- Langelot et les saboteurs
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Langelot et les saboteurs Auteur Lieutenant X Genre Espionnage Pays d'origine France Éditeur Hachette Collection Bibliothèque verte Date de parution 1966 Dessinateur Maurice Paulin Couverture Maurice Paulin Nombre de pages 256 ISBN 2-01-0011987-3 Série Langelot Chronologie Langelot et le satellite Langelot et le gratte-ciel Langelot et les saboteurs est le quatrième roman de la série Langelot par le Lieutenant X. Ce roman a été édité pour la première fois en 1966 dans la bibliothèque verte et porte le numéro 301 de la collection. L'épisode suivant est Langelot et le gratte-ciel. L'épisode précédent est Langelot et le satellite.
Sommaire
Le résumé
Langelot a été délégué auprès du colonel Hugh, des services secrets britanniques. Sa mission : enquêter (en toute indépendance !) sur une série de petites destructions contre les monuments anglais, commencée trois semaines auparavant. En effet, ces attentats miniatures, qui avaient commencé comme de simples farces, semblent désormais prendre un tour plus inquiétant.
Les Anglais ayant surpris une conversation en français relative à cette menace, ils ont jugé bon de s'associer avec les services français pour stopper l'éventuel complot - et éviter le cas échéant un incident diplomatique. Les premiers suspects seraient les clients français de la WTA (Welcome To All), une agence de tourisme britannique spécialisée dans les visites de Londres et de ses environs : chaque attentat a en effet eu lieu après le passage des groupes de français en question. Selon le Colonel Hugh (alias "Mister Smith"), Langelot (alias "son neveu Alfred") ferait bien de se faire passer pour un de ces touristes, afin d'en savoir plus.
Les personnages
- Colonel Hugh ("Mr John Smith"), agent des services secrets anglais, roux, porte une moustache en forme de brosse à dents, teint rubicond, parle un français "saugrenu mais correct". Surnommé "Youyou" par ses subalternes.
- Langelot (alias Alfred, alias Jean-Paul Martin) : orphelin, agent peu expérimenté du Service National d'Information Fonctionnelle (S.N.I.F.), blond, 1m68, mince. Il est armé d'un pistolet .22 long rifle.
- William Beauxchamps, agent anglais, dit "Billy" : 25 ans tout au plus, cheveux blond filasse, grand et athlétique, teint rose, élégant, parle français avec un fort accent, dents longues, larges et très blanches.
- Mr. Bulliot, anglais propriétaire de la W.T.A (Welcome To All, Bienvenue à tous), une société organisant des voyages touristiques à travers la Grande-Bretagne.
- Le capitaine Montferrand, chef de la section protection du Service National d'Information Fonctionnelle.
- Ann Brigs, hôtesse d'accueil à la W.T.A, cheveux châtains, quelconque mais gentille.
- Clarisse Barlowe, guide et interprète à la W.T.A, blonde, petite, mince, frêle, yeux bleus, teint rose, poignets extraordinairement fins, ravissante mais agressive.
- M. Pouillot, dit "Baby Chou" (surnom donné par Langelot), jeune touriste français, 16 ans, bouche lippue, air stupide.
- Mme Simonetti, touriste de la W.T.A.
- M. Kaul, touriste de la W.T.A, kinésithérapeute.
- Melle Barangé, touriste de la W.T.A.
- Charles Vaubin, ex spécialiste des explosifs dans les mines de fer, saboteur au Moyen-Orient.
- Jules Bourrelier, ex-sous-officier du génie, saboteur au Moyen-Orient.
- Claude Privat, saboteur au Moyen-Orient.
- M. Tardif, touriste de la W.T.A.
Les différentes éditions
- 1966 - Hachette, Bibliothèque verte (français, version originale). Illustré par Maurice Paulin.
- 1976 - Hachette, Bibliothèque verte. Illustré par Maurice Paulin.
Notes
- Le roman est dédié à Catherine Vincent, à moitié anglaise, la filleule de l'auteur, en qui "les vertus des Français et de leurs plus chers ennemis se trouvent réunies".
- Dès le premier chapitre, les menues divergences entre Français et Anglais sont épinglées avec un humour proche de celui utilisé dans Les carnets du Major Thompson de Pierre Daninos, mais habituel dans la série, dans laquelle de toute manière tout le monde, à un moment ou à un autre, en prend pour son grade, y compris Langelot lui-même.
