MNR (Mouvement national républicain)

MNR (Mouvement national républicain)

Mouvement national républicain

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Mouvement national républicain
Feuille de chêne, logo du MNR 
Président Annick Martin
Fondation 2 octobre 1999 fondé par Bruno Mégret
Disparition {{{disparition}}}
Siège 15 rue de Cronstadt

75015 Paris

Vice-président Yves Dupont
Trésorier Alain Vauzelle
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Présidents du groupe
au Sénat {{{Sénat}}}
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Représentation du parti
Députés {{{Députés}}}
Sénateurs {{{Sénateurs}}}
Députés européens {{{Députéseuropéens}}}
Idéologie Nationalisme, conservatisme
Affiliation européenne {{{européenne}}}
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Couleurs bleu, rouge
Site Web m-n-r.fr
voir aussi

Constitution française
Politique de la France
Gouvernement français
Président français
Partis politiques français
Élections en France

Le Mouvement national républicain (MNR) est un parti politique français d'extrême droite[1], créé par Bruno Mégret, ancien délégué général du Front national, après la scission intervenue dans ce parti en 1998.

Sommaire

Histoire du parti

Suite à une crise ouverte avec Jean-Marie Le Pen, les amis de Bruno Mégret avaient en premier lieu essayé de prendre le contrôle du Front national et évité d'en être exclu, en organisant, le 13 décembre 1998, un Conseil national, dont la régularité a été contestée.

Ce « Conseil national » du 13 décembre 1998, s'appuyant sur un mouvement de pétitions réclamant l'organisation d'un « Congrès de l'unité », convoquait à son tour un Congrès du Front national, lequel se tint à Marignane (Bouches-du-Rhône) du 23 au 25 janvier 1999.

À l'issue de ce « Congrès du Front national », les congressistes portaient à leur tête Bruno Mégret en tant que « président du Front national », et adoptaient un changement de dénomination pour le mouvement : Front national-Mouvement national.

En mai 1999, la justice française, saisie par Jean-Marie Le Pen, président du FN (appelé, pour éviter toute confusion, Front national pour l'unité française), constatait que les formes légales de convocation d'un Congrès du mouvement n'étaient pas réunies (la convocation d'un Congrès étant une prérogative statutaire du seul président, dans laquelle le Conseil national, instance purement consultative du parti, n'avait aucun droit), et constatait par la même occasion qu'étaient nulles et non avenues toutes les décisions incluant le Conseil national du 13 décembre 1998 et celles ayant suivi (Congrès du Front national, dépôt de modifications de dirigeants et de changement de statuts auprès d'une sous-préfecture des Hauts-de-Seine, etc.). Dans l'urgence (approche des élections européennes de juin 1999), le nouveau parti de Bruno Mégret modifia l'intitulé de sa liste pour les élections européennes en l'appelant Mouvement national.

La création formelle du nouveau parti interviendra à partir du 2 octobre 1999, à La Baule, lorsque le comité national vote le changement de nom du parti en Mouvement national républicain, à la suite de quoi les formalités légales sont remplies.

Ligne politique

  • Concernant la France : le MNR affirme avoir pour objectif de défendre l'identité française en défendant sa culture et son mode de vie ce qui impliquerait, selon lui, de freiner l'immigration.
  • Concernant l'Europe : le MNR veut donner une place importante à la France en Europe et combattre les institutions européennes qui réduiraient, selon lui, l'Europe à une zone de libre échange au mépris des conventions sociales des pays européens. Il s'agit dans cette optique de remettre en cause les institutions de l'Union européenne qui prendraient le pas sur les parlements nationaux qui deviendraient alors de simples secrétariats dénués de toute initiative.
  • Concernant la famille : le MNR souhaite donner une place prépondérante à la famille et mettre en place des politiques natalistes.

Le symbole du parti est une feuille de chêne dans un drapeau tricolore. Son journal s'appelle d'ailleurs « Le Chêne ».

