- Loganberry
-
Mûroise
MûroiseRubus ×loganobaccus Classification classique Règne Plantae Division Magnoliophyta Classe Magnoliopsida Ordre Rosales Famille Rosaceae Genre Rubus Hybride Rubus ×loganobaccus
L.H.Bailey, 1923Parent probable A[1] de l'hybridation
Rubus ursinus
×
Parent probable B[1] de l'hybridation
Rubus idaeusClassification phylogénétique Ordre Rosales Famille Rosaceae D'autres documents multimédia
sont disponibles sur CommonsParcourez la biologie sur Wikipédia : La mûroise (Rubus ×loganobaccus) est une ronce issue du croisement probable entre une ronce sauvage (Rubus ursinus) et le framboisier (Rubus idaeus). Le mot mûroise désigne à l'origine son fruit rouge, comestible. Il tire son nom de la contraction des deux mots mûre et framboise, ce qui en fait un mot-valise.
Sommaire
Historique
Création
Elle a été développée dès 1881 à Santa Cruz, en Californie, par l'avocat et horticulteur américain James Harvey Logan (1841-1928), qui l'a baptisée loganberry. Une variété sans épine a ensuite été développée en 1933.
On la rencontre en Écosse sous le nom de tayberry. On rencontre également les variétés boysenberry, veitchberry et youngberry.
En France
Ce fruit n'est pas très fréquent en France, mais il a donné lieu à une bataille pour sa dénomination. Un producteur nantais avait en effet déposé, en 1989, le nom de muroise (sans accent circonflexe) pour sa gamme de produits. Ce privilège est tombé en 2003, quand l'Académie française ajouta le mot à la neuvième édition de son dictionnaire[2], rendant caduque toute protection commerciale.
Utilisation
Les mûroises peuvent se déguster nature ou en confiture, mais elles parfument aussi un vinaigre original. Les fruits sont tantôt noirs, tantôt pourpres, tantôt rouges selon les formes ou variétés.
Cet hybride sert également comme plante d'ornement pour former des bordures. Il fleurit de juin à juillet (fleurs blanches). D'une hauteur de 100 à 150 cm pour une largeur de 80 à 100 cm, son feuillage est caduc. Taille début mars.
Culture
Les plants sont naturellement rampants. Les nouvelles pousses sont laissées sur le sol la première année, passant l'hiver ainsi pour se protéger du froid. On les palisse au printemps de la deuxième année, année de production de fruits du rameau.
Pour bien se développer, les plants nécessitent une exposition au soleil ou semi-ombragée et un sol bien drainé, humifère et au pH neutre. Résiste au froid (-10 °C), peut passer l'hiver à l'extérieur.
L'intérêt de ces hybrides est aussi qu'on ne leur connaît pas de parasite.
Références
- ↑ a et b Parents probables originaux. Les espèces du sous-genre Rubus section Rubus, comme Rubus ursinus, sont extrêmement proches entre-elles. En outre, cet hybride n'a cessé d'être amélioré, au fil du temps.
- ↑ Entrée « Mûroise », 9e édition du Dictionnaire de l'Académie française.
Voir aussi
Liens externes
- Référence Florabase (Australie Ouest) : classification Rubus loganobaccus (+description) (en)
- Référence Catalogue of Life : Rubus ×loganobaccus L.H.Bailey (en)
- Référence ITIS : Rubus loganobaccus L. H. Bailey (fr) ( (en))
- Référence GRIN : espèce Rubus loganobaccus L. H. Bailey (en)
- Portail de la botanique
Catégories : Fruit rouge | Fruit alimentaire | Flore (nom vernaculaire) | Rosaceae
Wikimedia Foundation. 2010.