Langelot et le gratte-ciel

Langelot et le gratte-ciel
Auteur	Lieutenant X
Genre	Espionnage
Pays d'origine	France
Éditeur	Hachette
Collection	Bibliothèque verte
Date de parution	1967
Dessinateur	Maurice Paulin
Couverture	Maurice Paulin
Nombre de pages	256
ISBN	2-01-001224-0
Série	Langelot
Chronologie
Langelot et les saboteurs	Langelot contre Monsieur T

Langelot et le gratte-ciel est le cinquième roman de la série Langelot par le Lieutenant X. Ce roman a été édité pour la première fois en 1967 dans la bibliothèque verte et porte le numéro 318 de la collection. L'épisode suivant est Langelot contre Monsieur T. L'épisode précédent est Langelot et les saboteurs.

Le résumé

Dans les bureaux parisiens de la Société Nationale Immobilière et Foncière (alias Société Nationale d'Information Fonctionnelle), le capitaine Montferrand prépare la mission "Nébuleuse" avec le capitaine Mousteyrac (alias cavalier seul).

La mission "Nébuleuse" a pour origine les derniers mots d'un espion de l'organisation de Maurice Zauber, actuellement emprisonné au Canada : "Prospérité... catastrophe" ont été les derniers mots d'un policier mourant. Prospérité est le nom d'un gratte-ciel de Montréal, Canada. Une société française occupe l'un des étages de cet immeuble, d'où une enquête de protection mixte franco-canadienne. Or le capitaine Mousteyrac rechigne à s'associer aux canadiens et n'apprécie pas plus l'idée de travailler avec un agent débutant de 18 ans : Langelot

En arrivant à Montréal, Mousteyrac ordonne à Langelot de rester à l'hôtel, puis de le retrouver le soir dans un restaurant. Mais Langelot se retrouve seul à attendre au restaurant. Il décide alors de contacter les autorités Canadienne et retrouve ainsi leur contact canadien : Phil Laframboise.

Mais Langelot, Griselidis Valdebontrain et Phil Laframboise, emprisonnés, vont essayer de s'échapper et d'arrêter les bandits...

Les personnages

• snif le chef du S.N.I.F.
• Le capitaine Montferrand (Nébuleuse 1), chef de la section protection du Service National d'Information Fonctionnelle, 45 ans, cheveux gris-fer coupés en brosse, fume la pipe, a perdu une jambe au combat quelques années plus tôt.
• Le capitaine Mousteyrac (alias M. Martineau, alias Nébuleuse 2), agent du S.N.I.F, surnommé "Cavalier seul" par ses camarades, grand diable aux cheveux bruns et à la grosse moustache noire, 30 ans environs : compétent, courageux, vaniteux, indiscipliné.
• Langelot (alias Jean-Paul Brulard, alias Nébuleuse 3) : orphelin, agent peu expérimenté du Service National d'Information Fonctionnelle (S.N.I.F.), blond, 1m68, mince, traits menus mais dur. Il est armé d'un pistolet .22 long rifle.
• Maurice Zauber, le chef d'une bande d'espions internationaux, arrêté et condamné au Canada.
• Phil Laframboise (alias M. Laliberté), agent de la Police montée canadienne (police fédérale) : grand, maigre, visage osseux, joues creuses, yeux bleus profondément enfoncés dans leurs orbites, bouche mince fendue au couteau. Cheveux noirs. Mains noueuses, robustes, poilues sur le dessus. Parle français en roulant les "r" comme les Berrichons. Chargé de l'enquête sur le gratte-ciel Prospérité.
• José Fernandez, directeur d'une agence de voyage dont le bureau se trouve dans le gratte-ciel Prospérité. Coefficient d'honorabilité 1/100.
• Pistchik, Grotius et Black, avocats dont le bureau se trouve dans le gratte-ciel Prospérité. Coefficient d'honorabilité 2/100.
• L. Austin, publicitaire dont le bureau se trouve dans le gratte-ciel Prospérité. Coefficient d'honorabilité 4/100.
• Hermann Fluss, disquaire. Coefficient d'honorabilité 6/100.
• Grisélidis Vadebontrain (Grigri pour les amis): petite, visage expressif.
• Jo Smuts, photographe, coefficient d'honorabilité 40/100, employeur de Grisélidis Vadebontrain.
• Les gorilles, gardes du corps

Les différentes éditions

• 1967 - Hachette, Bibliothèque verte (français, version originale). Écrit par lieutenant X(Wladimir Wolkoff), illustré par Maurice Paulin.
• 1974 - Hachette, Bibliothèque verte. Illustré par Maurice Paulin.

