La règle du jeu

La Règle du jeu
Réalisation	Jean Renoir
Acteurs principaux	Roland Toutain:André Jurieux Nora Gregor:Christine de la Chesnaye Marcel Dalio:Robert de la Chesnaye Jean Renoir : Octave Julien Carette:Marceau Paulette Dubost:Lisette Gaston Modot:Schumacher
Scénario	Jean Renoir, Carl Koch
Dialogues	Jean Renoir, Carl Koch
Musique	Mozart, Monsigny, Johann Strauss, Camille Saint-Saëns, Frédéric Chopin, Vincent Scotto
Décors	Max Douy, Eugène Lourié
Costumes	Coco Chanel
Photographie	Jean Bachelet, Jean-Paul Alphen et Alain Renoir
Montage	Marguerite Renoir, Marthe Huguet
Production	Claude Renoir ainé ; N.E.F. (Les Nouvelles Éditions Françaises)
Genre	Comédie dramatique
Durée	110 minutes (remonté)
Sortie	8 juillet 1939
Langue(s) originale(s)	français
Pays d’origine	France

La Règle du jeu est un film français de Jean Renoir, sorti en 1939. Ce « drame gai » ou « fantaisie dramatique »^[1], pour reprendre l'expression du réalisateur, a pour ambition d'être une peinture de mœurs de l'aristocratie et de la grande bourgeoisie ainsi que des domestiques qui les servent, à la fin des années 1930. Jean Renoir porte sur le fonctionnement de cette société un regard hautement critique mais aussi résolument humaniste.

Aujourd'hui ce film est très largement considéré par les professionnels du cinéma non seulement comme le meilleur film de Renoir mais encore comme un des plus grands jamais réalisés. La Règle du jeu est un des films les plus commentés de l'histoire. Il a influencé un nombre très important de scénaristes, de réalisateurs^[2]. Selon François Truffaut, La règle du jeu constitue « le credo des cinéphiles, le film des films ».

Sommaire 1 Synopsis 2 Résumé 2.1 Première partie 2.2 Seconde partie 3 Une inspiration classique 4 Un « film de guerre » 5 Le style 6 Un film amputé et remonté 7 Un film largement décrié puis porté aux nues 8 Anecdotes 9 Fiche technique 10 Distribution 11 Notes 12 Bibliographie 13 Liens externes

Synopsis

À la fin des années 1930, plusieurs personnes de l'aristocratie et de la haute bourgeoisie se retrouvent dans le château du marquis de La Chesnaye à l'occasion d'un weekend. Des intrigues amoureuses se nouent tant chez les domestiques que chez ceux qu'ils servent, un meurtre sera commis...

Résumé

Pour plus de lisibilité, le résumé du film est ici découpé en deux parties. Toutefois le film passe de l'une à l'autre sans marquer aucun arrêt.

Première partie

Le film débute avec l'atterrissage de l'aviateur André Jurieux à l'aéroport du Bourget, dans la nuit. Il vient de battre un record relatif à la traversée de l'Atlantique. Il est accueilli par une foule en liesse à travers laquelle son ami Octave arrive à se frayer un chemin. Il apprend au héros du jour que la femme pour laquelle il avait entrepris son raid n'a pu venir. À la journaliste de radio qui lui tend son micro, l'aviateur laisse éclater son amertume en la qualifiant de "déloyale".

Un effet de montage nous désigne cette femme : c'est la jolie Christine de La Chesnaye, d'origine autrichienne. Dans ses luxueux appartements, elle écoute l'émission consacrée à l'exploit. Cependant elle tourne rapidement le bouton du poste de radio. Lisette, sa domestique, l'assiste. Christine est mariée au marquis Robert de la Chesnaye depuis trois ans. Lisette est quant à elle mariée depuis deux ans à Schumacher, le garde-chasse de la résidence secondaire du couple. Une scène de discussion entre Christine et le marquis nous apprend que celui-ci connaît la relation ambiguë entretenue par Christine et André Jurieux. Mais le mari semble pardonner à son épouse et rejette la faute sur l'aviateur, par trop naïf avec les femmes. Tout semble rentrer dans l'ordre. Mais Robert s'excuse et va téléphoner.

