- Langelot et le satellite
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Langelot et le satellite
Langelot et le satellite Auteur Lieutenant X Genre Espionnage Pays d'origine France Éditeur Hachette Collection Bibliothèque verte Date de parution 1966 Dessinateur Maurice Paulin Couverture par Maurice Paulin Nombre de pages 256 ISBN 2 - 01 - 001220 - 8 Série Langelot Chronologie Langelot et les espions Langelot et les saboteurs Langelot et le satellite est le troisième roman de la série Langelot par le Lieutenant X. Ce roman a été édité pour la première fois en 1966 dans la bibliothèque verte sous le numéro 297 de la collection. L'épisode suivant est Langelot et les saboteurs. L'épisode précédent est Langelot et les espions.
Sommaire
Le résumé
Tous les matins depuis quinze jours, le jeune M. Lissou va prendre son petit-déjeuner au café de M. Jules, pour lire les petites-annonces. Lorsque celle qui l'intéresse paraît, Langelot - car c'est lui - se présente à l'entretien d'embauche proposé par la S.F.E.C.G.A.M.Q, un laboratoire spécialisé dans les lasers. Le but de l'opération ? Servir d'appât à un maître-chanteur avide de secrets industriels. Mais la mission de pure routine prend un tour inattendu lorsque Langelot est soudain contraint de participer à l'enlèvement de Véronique Chevrot, une jeune mathématicienne, spécialiste des trajectoires de satellites.
Les personnages
- Langelot (alias Jean-Jacques Lissou) : orphelin, agent peu expérimenté du Service National d'Information Fonctionnelle (S.N.I.F.), blond, 1m68, mince. Son cri de guerre (ou plutôt son chuchotement de guerre) est "snif, snif".
- Monsieur Jules : garçon de café.
- Le capitaine Montferrand (alias Roger Noël) : chef de la section Protection du S.N.I.F, supérieur hiérarchique direct de Langelot. Cheveux gris, visage large et calme. Fume la pipe et boîte légèrement.
- M. Houchoir : Président directeur général de la Société française d'étude et de construction de générateurs et d'amplificateurs magnétiques quantiques (S.F.E.C.G.A.M.Q) - entre autres.
- Jean-Jacques Lissou : né à Nantes, jeune escroc contacté par le B.I.D.I, le fils de Paul Lissou, riche industriel.
- Paul Lissou : industriel fabricant d'encaustique. Son fils est Jean-Jacques Lissou.
- Didier : commissaire divisionnaire de la Direction de la surveillance du territoire, gros et perpétuellement essoufflé.
- Mme Martinet, directrice du personnel à la S.F.E.C.G.A.M.Q. "Une vieille buse" selon la jeune et jolie réceptionniste. Commentaire de Langelot : "la description était cruelle, mais non pas injuste."
- Le professeur Steiner, directeur des recherches de la S.F.E.C.G.A.M.Q. Appelle tout le monde "mon enfant" et trouve tout le monde sympathique.
- Tonton Olivier : agent du B.I.D.I. Maître-chanteur. Crâne allongé, voix gouailleuse, teint bronzé presque noiraud, grosses lèvres pâles. Conduit une 403. Selon ses propres dire, il n'est intéressé que par les lasers du professeur Steiner.
- Monsieur Robert : jeune mécanicien, voisin du faux Jean-Jacques Lissou. Langelot l'utilise pour envoyer son véritable courrier destiné au S.N.I.F.
- Monsieur Huc : homme de main du B.I.D.I. Ressemble à un grand singe. 110 kg, 130c. de tour de poitrine, soulève son propre poids, ancien catcheur professionnel.
- Madame Schash, directrice du B.I.D.I (Bureau International de Documentation Industrielle) : une petite vieille femme ridée, poudrée, fardée aimant la dentelle et le mobilier Ancien Régime.
- Monsieur Jouchin, cybernéticien (informaticien analyste-programmeur) du B.I.D.I.
- Parmi les spécialistes de vol spatiaux que Mme Schasch envisage d'enlever, sont cités Trochu, Goldmann, Bourazel et le professeur Roche-Verger (apparu dans Langelot et les espions).
- Monsieur Estienne, directeur de l'Institut d'Astronomie.
- Mademoiselle Véronique Chevrot (petit nom : Nikky), assistance de M. Estienne. Jeune, brillante, habite seule avec sa mère ("toutes les faiblesses" selon Mme Schasch), petite, cheveux châtains, grands yeux bruns. C'est la "Langelot's girl" de l'épisode.
- Monsieur Benlamache, historien connu, spécialiste des questions du Sahara, agent du B.I.D.I.
- Le capitaine Mostefaï, officier marocain : jeune, teint de cuivre, petite moustache noire.
