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Mâ Ananda Moyî
Mâ Ananda Moyî Naissance: 30 avril 1896
Kheora (Bangladesh)Décès: 1982
Kishanpur (Inde)Célèbre_pour: Considérée comme l'une des plus grandes saintes de l'Inde Œuvres principales: « L’enseignement de Mâ Ananda Moyî » Citation: « Trouver Dieu ne signifie que trouver son propre Soi. » Nirmalâ Sundari Devî, née le 30 avril 1896 à Kheora en Inde, (aujourd'hui au Bangladesh), et décédée le 28 août 1982, plus tard nommée Mâ Ananda Moyî par Jyotish Chandra Ray (un dévôt aussi appelé Bhaïji), est considérée comme une des plus grandes saintes que l'Inde ait connue au XXe siècle. Elle est généralement considérée par l'hindouisme comme un avatar, une incarnation divine.
Sommaire
Biographie
Elle naît dans une famille de vishnouites fervents, sa mère écrivait des poèmes mystiques et composait de la musique et son père avait été un ascète avant de fonder une famille.
Elle est mariée à 12 ans à Bholanâth. Sa famille et lui-même, impressionnés par l'état méditatif dans lequel peut rentrer Nirmala, comprennent qu'ils ont affaire à une mystique. Bholanâth, dès lors, devient le premier disciple de sa femme. Il n'aurait jamais exprimé de désir sexuel vis-à-vis d'elle malgré sa très grande beauté.
L'ascète
De 1918 à 1923, elle décide de "jouer le rôle d'une ascète". Traditionnellement, l'ascète passe par un apprentissage des techniques spirituelles comme les mantras ou le yoga mais, sans les avoir appris, elle aurait commencé à réciter les mantras ou à prendre des postures yoguiques en méditation.
L'initiation
Le 3 août 1922, elle se donna à elle-même l'initiation [1]. Cette auto-initiation, est suivie de phénomènes d'extases durant jusqu'à 12 heures et pendant lesquels son corps devenait froid comme de la glace, puis au sortir du samadhi, tout son être paraissait submergé de joie. Elle n'éprouva plus le besoin de manger ou de dormir et ne ressentit plus la douleur [2].
Mâ Ananda Moyî se considère à la fois chrétienne, musulmane, hindoue, « tout ce que vous voudrez » dit-elle [3].
Pour toute formation scolaire, elle alla à l'école primaire durant deux ans [4]. Elle n'a « jamais acquis aucune connaissance des Ecritures sacrées et aucune pratique spirituelle ne lui avait jamais été enseignée. » [5] Malgré cela, elle semblait connaître toutes les voies [6].
Citations
- « Aspirer à ne plus rien avoir à désirer est votre vraie nature... »
- « En réalité, le gourou habite en vous et vous ne réaliserez rien tant que vous n'aurez pas découvert votre gourou intérieur. »
- « Comment pouvez-vous imposer une limitation à l'infini en déclarant : « Ceci est la seule vraie voie » ? »
- « Le véritable progrès dans l'ascèse spirituelle est déterminé par la sincérité et l'intensité de l'aspiration. »
- « Trouver Dieu ne signifie que trouver son propre Soi. »
Notes et références
Bibliographie
Textes
- L'enseignement de Mâ Ananda Moyî, traduction de Josette Herbert, (collection "Spiritualités vivantes"), édition Albin Michel, 1988, réimprimé en 2004; ISBN 2-226-15178-8.
- Aux sources de la joie, Albin Michel, 1996
- Ce Corps, traduction de Jean-Yves Leloup et Jean-Claude Marol, (paroles de Ma Anandamayi et Jésus), édition Altess, 1999; ISBN 2-84243-041-7.
Études sur Mâ Ânanda Moyî
- Jean-Claude Marol, La Saturée de joie / Ananda Moyi, Dervy, 2001; ISBN 2-84454-105-4.
- Dingra, Visages de Mâ Ânanda Moyî, Éditions du Cerf, 1990.
Sources
- Revue Monades, Spiritualité et Tradition : Mai-Juin 2004, p.39 à 46, ISSN 1639-7528
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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