour face au socialiste Dominique Riera[8]. Durant la XIIe législature, il est membre de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République et des groupes d'études parlementaire sur l'amiante, le cancer et la modernisation de la vie politique française. Chaque année, il sera rapporteur pour avis sur le budget des collectivités territoriales dans le cadre des lois de finance annuelles.
Il cosigne des propositions de loi, notamment en matière de sécurité, dont celle visant à inciter à la remise en état des biens dégradés par les auteurs de graffitis[9], ou celle visant à renforcer les mesures prises à l'encontre des personnes coupables de mauvais traitements sur les personnes âgées[10].
Le 17 juin 2007, Manuel Aeschlimann est réélu avec 56,19 % des suffrages pour la XIIIe législature, face à Michèle Etcheberry[11]. Sa suppléante est Caroline Coblentz.
Fonctions politiques à l'UMP
Manuel Aeschlimann devient conseiller technique de Nicolas Sarkozy en juillet 2005, après avoir créé et présidé la commission du suivi de l'opinion publique à l'Union pour un mouvement populaire. À ce titre il met en garde l'UMP, à travers des sondages ciblés, sur une possible victoire du non au référendum sur la constitution européenne[12].
Détails des mandats et fonctions politiques
Mandats nationaux
- Depuis le 19 juin 2002 : député des Hauts-de-Seine
Mandats locaux
- 20 mars 1989 - 19 janvier 1999 : conseiller municipal d'Asnières-sur-Seine
- 28 mars 1994 - 25 juin 2002 : conseiller général des Hauts-de-Seine
- 19 janvier 1999 - 22 mars 2008 : maire d'Asnières-sur-Seine
- Depuis le 22 mars 2008 : conseiller municipal d'Asnières-sur-Seine
Pour approfondir
Bibliographie
- Frédéric Charpier, Nicolas Sarkozy, enquête sur un homme de pouvoir, éd. Presses de la Cité, 2006, (ISBN 2-258-06880-0), p. 239 et s.
Liens externes
Notes et références
- « Biographie » sur le site officiel de Manuel Aeschlimann
- « Levée de boucliers autour des fichiers ethniques », Le Parisien, 22 mai 2007.
- Le Parisien, 3 décembre 2007. Marisa Faion, « La chambre régionale des comptes épingle Manuel Aeschlimann »,
- « Le rapport qui épingle Manuel Aeschlimann », Le Nouvel Observateur, 3 et 4 décembre 2007.
- résultats à Asnières-sur-Seine, sur le site du Figaro. Élections municipales de 2008 -
- « Prison avec sursis et inéligibilité pour le député Manuel Aeschlimann », Le Monde, 13 mars 2009.
- « Favoritisme : 18 mois avec sursis, un an d'inéligibilité pour le député UMP Aeschlimann », AFP, 21 janvier 2011.
- résultats dans la 2e circonscription des Hauts-de-Seine, sur le site du ministère de l'Intérieur. Élections législatives de 2002 -
- « Proposition de loi visant à inciter à la remise en état des biens dégradés par les auteurs de graffitis »
- « Proposition de loi visant à renforcer les mesures prises l'encontre des personnes coupables de mauvais traitements sur les personnes âgées »
- résultats dans la 2e circonscription des Hauts-de-Seine, sur le site du ministère de l'Intérieur. Élections législatives de 2007 -
- « Copé recrute une jeune garde pour “coacher” les députés UMP », Le Figaro
Catégories :- Député des Hauts-de-Seine
- Ancien conseiller général des Hauts-de-Seine
- Ancien maire des Hauts-de-Seine
- Personnalité du Rassemblement pour la République
- Personnalité de Génération écologie
- Personnalité de l'Union pour un mouvement populaire
- Enseignant à l'Institut d'études politiques de Paris
- Personnalité politique condamnée lors d'une affaire politico-financière
- Étudiant de l'université Paris II
- Naissance en 1964
- Naissance à Asnières-sur-Seine
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