- Maison de Ficquelmont
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Famille de Ficquelmont
Sommaire
Comtes de Ficquelmont
Famille de vieille et illustre noblesse lorraine (Chevaux de lorraine).
Issue du lieu dit de Ficquelmont en Meurthe-et-Moselle. Ses armoiries sont blasonnées: d'or à trois pals alésés, abaissés et fichés de gueules, surmontés d'un loup passant de sable.
Princes lorrains
La famille figure au nombre des derniers descendants capétiens La Descendance Capétienne — Recensement de tous les descendants d'Hugues Capet dont la filiation est encore représentée en 2009 et s'enorgueillit d'être l'une des plus anciennes familles de noblesse connue (IXe siècle), soit aux origines de l'Empire caroligien. Ses membres, titrés comtes de Ficquelmont, de Parroy, de Champcourt, de Bathlémont, chevaliers immémoriaux et barons de Lorraine occupérent les plus prestigieuses charges du duché et fournirent également des hauts dignitaires de l'Ordre de Malte, de l'Ordre de la Toison d'Or et des chefs de guerre au service de la France. Après l'union de François III de Lorraine et de Marie-Thérèse d'Autriche, ils servirent les Habsbourg. Au traité de Vienne (1737) la Lorraine entre dans le giron de la couronne de France et les Ficquelmont, au même titre que les principales famille de la haute noblesse lorraine, obtinrent une dispense royale afin de servir et résider à leur guise en France ou dans l'Empire.
Princes Français et Autrichiens
Leur choix est résolument français, le comte Charles-Henri fait recevoir chacun de ses enfants aux Honneurs de la Cour de Versailles, mais la Révolution française les frappe durement. Une partie de la famille reste en France et subis la Terreur (plusieurs décapitations documentées[1]), une autre émigre tout naturellement en Autriche où elle conserve biens et attaches. Ceux-ci combattent aux côtés de l'Armée des Princes, leur principal représentant est le comte Charles Louis de Ficquelmont, né à Dieuze le 23 mars 1777, brillant diplomate et chef du parti conservateur, il succéda au prince de Metternich à la tête de l'Empire d'Autriche (1848); cette branche est aujourd'hui éteinte. De l'autre branche furent issus Clotilde de Vaux, muse d'Auguste Comte qui l'érigea en déesse sagesse du Positivisme (et nièce du précédent), son frère Maximilien, brillant mathématicien et polytechnicien est l'inventeur du chiffre I.
Alliances et résidences
La famille est liée aux princes Koutouzov, Tiesenhausen, aux comtes de la Marche, aux princes Clary-Aldringen (de), aux Choiseul, aux princes de Ligne, aux Hohenzollern-Hechingen, aux Beauvau, aux Châtelet, aux Chotek, aux Salm, aux Vaudémont, aux Haraurcourt [2], aux Radziwill, etc.
Il existe des palais Ficquelmont dans les villes de Venise, Vienne et Saint-Pétersbourg, le château familial se situait dans le lieu-dit éponyme en Meurthe-et-Moselle et fut détruit en 1871, de nombreux autres domaines et châteaux appartinrent à la famille Ficquelmont ainsi que des hôtels particuliers à Nancy, Karlsruhe, Ratisbonne, Versailles, Strasbourg et Prague.
Bibliographie
- Alain Petiot, Au service des Habsbourg, 1999
- Alain Petiot, Les Lorrains et l'Empire, 2005
Sources
- ↑ Armorial du Pays de Luxembourg (p. 359), Loutsch, Jean-Claude
Catégorie : Famille noble française
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