MNR et FN aux dernières élections

Le 20 décembre 2006, renonçant à se présenter lui-même, Bruno Mégret s'est rallié à la candidature de Jean-Marie Le Pen pour l'élection présidentielle française de 2007, dans le cadre d'une « Union des patriotes », chaque mouvement gardant son autonomie et ses spécificités. Bruno Mégret avait déjà appelé à voter pour le président du Front national au second tour de l'élection présidentielle française de 2002 où il avait réalisé 2,34 % des suffrages de vote lors du premier tour. Après l'échec de Jean Marie Le Pen en 2007, Mégret s'en prend vivement à Marine Le Pen. Pour les législatives, aucun accord n'étant conclu avec le FN, le MNR décide de présenter 450 candidats mais dans certaines circonscriptions, le MNR choisit de soutenir certaines personnes emblématiques de la droite, du FN comme Gollnish, du MPF comme Besse, ou encore, les candidats de Nissa Rebela (droite identitaire), afin de créer ce qu'il qualifie d'une véritable alliance patriotique.

En 2004, le mouvement compte encore 15 000 adhérents. (Quid 2006)

En juin 2007, la plupart de ses candidats sont inscrits sous le slogan « Contre l'immigration-islamisation-insécurité ». Le MNR échoue à atteindre le seuil de 50 candidats faisant plus de 1% des exprimés, tous les candidats MNR ont été éliminés. Dans la circonscription de Vitrolles, Bruno Mégret n'obtient que 2,04 % des voix ; le MNR n'aura donc comme élus que des conseillers municipaux, et quelques maires, comme par exemple Hervé Lahotte, maire de Senuc (142 habitants), candidat sur les listes du MNR aux législatives et à la sénatoriale partielle d'août 2007[2].

En 2008, le MNR ne pense pas renouveler les succès obtenus aux municipales de 2001, faute de moyens financiers, et privilégiera l'union avec d'autres forces de droite, comme le FN ou Les Identitaires. Il devrait toutefois partir sous ses propres couleurs dans des villes comme Marseille, Roubaix, Le Havre, Romainville, Poissy, Asnières, Noisy-le-Grand ou Sartrouville. Les élections sont finalement un désastre pour le MNR, qui perd un grand nombre de conseillers municipaux. Il obtient toutefois un élu à Sartrouville. Finalement dans cette dernière Nicolas Bay, unique élu du MNR dans une ville de plus de 3500 habitants, est exclu du parti fondé par Bruno Mégret. Le Mouvement de droite nationale n'a donc plus à ce jour d'élu officiel dans une ville importante.

Concernant l'année 2009, le mouvement de droite nationale ne présentera pas de listes aux élections européennes, mais des listes d'alliance avec le Parti de la France (PDF), issu d'une scission avec le FN et présidé par Carl Lang, mais aussi avec la Nouvelle droite populaire[3].

Situation actuelle

Le 23 mai 2008, Bruno Mégret annonce se mettre « en réserve de la politique » et partir « à l'étranger exercer des responsabilités au sein d'une grande entreprise française »[4]. Il est remplacé par une direction collégiale composée entre autres d'Alain Vauzelle, Nicolas Bay, Annick Martin, même si Bruno Mégret continuera à donner son avis sur l'évolution du mouvement. Le 29 mai, le MNR annonce qu'il ne prendra pas part à la réunion de la Nouvelle droite populaire[5], mouvement politique d'extrême droite se voulant rassembleur de « la droite de conviction »[6].
Le 22 juin 2008, le Conseil national réaffirme son indépendance vis-à-vis des autres partis et sa ligne politique : refus de l'« islamisation » et l'immigration, défense de valeurs civilisationnelles, régulation de la mondialisation pour une nouvelle politique économique et sociale.

Bay et Gaillard ayant tenté de se rapprocher du Front national en général et de Marine Le Pen en particulier, et ayant pris un certain nombre d'initiatives sans consulter la direction collégiale, sont exclus du Conseil national le 23 septembre 2008, Bay étant exclu de plus du MNR.

Le 12 octobre 2008, le Conseil national exclut Gaillard du parti ainsi que quelques personnalités qui avaient décidé de suivre Bay, et se dote d'un nouveau bureau national. Annick Martin devient à cette occasion, secrétaire générale du parti.

Notes et références

Liens externes

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