Le but de ce coup de fil était de rencontrer sa maîtresse, Geneviève de Marras, afin de mettre un terme à leur relation. Dès le lendemain du scandale radiophonique, Robert et Geneviève se voient. Le marquis n'arrive pas à rompre. Trop faible, il se laisse persuader par les arguments de son amante. Elle est invitée dans une propriété des la Chesnaye, le domaine de la Colinière, pour un week-end de chasse et de fête.

Une séquence montre André conduisant à toute vitesse, à la frayeur d'Octave son passager, sur une petite route, et se jetant volontairement dans le décor. Les deux compagnons sont indemnes.

Pour mettre fin à ce désespoir amoureux, Octave décide de parler à Christine, son amie d'enfance. Habilement, il parvient à la persuader d'inviter André pour le week-end. Il convainc aussi Robert, qui le qualifie toutefois de « dangereux poète », expression qui met un terme à la première partie du film.

Seconde partie

Le reste du film se passe en Sologne, au domaine.

Schumacher, gardien en chef de ce domaine, patrouille dans les bois. Il attrape sur le fait Marceau, un braconnier, qui avait ramassé un lapin grâce à un collet. Ils croisent le marquis, agacé par la recrudescence des lapins. La Chesnaye et Marceau sympathisent immédiatement. Marceau se voit proposer un emploi de domestique au château.

Dès son arrivée, l'ex-braconnier se lance dans une intrigue amoureuse avec Lisette, qui ne lui reste pas insensible.

Les invités, faisant tous partie de l'aristocratie et de la grande bourgeoisie, sont arrivés. Christine accueille devant ses hôtes Jurieux et, sauvant les apparences, met en avant leur amitié. Le marquis décide d'organiser une fête costumée en l'honneur de l'aviateur.

La partie de chasse peut débuter. Les chasseurs se positionnent et abattent un grand nombre d'animaux.

A la fin de la partie de chasse, Robert entraîne Geneviève à part pour rompre. Celle-ci lui réclame un baiser d'adieu. Christine, au moyen d'une petite lunette, surprend ce baiser. Elle se trompe dans la signification à lui donner. Dès lors, elle n'aura pour ambition que de trouver un moyen pour se venger de son mari.

Lors de la fête, tout s'entremêle. Dans le château, Schumacher se lance à la poursuite de Marceau en tentant de le tuer d'un coup d'un pistolet. Lorsque Christine voit Geneviève se pendre au cou de Robert, elle choisit de le tromper avec Saint Aubin, un aristocrate. Mais elle n'aura pas le temps d'accomplir cet acte. En effet, André Jurieux les surprend et inflige une sévère correction à Saint Aubin. Seul avec Christine, celle-ci lui avoue son amour mais l'aviateur n'a pas la réaction attendue : il ne veut pas partir tout de suite, est décidé à respecter les convenances et à avertir la Chesnaye.

La course-poursuite entre Marceau et Schumacher fait justement surgir André et Christine aux yeux du marquis qui, selon le même schéma que lors de la scène de la lunette avec Christine, se méprend. Les deux hommes se battent violemment. Une balle tirée par le revolver de Schumacher les fait subitement s'arrêter. Ils finissent par se réconcilier. Durant ce temps, Octave, en compagnie de Christine, a la révélation de ce qu'il n'est qu'un parasite et un raté. Christine dit ne plus savoir si elle aime André.

Schumacher et Marceau sont renvoyés du château. Ils se réconcilient eux aussi.

Dans une petite serre à l'écart, Octave déclare à Christine qu'il l'aime. Ils décident de s'enfuir ensemble. Dissimulés par l'obscurité, Schumacher et Marceau observent la scène et prennent Christine pour Lisette, car la première porte une pèlerine offerte par le garde-chasse à sa femme.