Notes

• Langelot et le gratte-ciel est le récit d'une tentative d'attentat assez monstrueuse - à l'échelle d'un état - et comprend, entre autres scènes très spectaculaires, une tentative de meurtre très impressionnante tout en restant tout public.
• Le siège du Service National d'Information fonctionnelle se trouve à Paris, dans le 16ème arrondissement, dans un hôtel particulier. La fausse plaque à l'entrée indique "Société Nationale Immobilière & Foncière".
• C'est la première apparition du capitaine Mousteyrac, qui reviendra dans Langelot chez les Pa-pous, Langelot aux arrêts de rigueur. C'est également la première apparition de Grisélidis Vadebontrain, qui reviendra dans Langelot et la danseuse.
• Mousteyrac cite le nom du Colonel Remy, alias Gilbert Renault, l'un plus célèbres agents secrets de la Résistance française pendant l'occupation de la France lors de la Seconde Guerre mondiale.
• Les préparatifs de départ en mission d'un agent secret sont décrits au début du chapitre 2.
• Langelot confond les degrés Celsius et Fahrenheit. Il se fait expliquer la différence par la plus jolie des hôtesses de l'air.
• A sa descente d'avion, Langelot passe la douane canadienne avec en poche son pistolet et ses 78 cartouches de calibre 5,5 - parce qu'on ne fouille pas les voyageurs (et qu'il n'y a pas de détecteur à métaux) à cette époque.
• Langelot descend à l'Hôtel des Dix-Provinces à Montréal. Mousteyrac descend à l'hôtel Reine-Elisabeth.
• Mousteyrac donne rendez-vous à Langelot dans le restaurant Altitude 737 (737 pieds...). De sa table, Langelot aperçoit la croix lumineuse commémorant l'ascension du Mont Royal par l'explorateur Jacques Cartier.
• Le roman donne la part belle au français canadien, dont "Correct ?" (OK ?) ; "Correct de même" (OK pour toi aussi ?).
• Les services secrets canadiens font surveiller les agents français avec lesquels ils sont censés collaborer dès leur descente d'avion.
• Langelot s'étonne de la franchise et de la simplicité de Phil Laframboise : "Quel fonctionnaire important vous cèderait ainsi sa place (son bureau), ne serait-ce que pour quelques minutes, dans la vieille Europe confite en hiérarchie ?".
• Une suite est un ensemble de bureaux loués à un seul locataire, allant de deux à dix pièces. Le gratte-ciel Prospérité en compte 160, dont 49 libres.
• Les canadiens utilisent un coefficient statistique d'honorabilité de 0 à 100 pour isoler sept suspects parmi les locataires du gratte-ciel.
• Lorsque Phil Laframboise se met à tutoyer Langelot, celui-ci pense d'abord que l'autre veut le traiter en gamin et le tutoie en retour pour le remettre en place. C'est en constatant que Laframboise ne se vexe en rien, au contraire, que Langelot décide de lui faire confiance : "Ce fut comme si un pacte était scellé, pacte sans discours et sans paperasse, pacte de camaraderie absolue, comme ne savent en conclure que ceux dont le métier est d'affronter la mort."
• Sont reproduits dans les pages du roman : la liste des suspects dressée par les services secrets canadien, le tableau de commandes d'un des ascenseurs du gratte-ciel, le plan d'un étage type du gratte-ciel. Toutes ces informations et bien d'autres disséminées au fil du récit jouent un rôle capital dans la suite des évènements.
• La première fois que Langelot rencontre Grisélidis Vadebontrain, il commet "l'insulte suprême" en répondant comme si elle lui avait parlé en anglais alors qu'elle parlait français avec un fort accent canadien.

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