- Loris Gréaud
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Loris Gréaud, est un artiste plasticien. Cet artiste transdisciplinaire utilise architecture et mécanique quantique. Il est également le fondateur d’un atelier de cinéma expérimental, producteur d’un label de musique électronique et chef d’entreprise.
Sommaire
Biographie
Loris Gréaud est né en 1979 à Eaubonne.
Il étudie au Conservatoire de Musique de Paris mais il est expulsé en 1993, après avoir eu l’autorisation de la mise en place d’un studio d’enregistrement. C’est à partir de là qu’il décide de lancer son propre label musical sous le nom de Sibilance Production, où il y produit de la musique électronique.
Loris Gréaud est également un ancien élève de l’école Nationale Supérieure des Beaux-arts de Cergy, et est diplômé en arts graphiques. En janvier 2002, il participe à l'inauguration du Plateau à Paris.
Avec les architectes Marc Dölger, Damien Ziakovic et le studio de production pluridisciplinaire DGZ Research, il crée en 2004, des projets «utopiques» comme une architecture de courants d’air, une sculpture invisible, un champagne noir, des bonbons au goût d’illusion et autres.
En 2005, il obtient le Prix Ricard S.A..
Aujourd’hui, il vit et travaille à Paris et est représenté par la galerie Yvon Lambert de Paris et de New York.
Sa démarche artistique
La plus grande ambition de l’artiste est de devenir une station productrice de signes, de faire de la réalité un scénario en temps-réel et de réinventer l’art comme science-fiction au présent.
En reprenant des modes opératoires d’un réalisateur de cinéma ou d’un chef d’orchestre, ses expositions se présentent comme un chantier où il crée des machines empiriques qui se mettent en place par le biais de ses idées et des idées échangées, des rencontres avec des interlocuteurs. Et par la suite ses idées, ses outils de production et ses effets sont repris dans ses projets ultérieurs.
Loris Gréaud utilise un registre métamorphique dans toutes ses œuvres. En effet, il renvoie au registre de la métamorphose des formes, de leur traduction dans différent codes. Ainsi une onde magnétique devient une lumière, une rumeur devient une sculpture et un son devient un objet.
Quelques œuvres
- Silence goes more quickly when played backwards, au Plateau à Paris:
- Hors prises, est une œuvre qui a été présenté pour l’inauguration du Plateau. Un film fantomatique a été projeté sur un écran libre et dont il produit en temps réel le mixage sonore du sound designer Géry Montet. Les ombres des visiteurs qui passent derrière l’écran sont intégrés au film, et leurs silhouettes imprécises sont liés à l’onirisme du film.
- Eye of a Duck, est une installation présentée au Plateau à Paris, et à Airs de Paris en 2007 qui tourne autour de la propagation de la parole, en l'occurrence celle de David Lynch. L’installation comprenait 14 œuvres toutes faites entre 2001 et 2005. Parmi elles, Eye of the Duck (2005), ce morceau de l’installation a été créé spécialement pour l’habitation d’un canard. Il se composait d’un bassin équipé d'une pompe, d'un filtre et d'un créneau particulier pour l'animal. Durant les installations, un vrai canard y vivait et on pouvait entendre en fond sonore un texte sur les canards lu par David Lynch.
- Les Résidents (1), est une installation dans un appartement de l’île Saint-Louis, où des spectateurs (qui deviennent acteurs) s’approprient en y vivant quelques jours et nuits. Loris Gréaud a élaboré cette installation avec l’aide d’un "géobiologiste".
- Les Résidents (2) est installé au Plateau. C’est une pièce vide, avec un faux-plafond assez bas. Par endroits un souffle d’air provient de ce faux-plafond et laisse le spectateur évoluer dans la salle à droite et à gauche selon la géographie des courants d’air. Cette installation et ses courants d’air font référence aux murs de l’appartement des Résidents (1), dont le plan est transféré dans le système de soufflerie.
- Offshore à l’Espace Paul Ricard à Paris:
- Offshore se déroule sur une maquette de 20 mètres carrés, vierge de tout aménagement. Loris Gréaud a invité plusieurs artistes de la jeune scène francophone : Olivier Babin, Virginie Barré, Stéphane Dafflon, Daniel Dewar & Grégory Gicquel, Olivier Dollinger, Leandro Erlich, Thomas Lélu, Fiorenza Menini, Kristina Solomoukha et Loris Gréaud. Chacun de ses artistes interviennent sur cette aménagement: Kristina Solomoukha avec des architectures urbaines côtoient les figurines pop up de Virginie Barré et l'installation vidéo de Fiorenza Menini. Petit à petit un paysage se constitue. Puis Loris Gréaud, diffuse un séisme sur la plate-forme héritée du Big Bang rejouant la proto-histoire d'un espace en terra formation. Olivier Babin et Daniel Dewar & Gregory Giquel se mettent à travailler à leurs tours et y pose une sculpture hybride. Thomas Lélu transforme le reste de l'œuvre en table de ping-pong et Leandro Erlich la métamorphosent en une base de loisirs.