Octave est rentré au château pour prendre les affaires de Christine. Il croise Lisette qui le persuade d'abandonner son projet de fuite avec la marquise. Octave envoie André à sa place. Lorsque l'aviateur s'apprête à rejoindre la serre, il est abattu net d'un coup de fusil par Schumacher qui l'a confondu avec Octave.

Avertis par le bruit, les invités, sortis de leurs chambres, se retrouvent à l'entrée principale du château. Le marquis de la Chesnaye décide de couvrir le crime de Schumacher. Il explique, sans que personne ne soit dupe, que Schumacher croyant voir un braconnier a tiré, comme cela était son droit. Officiellement, il s'agit donc d'un accident.

Une inspiration classique

Après le tournage de La Bête humaine, Renoir a eu envie de délaisser le naturalisme pour retourner à une intrigue d'abord plus classique et d'apparence plus simple. Pour point de départ, il choisit la pièce de théâtre Les Caprices de Marianne d'Alfred de Musset. Il s'inspire aussi du Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux, reprend des éléments de Beaumarchais (la citation au commencement du film sur l'amour léger est issue du Mariage de Figaro^[3]) et de Molière.

Le choix des principales musiques suit cette même volonté (Mozart, Monsigny, Chopin, Saint-Saëns, Johann Strauss), avec des exceptions notables (Vincent Scotto pour les musiques mécaniques, une chanson de l'époque boulangiste sur l'armée française).

Un « film de guerre »

C'est l'expression trouvée par Renoir dans son autobiographie, Ma vie et mes films : « C'est un film de guerre, et pourtant pas une allusion à la guerre n'y est faite. Sous son apparence bénigne, cette histoire s'attaquait à la structure même de la société. Et cependant, j'avais voulu au départ présenter au public non pas une œuvre d'avant-garde, mais un bon petit film normal »^[4].

Pour nuancer l'analyse rétrospective de Renoir, on peut constater que les allusions à la guerre et à la fierté de la nation française sont bien présentes. On peut mentionner le record établi par l'aviateur et l'accueil triomphal réservé à ce nouvel « héros du jour » ; Christine accepte de recevoir Jurieux notamment par crainte que celui-ci ne tente de se suicider : on parlerait, dit-elle alors, de « main de l'étranger » ; la reprise constante du thème de l'antisémitisme ; le personnage du général, campé sur les traditions ; le massacre de la partie de chasse ; la reprise d'une chanson boulangiste où des grands bourgeois caricaturent les défilés militaires de Longchamp.

Le style

La mécanique théâtrale se retrouve dans la direction des acteurs : Renoir leur demande de jouer à la façon de la commedia dell'arte et de la place est laissée à l'improvisation. La vivacité des séquences se déroulant dans la seconde partie, au château de la Colinière, s'inscrit dans cette perspective. Des accents de boulevard se retrouvent lors de la fête dans la multiplication des chassés-croisés.

La Règle du jeu est célèbre pour son utilisation de la profondeur de champ qui permet à plusieurs actions de se dérouler dans le même temps. Cette profondeur permet de placer des effets de théâtre.

La brièveté novatrice des plans lors du massacre de la partie de la chasse est choisie pour illustrer la cruauté de cette scène. Elle permet de livrer une vision pessimiste de la société et laisse ainsi deviner le drame final.

Il faut mentionner aussi le travail de l'ingénieur du son Joseph de Bretagne pour l'obtention d'un son plus naturel.

Un film amputé et remonté

La Règle du jeu a vu après 1945, pendant un temps, sa réputation croître par l'effet du souvenir de la réception controversée voire hostile qui lui fut réservée. En effet, devant ces réactions, Renoir a coupé de plus en plus de séquences, faisant perdre au film sa cohérence et des plans intéressants. À titre d'exemple, on peut mentionner que le plan aujourd'hui le plus fameux de La Règle du jeu, celui de l'agonie du lapin lors de la partie de chasse, fut coupé. La Règle du jeu a ainsi bénéficié d'une réputation de chef-d'œuvre maudit.

