- Louis Poirson
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Louis Poirson Information Surnom(s) : Rambo Naissance : Septembre 1962
(Madagascar)Condamnation : 2002 et 2005 Sentence : Réclusion criminelle à perpétuité Meurtres Nombre de victimes : 4 Période : 1995 – 1999 Pays : France État(s) : Strasbourg, Mantes-la-Jolie, Pacy-sur-Eure Arrestation : Mai 2000
Louis Poirson (né à Madagascar en septembre 1962), surnommé « Rambo »[1],[2],[3], est un criminel multirécidiviste français.Sommaire
Biographie
Né d'un père français et d'une mère malgache, il est l'aîné des quatre enfants du couple et semble être devenu le souffre douleur d'un père alcoolique qui le bat régulièrement souvent sans raison, ceci sous l'œil d'une mère passive : il éprouvera par la suite à leurs égards une haine féroce. Il est décrit par les témoins qui se succéderont à ses procès en des termes élogieux : élève "très motivé et agréable à fréquenter", employé "exemplaire", compagnon "prévenant"[4].
Il passe en 1980 un CAP de navigation et devient marinier sur un pousseur du Rhin. Son employeur vantera un travail "efficace et sérieux" et un comportement "exemplaire"[4].
En 1982, il effectue son service national et étant doté d'une force herculéenne, il rêve de devenir "para-commando" (« j'adore l'armée et je voulais devenir para-commando, pour les voyages, le sport et le combat » dira-t-il). Mais en raison d'une fracture au péroné, il ne pourra jamais devenir parachutiste (son rêve secret) et il est fortement déçu[4].
Meurtres
Son service militaire terminé, Louis Poirson commet sept viols et agressions dans la région de Strasbourg, entre 1983 et 1984. Arrêté à l'âge de 22 ans en janvier 1985, il est incarcéré, jugé et condamné à 15 ans de prison ferme en décembre de la même année, puis libéré en juillet 1994 après 9 ans et 6 mois de détention[5]. Il devient dès lors tailleur de pierres en région parisienne avant de récidiver dès 1995 où il tue une mère et sa fille alors qu'il était en train de détruire des tombes dans un cimetière animalier (« un tel tralala pour un chien mort », ajoutant que « la pierre, ça coûte cher… »), les simples aboiements d'un chien quelques heures auparavant l'ayant mis hors de lui alors qu'il se trouvait dans un bar des environs. Les deux femmes fréquentant le cimetière où leur chienne avait été inhumée, l'ayant surpris et menaçé d'appeler les gendarmes, il prend peur et décide de les éliminer. Il les enlève alors, puis les tue.
Les corps des deux femmes, à moitié brûlés, seront retrouvés quelques jours plus tard par des promeneurs. Les enquêteurs dirigent leurs soupçons sur Michel Villain, 47 ans, fils et frère des deux victimes (et dénoncé à tort par son propre fils de 24 ans). Mis en examen, Michel Villain passera trois années en détention provisoire avant d'être libéré après les propres aveux de Louis Poirson[6].
En janvier 1997, il est condamné à trois ans de prison ferme pour l’enlèvement de trois jeunes filles en juin 1996 avant d'être libéré en juillet 1998[5].
En 1999, il commet deux nouveaux meurtres.
Le premier, Lucie Phan, 73 ans, enlevée à Mantes-la-Jolie alors qu'il la prend en stop. La victime ayant une envie pressante, s'oublie sur le siège de sa voiture et la tue de colère.
Le second, Charlotte Berson, 79 ans, enlevée en pleine campagne près de Pacy-sur-Eure. Il aurait assassiné la victime, qui faisait alors sa promenade quotidienne, parce qu'après lui avoir proposé de l'emmener à destination, elle aurait refusé de monter dans son véhicule[7].Arrestation et procès
Il est finalement arrêté en mai 2000 après avoir enlevé et séquestré dans un bâtiment désaffecté de la ferme où il travaille une jeune fille de couleur, originaire de Mantes-la-Jolie. Sa patronne ayant découvert la victime, elle lui ordonne de la relâcher, ce qu'il fera le soir même. Il sera arrêté et incarcéré à Bois d'Arcy.
En 2002, Louis Poirson est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité par la cour d’assises des Yvelines pour le double meurtre de Jeanine et Monique Villain[8],[9]. À nouveau jugé en 2005 pour les meurtres de Lucie Phan et de Charlotte Berson, il est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une peine de sûreté de 22 ans.
Dans les affaires de Poirson a été retrouvée la photo d'une femme nue dans un bois, terrorisée. Les gendarmes étaient convaincus qu'il s'agissait d'une autre victime de Poirson mais il n'a jamais rien dit à son sujet. D'après lui, il a simplement trouvé cette photo.
Notes et références
- Faites entrer l'accusé - Louis Poirson, le tailleur de pierres (PLANETE), Programme-tv.com
- musculation, il est complètement fasciné par Rambo, d'où ce surnom. Le procès d'un homme presque ordinaire - Un homme quelconque, Fidès Doté d'une incroyable force physique, adepte de la
- 40 kg sans manifester le moindre signe d'effort L'itinéraire sanglant du tailleur de pierre, Le Parisien du 3 février 2005 Louis Poirson est capable de soulever d'une seule main
- Le procès d'un homme presque ordinaire - Un homme quelconque, Fidès
- Réclusion criminelle à perpétuité pour le tueur en série de la Villeneuve-en-Chevrie -Le parcours terrifiant du tueur en série-, Le Courrier de Mantes du 9 février 2005
- Le procès d'un homme presque ordinaire - Un passé judiciaire déjà chargé, Fidès
- Une retraitée de Mantes victime du tueur en série, Le Courrier de Mantes du 1er février 2001
- Louis Poirson, le tailleur de pierres, condamné à perpétuité, Le Courrier de Mantes du 2 octobre 2002
- Les tueurs en série
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
Catégories :- Assassin
- Tueur en série français
- Naissance à Madagascar
- Naissance en 1962
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