- Louis-Lazare Thiroux d'Arconville
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Pour les autres membres de la famille, voir : Thiroux.
Louis-Lazare Thiroux d’Arconville, né à Bourges le 22 avril 1712 et mort à Paris le 23 mars 1789, seigneur d’Arconville[1] et de Crosne, est un magistrat français.
Il était le fils de Jean-Louis Thiroux (26 janvier 1682 – Paris, 17 juillet 1742), seigneur de Lailly et d’Arconville, fermier général des postes et relais de France, et de Claude (ou Claudine) Bouffot de Millery (1690-1766), dame du Grand et du Petit Drancy. Sa famille, originaire de la ville d'Autun, compta plusieurs membres du parlement de Bourgogne et quelques officiers. Elle s'est divisée en plusieurs branches, les Thiroux de Crosne, d'Arconville, d'Ouarville, de Montdesir, de Gervillier, de Médavy, de Montregard et de Saint-Cyr.
Il devient avocat au Parlement de Paris. Reçu conseiller au parlement de Paris le 30 juillet 1732, il poursuit sa carrière comme président de la première Chambre des enquêtes du Parlement en obtenant ses lettres patentes le 16 janvier 1748. Il est honoraire en 1758.
Le 1er mars 1735, Il épouse à Paris, chapelle des Fermes, Geneviève-Charlotte Darlus, femme de lettres, connue sous le nom de « présidente Thiroux d’Arconville », et fille du fermier général André-Guillaume Darlus du Tailly, avec qui il eut :
- Louis Thiroux de Crosne (1736-1794), lieutenant général de police de Paris
- André-Claude Thiroux de Gervillier (1738-1810), maréchal des camps et armées du Roi en 1781
- Alexandre-Louis Thiroux, comte de Mondesir, lieutenant général des armées du Roi.
Le portrait du président d'Arconville a été peint en 1743 par Hyacinthe Rigaud contre 600 livres[2]. Sa sœur aînée, Catherine-Marie-Augustine de Semonville (vers 1711-2 juillet 1759), épouse de Charles-François Huguet de Montaran, seigneur de Sémonville et d’Ardenet (24 février 1708-11 février 1775), conseiller au Parlement de Paris, chevalier des ordres de Saint-Lazare et du Mont-Carmel, avait également fréquenté l’atelier du peintre dès 1742 et son portrait fut peint en buste. Il en est de même pour le beau-père de Louis-Lazare. Quant à sa femme, la présidente, elle avait été peinte au pastel, dans ses jeunes années, par Charles Antoine Coypel.
Notes
- Cette terre avait été acquise par son père de la maison de Broisset.
- J. Roman, Le livre de raison du peintre Hyacinthe Rigaud, Paris, 1919, p. 221
Sources
- M. de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France, Paris, 1874, tome 8, p. 462
Catégories :- Magistrat français du XVIIIe siècle
- Ancien Régime
- Naissance en 1712
- Naissance à Bourges
- Décès en 1789
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