Il convient donc de préciser que le film tel qu'il fut présenté à la première du 8 juillet 1939 a été définitivement perdu. Le film visible aujourd'hui a été reconstitué tant bien que mal à la fin des années 1950 par Jean Gaborit et Jacques Durand, sur les conseils du réalisateur. Une séquence où Octave-Jean Renoir discutait avec André Jurieux-Roland Toutain de l'intérêt sexuel des bonnes n'a pu être retrouvée. Une autre séquence, où l'on voit Octave devant la porte principale du château se prendre pour un chef d'orchestre avant de se définir comme un « raté » a été mal replacée par les monteurs. Ce passage se situait en réalité, et comme le suggère l'ambiance musicale, à la fin de la fête, mais la séquence qui aurait permis de le deviner a elle aussi été perdue.

Un film largement décrié puis porté aux nues

En 1939, la réception fut majoritairement, mais non unanimement, hostile. Renoir a par exemple raconté qu'à la première de son film, il a vu un homme qui, calmement, essayait de mettre le feu à la salle avec un journal et des allumettes^[5].

Les critiques de la presse à la sortie ne furent pas si mauvaises^[6]. Dans Paris-Soir par exemple, Pierre Wolf lui reproche d'avoir commis une « erreur » qui « ne diminue en rien [son] talent »^[7]. Jacques Chabannes semble quant à lui prendre la mesure du film puisqu'il écrit qu'« après La grande illusion, c'est encore Jean Renoir qui nous donne, sur un autre ton, le second chef d'œuvre du cinéma français. »^[8]

Dès la première projection de la version restaurée durant la Mostra de Venise en 1959, la vision change et le film est porté aux nues. Renoir dans une lettre à son fils lui relate l'événement en lui disant que « ce fut une sorte de triomphe »^[9].

« Le film des films », le « credo des cinéphiles »^[10]. Ces expressions de François Truffaut montrent à quel point le film est tenu en haute estime par les réalisateurs de la Nouvelle Vague et les cinéphiles. Alain Resnais rapporte le choc profond que produisit en lui La règle du jeu lorsqu'il vit l'œuvre dans les salles parisiennes en 1965 : « Je crois que cela reste à ce jour l’expérience la plus confondante que m’ait procurée le cinéma. Au sortir de la salle, je me suis assis sur le bord du trottoir, et je suis resté pétrifié pendant cinq bonnes minutes, puis je me suis retrouvé arpentant les rues de Paris pendant deux heures. Tout était sens dessus dessous, toutes mes idées sur le cinéma avaient été mises au défi »^[11].

Ce film continue d'avoir une influence sur des réalisateurs français, comme Claude Chabrol, mais aussi étrangers. On peut mentionner l'intrigue de Gosford Park, un film de Robert Altman oscar du meilleur scénario en 2002, qui fait de nombreuses références au film de Renoir.

La règle du jeu est présente quasi systématiquement dans les classements effectués par les professionnels du cinéma sur les meilleurs films jamais réalisés. Par exemple, dans le classement effectué par Le Figaro en 2008, La Règle du jeu arrive en deuxième position ex æquo avec La nuit du chasseur de Charles Laughton, derrière Citizen Kane d'Orson Welles^[12].

Par ailleurs, La règle du jeu a été le premier film à figurer au programme du baccalauréat en France en 1999 et en 2000.

Anecdotes

• Roland Toutain, qui joue le rôle d'André Jurieux, en plus d'être un acteur, était un véritable aviateur. Ce clin d'œil ne pouvait évidemment pas échapper au spectateur de 1939.
• Les scènes ayant pour cadre la Sologne ont été tournées en mars-avril 1939 au château du XVIIe siècle de La Ferté-Saint-Aubin (Loiret) et, en ce qui concerne la partie de chasse, au domaine des Réaux, à Brinon-sur-Sauldre (Cher).