- Tremors were forever, 2005 est une installation où un système vibratoire fait trembler les murs et les sols de l’espace à intervalles réguliers. Cette œuvre est une évocation de l’explosion originelle, qui a été tellement importantes que le son du big bang continue à se diffuser dans l’espace.
- Cellar Door au Palais de Tokyo :
- L'ensemble de cette exposition se construit sous la forme d’un vaisseau spatial qui serait un émetteur-récepteur de signes. Le visiteur doit se muer en décodeur, afin de capter, là où elle se trouve, la longueur d’onde de Loris Gréaud. Cette exposition personnelle est un gigantesque studio de production contrôlé par le sound designer Géry Montet, et régissant un vaste spectre d’évènements éclatés dans le temps et l’espace.
- Sans titre (Une Prophétie), 2006 est en forme de synopsis, elle se déroule en plusieurs temps. Loris Gréaud joue avec l’histoire d’une image (la montagne noire du film de Steven Spielberg, Rencontres du troisième type), avec la manière dont cette forme génère des discours (la montagne abriterait une communauté étrange), et avec des transformations successives de l’image. Cette chose obscure est d’abord exhibée sur un camion parcourant les rues de Paris, puis elle est exposée au palais de Tokyo, et est ensuite métamorphosée en montgolfière sous le titre de Devil’s Tower Satellite. Enfin, cette œuvre prend subitement son envol pour une destination inconnue. L’étrange dirigeable s’élève dans les airs avec des silhouettes à son bord. Au même moment dans l’espace de l’exposition, une nouvelle montagne obscure a pris place.
- Dark Side, 2006 est une cabine de projection. Un écran abritant un film de fiction réalisé en 16 mm s’éteint automatiquement lorsqu’un visiteur entre. Puis en l’absence du visiteur le film redémarre. Un film pour le vide et l’histoire que chacun se projette.
- Celador, 2007 est une installation. Des friandises sous le nom de Celador, littéralement insipide ont été placées au sol dont le goût est à inventer et à projeter par le visiteur-consommateur. A travers ses bonbons, Loris Gréaud envisage de redéfinir les modes d’apparition et de distribution de l’œuvre. Il infiltre ainsi les modalités du marketing de masse, et Celador serait une friandise fonctionnant comme de l’art conceptuel.
- Forêt de poudre a canon, est une maquette de forêt d’arbres à échelle humaine. Les arbres d’apparence carbonisée, sont enduits d’un composite élaboré à partir de poudre à canon.
- Underworks, 2007-2008 a été réalisé par pyrotechnie puis par moulage polyuréthane. Le 17 août 2006 à 2h27 du matin, l’artiste enterre à 3,70 m sous terre un important feu d’artifice sur une surface de 280 m². Après le tir, l’artiste moule le sol, sa moulure prend alors la forme d’un plafond.
- Biennale de Venise 2011:
- The Geppetto Pavilion, 2011 représente un cachalot à l’échelle 1/1. Moulée et sculptée d’après les descriptions de Mocha Dick (Moby Dick), la sculpture abrite un espace de vie pour un spectateur unique, qui pourra vivre l’expérience "du ventre de la baleine" pendant 24 heures.
- The world belongs to you, Palazzo Grassi:
- Forêt de poudre a canon, 2008 est une maquette de forêt d’arbres à échelle humaine. Les arbres d’apparence carbonisée, sont enduits d’un composite élaboré à partir de poudre à canon.
Expositions
- Silence goes more quickly when played backwards, au Plateau à Paris du 10 mars 2005 au 22 mai 2005,
- Offshore à l’Espace Paul Ricard, du 8 septembre au 21 octobre 2006,
- Cellar Door, au Palais de Tokyo, du 14 février au 4 mai 2007,
Loris Gréaud expose aussi à Hong Kong, à Tokyo, à Londres, à Berlin, à Milan, à Los Angeles, à New York et Paris.
Liens externes
Catégories :- Naissance en 1979
- Plasticien contemporain français
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