Laroque-timbaut

Laroque-Timbaut
Pays	France
Région	Aquitaine
Département	Lot-et-Garonne
Arrondissement	Arrondissement d'Agen
Canton	Canton de Laroque-Timbaut
Code Insee	47138
Code postal	47340
Maire Mandat en cours	Georges Denys 2008-2014
Intercommunalité	Communauté de communes du Roquentin
Latitude Longitude	44° 17′ 02″ Nord        0° 45′ 46″ Est / 44.2838888889, 0.762777777778
Altitude	87 m (mini) – 222 m (maxi)
Superficie	21,64 km²
Population sans doubles comptes	1 326 hab. (1999)
Densité	61 hab./km²

Laroque-Timbaut est une commune française, située dans le département de Lot-et-Garonne et la région Aquitaine.

Sommaire 1 Géographie 2 Histoire 3 Administration 4 Démographie 5 Lieux et monuments 6 Sports 7 Personnalités liées à la commune 8 Notes et références 9 Voir aussi 9.1 Articles connexes 9.2 Liens externes

Géographie

Le petit village de Laroque-Timbaut se situe à 17 km d'Agen et 13 km de Villeneuve-sur-Lot.

Histoire

Toponymie

Laroque Timbaut (Rupes Théobaldi) porte son nom d'origine germanique : le Rocher de Thibault. Théobaldi, seigneur de Metz en l'an 505, semble avoir donné son nom au village juché sur le rocher.

Administration

Liste des maires successifs
Période		Identité	Parti	Qualité
mars 2001	2014	Georges Denys		Educateur technique spécialisé
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE^[1])

1962	1968	1975	1982	1990	1999	2006
911	995	1 023	1 178	1 257	1 326	1 447
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Lieux et monuments

• Musée Gertrude Schoen
• Le vallon Saint Germain. La source miraculeuse et la Chapelle de Saint Germain. Cette source alimentait, sous l'empire romain, les thermes des villas Gallo-romaines. Le 28 mai 778, l'armée de Roland, neveu de Charlemagne, atteinte de la peste, fit une halte dans le vallon de Saint Germain. Roland fit le voeu d'élever un oratoire si ces hommes étaient guéris par cette eau. Le voeu fut exaucé. Apprnant cette guérison miraculeuse, Charlemagne fit donc édifier quelques années plus tard, une chapelle qu'il dédia à Saint Germain évêque de Paris au VIe siècle, pour lequel Charlemagne avait une profonde vénération. La fête du village a lieu tous les ans le dernier dimanche de Mai et un pélerinage célèbre cet évenement.
• La halle : Edifice rectangulaire du XIIe siècle sur colonnade Toscade. La halle servait à tous les marchés.
• La tour de l'horloge : Entre la halle et l'horloge le sol était à même le rocher, une simple passerelle reliait les deux édifices. Autrefois, l'horloge était une tour de guet. Il n'y avait ni pont-levis, ni herse. Pour la fermeture, il y avait une simple porte.
• Le château fort et le donjon : Le château est cité dans un acte de 1271. En 1272, les seigneurs agissant chacun en raison de leur droit sur un quart de cette seigneurie, donnèrent des coutumes. Les plus puissant furent sans aucun doute les Durfort.

Il ne reste plus rien du château. Il fut détruit bien avant la Révolution, par la faute du dernier seigneur de Laroque, Raffin d'Hauterive. C'est la population qui entreprit la démolition par vengeance. Il ne reste que le donjon, voué au XIXe et au début du XXe siècle à une réserve d'eau. Il desservait les bornes fontaines, situées à chaque coin de rue du bourg. Cette citerne était alimentée par des pompes, actionnées par une grande roue.

• La rue de Lô : C'est la plus ancienne rue de Laroque. On aperçoit dans cette rue les soubassement des fortifications du château et les dépendances o^logeait les domestiques et les serviteurs du château.
• Remparts et la porte du traitre. En 1418, par la porte de Cordoue, les Anglais s'emparèrent du château par trahison. Le lendemain, le traitre fut pendu à cette porte par ces mêmes Anglais. Il furent chassé peu de temps après par le seigneur de Montpezat.
• Eglise construite au milieu du XIXe siècle pour remplacer l'ancienne église paroissiale, Notre Dame Delpech, situé au cimetiè-re route de la gare.

Mairie de Laroque Timbaut : Elle fut construite en 1907 à la place d'une ferme.

• La grande roue, construite en 1845, en fonte, elle est formée de 8 rayons de 6m chacun. Elle tourne grace à un système de godets et actionne deux pompes qui alimentaient jadis la citerne du donjon.

Sports

On pratique à Laroque Timbaut le rugby, le football, le basket ball, le tennis, la pétanque, la gymnastique, le judo, la danse et le cyclotourmisme mais également la musique, la chasse et la pêche.

Personnalités liées à la commune

• Louis-Anne-Jean Brocq, médecin, né à Laroque-Timbaut en 1856.
• Aristide Saleres^[2], poète occitan, né à Laroque-Timbaut en 1875.
• Paul Dangla, coureur cycliste, né à Laroque-Timbaut en 1878.
• William Gayraud, sportif international (rugby, natation, sports de glace, athlétisme, aviron, pelote basque, etc) né à Laroque-Timbaut en 1898.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

• Communes de Lot-et-Garonne

Liens externes

• laroque-timbaut
• Laroque-Timbaut sur le site de l'Institut géographique national

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