Fiche technique

• Titre : La Règle du jeu
• Titres primitifs : Les Caprices de Marianne, Fair play, La Chasse en Sologne
• Réalisation : Jean Renoir
• Scénario, adaptation et dialogue : Jean Renoir et Carl Koch
• Production : Claude Renoir ainé ; N.E.F. (Les Nouvelles Éditions Françaises)
• Arrangements musicaux : Roger Désormières et Joseph Kosma
• Orchestre sous la direction de Roger Désormières
• Musique : Mozart (pour La Danse allemande), Monsigny, Sallabert, Johann Strauss (pour La Chauve Souris), Camille Saint-Saëns (pour La Danse macabre), Frédéric Chopin (pour Valse) et Vincent Scotto
• Photographie : Jean Bachelet, Jean-Paul Alphen et Alain Renoir
• Opérateur : Jacques Lemare
• Montage : Marguerite Renoir et Marthe Huguet
• Décors : Max Douy et Eugène Lourié
• Son : Joseph de Bretagne
• Enregistrement sur Western-Electric
• Costumes : Coco Chanel
• Maquillage : Paul Ralph
• Script-girl : Dido Freire
• Conseiller technique pour la chasse : Tony Corteggiani
• Assistant réalisation : Henri Cartier Carl Koch et André Zwoboda
• Photographe de plateau : Sam Levin
• Régisseur : Raymond Pillon
• Administrateur : Camille François
• Attaché de presse : Georges Cravenne
• Distribution : N.E.F (1939), Gaumont en (1949) et Les Grands Films Classiques à partir de 1965
• Tournage du 15 février à fin Mars 1939 dans les studios de Joinville et les extérieurs à Lamotte-Beuvron, le château de La Ferté-Saint-Aubin, Aubigny-sur-Nère et les environs de Brinon-sur-Sauldre
• Pays d'origine : France
• Format : Noir et blanc - 1,37:1 - Mono - 35mm
• Genre : comédie dramatique (Un « drame gai », selon l'expression du réalisateur)
• Durée : 110 minutes
• Première présentation le 8 juillet 1939 aux cinémas Aubert-Palace et Colisée

Distribution

Nora Gregor : Christine de la Chesnaye, la femme de Robert Paulette Dubost : Lisette, sa camériste Mila Parély : Geneviève de Marrast Odette Talazac : Charlotte de la Plante Claire Gérard : Madame La Bruyère Anne Mayen : Jackie, nièce de Christine Lise Elina : Radio-Reporter Marcel Dalio : Le marquis Robert de la Chesnaye Julien Carette : Marceau, le braconnier Roland Toutain : André Jurieux Gaston Modot : Edouard Schumacher, le garde-chasse et mari de Lisette Jean Renoir : Octave Pierre Magnier : Le général Eddy Debray : Corneille, le majordome Pierre Nay : Monsieur de St. Aubin Francœur : Monsieur La Bruyère Léon Larive : Le cuisinier

non-crédités Nicolas Amato : L'invité espagnol Henri Cartier-Bresson : Le domestique anglais Celestin : Le garçon de cuisine Tony Corteggiani : Berthelin Geo Forster - L'invité efféminé Camille François : Le speaker Jenny Hélia : La servante André Zwoboda : L'ingénieur de chez Caudron Jacques Beauvais Marcel Melrac Marguerite de Morlaye

Notes

Bibliographie

• Daniel Serceau, La Règle du jeu, Interdisciplinaire, 1989 (ISBN 2907447068)
• Olivier Curchod, Jean Renoir, La Règle du jeu, Paris, 1999
• Olivier Curchod, Christophe Faulkner, La Règle du jeu, scénario original de Jean Renoir, Nathan, Collection cinéma, 1999 (ISBN 2091904708)
• Diane Morel, "La Règle du Jeu de Jean Renoir", éditions Bréal, Paris, 2000 (ISBN 284291161X)

Liens externes

(fr+en) La Règle du jeu sur l’Internet Movie Database

• Une analyse sur le site de l'Académie de la Réunion

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