- La Fievre d'Urbicande
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La Fièvre d'Urbicande
La Fièvre d'Urbicande est le second album de la série des Cités obscures (dessin de François Schuiten, scénario de Benoît Peeters, publié aux éditions Casterman).
Sommaire
Éditions
Prépublication dans À Suivre n°68 à 73.
1985 : Ajout de la préface Lettre à la commission des hautes instances.
1990 : Avec jaquette + postface.
L'album
cf. note Murailles de Samaris.
L'histoire
On ramène à l'Urbatecte Eugen Robik un cube vide uniquement dessiné par ses arrêtes, découvert lors d'un chantier à la périphérie de Von Hardenberg. Thomas Broch, son meilleur ami, en jouant avec, va le poser, en biais sur le bureau de Eugen. Cela déstabilisera ce cube qui se mettra à croître, ignorant la matière l'environnant, traversant les murs, tout en se démultipliant, formant un véritable réseau cubique, dont la maison d'Eugène est le centre. Cela provoque un vrai choc visuel et esthétique pour cette ville dont la symétrie et l'ordre font lois (cf : Brigades Urbatecturales, mises en place par Eugen Robick lui-même). Cette structure va peu-à-peu englober toute la ville, tissant un réseau dense, et indestructible que même des canons de grande taille ne pourront ébranler (les vibrations provoquant tout au plus l'effondrement des bâtiments investi par les montant du réseau…). Dans le même temps, il va s'éprendre d'amour pour une dénommée Sophie, sa voisine en fait. Thomas Brock s'insurgera contre le désormais "Réseau de Robick" qui est pour lui un véritable poison, une menace pour Urbicande. Pour Eugen, qui ne se pardonnera jamais d'avoir laissé le Cube penché (si celui avait été droit, le visage de la ville en aurait été différent), c'est différent et il préfère être pour le Réseau, et les modifications sociales provoqués par celui-ci. Le réseau cessera temporairement de grandir, entraînant donc d'inévitables modifications sociales, en faisant communiquer la Rive Nord de la ville, qui n'a pas été rénovée et en perpétuelle pénombre, et la Rive Sud, rénovée et baignée de lumière. Eugen va cartographier avec précision le Réseau. Et puis un an plus tard à peu près, le Réseau va de nouveau grandir, détruisant toutes les structures et infrastructures bâties dessus (ascenseurs, métros, surfaces de cultures agricoles, etc.) provoquant la panique à Urbicande. Avec la disparition du Réseau aux quatre coins de la ville, c'est une période que semble se terminer, mais la population refuse de faire sans, et Thomas Broch change de position et propose à Eugen Robick de collaborer avec lui pour faire un second Réseau. Eugen refuse, pour lui, le seul Réseau, c'est celui qui "jette des ponts entre les mondes". Cela dit, il donnera les plans du premier Réseau.
Une résonance à travers tout le Continent Obscur
En effet, le Réseau s'est manifesté ponctuellement à plusieurs reprise dans tout le Continent Obscur (au Lac Vert notamment), et sur Terre aussi. Dans toutes les Cités, on connaît l'histoire de ce Réseau, et dès l'école, les enfants apprennent par coeur les formules de croissance du Réseau. Certains savant se sont essayé de prévoir le retour du Réseau en extrapolant des calculs relativement complexes.
Les sources d'inspiration
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Catégories : Cités obscures | Album de bande dessinée sorti en 1985
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