- Le colonel, déjà poussé à bout par seulement cinq minutes de conversation avec Langelot, prétend conserver le légendaire sang-froid britannique : "Ne croyez pas que votre attitude de persifflage systématique m'ait échappé. Ne croyez pas non plus qu'elle soit de nature à me froisser. Il serait temps que vous sachiez qu'un officier de renseignement anglais est, de métier comme de vocation, absolument in-frois-sable."
- On assiste au rituel anglais du thé de quatre heures et demie au début du chapitre 2.
- Les premiers attentats sont la destruction du nez d'une statue de Lord Nelson dans un jardin public, un pétard sous un fauteuil où se serait assise la reine Elizabeth 1re, le découronnement de la plus haute montagne du pays, le Snowdon, réduisant sa hauteur de 72 centimètres, l'explosion du lit de Shakespeare à Stratford-upon-Avon.
- Le point de départ de l'intrigue rappelle celui de la bande dessinée d'Edgar Pierre Jacobs La Marque jaune, de la série Blake et Mortimer, qui commence sur une série d'attentats et de vols, interprétés par les services secrets anglais comme une tentative de déstabilisation du pays.
- La mission est lancée à la demande des Anglais, qui veulent qu'un agent français susceptible de passer pour un touriste s'infiltre dans la W.T.A. Le S.N.I.F accepte, à la condition que son agent reste indépendant.
- Proverbe du S.N.I.F. (que partagent tous les services secrets, selon Montferrand : "Charité bien ordonnée commence par soi-même".
- La W.T.A a son siège en plein centre de Londres, dans Drury Lane.
- Clarisse, guide chez W.T.A : "Il est français, c'est clair." - Langelot : "C'est un vice rédhibitoire ?" - réponse de Clarisse : "Tout le monde ne peut pas avoir la chance de naître britannique." Rappel à l'ordre de sa collègue : "On n'a pas le droit de dire aux touristes ce qu'on pense d'eux. C'est spécifié dans le contrat."
- Selon Clarisse Barlowe, Mark Twain, l'auteur de Le Prince et le Pauvre, est enterré à Westminster Abbey, avec le prince et avec le pauvre.
- Rapport des services secrets sur M. Bulliot : "(Bulliot) est parfaitement respectable, bien que d'origine française".
- Langelot descend à l'hôtel Seventy, à Londres, au 70 Cadogan Gardens. Si l'hôtel est bien au numéro 70, il n'y a aucun jardin ("garden") dans la rue.
- L'anglais de Langelot est pour le moins approximatif : "J'avais retenu une chambre avec une averse". Réponse de la logeuse : "Vous voulez dire avec une douche. Pour quoi faire ? Vous êtes américain ?" Réponse de Langelot : "Non, je suis propre."
- Un autre rituel anglais, la sortie au pub, est évoqué au début du chapitre 4.
- Le slogan de la W.T.A est "Voyez TOUT pour (presque) RIEN."
- Selon Langelot, un penseur français a dit : "Méfiez-vous de la première impression ; c'est généralement la bonne."
- La visite complète d'une semaine, que propose la W.T.A à ses clients, inclut la visite de Londres, à commencer par Trafalgar Square, ainsi que Windsor, Hampton Court, le fameux cimetière dans lequel Grey écrivit son élégie...
- Langelot cite les manuels d'histoire écrit par Albert Malet et Jules Isaac pour les éditions Hachette, alors qu'il prétend s'indigner du fait que la W.T.A fait visiter à des touristes français des endroits glorifiant les victoires anglaises sur les Français (Trafalgar et Waterloo).
- Autre tradition, la visite touristique des musées au pas de marche : "Pressons, madame. Pressons, monsieur. Nous avons encore trois cent quatre-vingt-sept tableaux à admirer." Langelot visite ainsi la National Gallery, la Tate Gallery et le British Museum.
- Une scène particulièrement effrayante a lieu dans la galerie des murmures (Whispering gallery), qui fait le tour de la coupole de la cathédrale Saint-Paul.
- "Hauts les mains" se dit en anglais : "Hands up!"
- Selon Jean-Paul Martin, alias Langelot, il y a trois logiques : la vraie, la féminine et l'anglaise.
Catégories :- Roman paru en 1966
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