- Le colonel El Hadj, supérieur du capitaine Mostefaï.
- Si Ali Mansour Benlamache, frère de l'historien Benlamache, administrateur des territoires du Sud du Maroc. Autorise le BIDI à agir sur le territoire marocain.
- Le capitaine Mokrane, officier algérien.
- Charles : agent expérimenté du S.N.I.F. Plus de trente ans, séducteur photogénique d'allure sportive, bronzé, aime le jazz.
- Ivan Popov, cosmonaute russe (alias Jean-Jacques Lissou, recruté par la D.S.T dans une mission parallèle pour coincer le B.I.D.I).
Les différentes éditions
- 1966 - Hachette, Bibliothèque verte (français, version originale). Illustré par Maurice Paulin.
- 1969 - Egmont Franz Schneider (allemand : Lennet und der satellite). Illustré par Walter Rieck.
- 1974 - Hachette, Bibliothèque verte. Illustré par Maurice Paulin.
- 1989 - Hachette, Bibliothèque verte. Illustré par Maurice Paulin.
- 2000 - Editions du triomphe (français, version originale), nouvelle couverture, non illustré.
Notes
- La mission de Langelot est censée être une mission de routine : il sert d'appât pour coincer un réseau d'espions industriels, le B.I.D.I (Bureau International de Documentation Industrielle).
- Les bons conseils de Mme Schasch en matière de gestion des personnes sont typiques des affaires de harcèlement moral : "Il faut pousser les gens à bout, c'est entendu, mais pas plus loin."
- Mme Schasch exige de Langelot qu'il "trempe" dans une affaire d'enlèvement, histoire de le "mouiller" (le compromettre) et d'avoir un peu plus barre sur lui. Plus tard, elle lui laisse entendre qu'elle lui demandera de tuer quelqu'un.
- Mme Schasch utilise volontiers le jargon pour déguiser ses véritables intentions : "Ce que le vulgaire appelle un crime... je (le) nomme, moi, une élimination chirurgicale."
- Pour s'emparer d'un satellite russe tombé non loin de la frontière entre l'Algérie et le Maroc, Mme Schasch demande à un intellectuel spécialiste des questions Saharienne de déclencher un incident entre les deux pays... et déplacer la frontière, afin d'empêcher une mission française d'arriver avant elle sur le point de chute du satellite. Et lorsqu'on évoque devant elle le risque d' une guerre sanglante par sa faute, Mme Schasch précise son opinion sur la question : "Nous n'avons que faire des bons sentiments ici. J'ai acquis quelques heures de tranquillité pour achever mon travail et ce n'est pas moi qui en paie le prix. Que voulez-vous de plus ?"
- Selon Mme Schasch, les Soviétiques mentent sur le nombre de satellites qu'ils envoient dans l'espace et ne leur donne un numéro officiel que si la mission est réussie.
- Le cloisonnement garantit la sécurité des membres d'une organisation en cas de capture de l'un d'eux : chaque membre de l'organisation doit en savoir le moins possible sur le reste de la structure.
- Une boite aux lettres est un intermédiaire d'un service secret, qui va relayer un message envoyé par un agent à son service.
- Langelot (sous la fausse identité de Jean-Jacques Lissou) signe une déclaration de confidentialité à son entrée à la S.F.E.C.G.A.M.Q., reproduite intégralement à la fin du chapitre 3.
- Au début du roman, Lissou père essaie de faire échapper son fils à la justice. Il espère d'abord résoudre le problème "à force d'argent". N'y parvenant pas, il fait appel à ses relations dans la police et chez les juges. Le capitaine Montferrand propose alors un marché (excluant l'impunité du fils) que Lissou père refuse.
- La S.F.E.C.G.A.M.Q a son siège administratif au 80 rue Messine à Paris. Les laboratoires sont à Boulogne-Billancourt.
- Paul Lissou habite au 80 rue Jean-Jaurès à Nantes.
- Véronique Chevrot habite à Paris, 8 rue du Val-De-Grâce.
- Le siège du B.I.D.I se trouve près de Bièvres. Son équipe est européenne (anglais, allemands, suisses, italiens, français etc.) Son règlement intérieur s'appelle "Le manuel du Savoir Vivre".
- La base française de lancement de missiles sol-sol/ sol-air de Colomb Béchar (Algérie) est citée.
- Langelot affronte Monsieur Huc dans une scène de bagarre impressionnante digne des meilleurs James Bond.
- Le final du roman montre un laser de combat en action.
- L'illustrateur Maurice Paulin fait une erreur en représentant le cosmonaute russe avec un visage énergique et un menton volontaire.
Catégories : Roman paru en 1966 | Langelot
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