La Curée

La Curée
La Curée
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Auteur Émile Zola
Genre Roman naturaliste
Pays d'origine France
Date de parution Octobre 1871
Série Les Rougon-Macquart
Chronologie
La Fortune des Rougon
Le Ventre de Paris

La Curée est un roman d'Émile Zola paru en 1872, deuxième volume de la série Les Rougon-Macquart. Il a pour thème la vie débauchée du Paris du Second Empire, que Zola résume en ce groupe binaire "l'or et la chair".

Sommaire

Personnages

  • Aristide Rougon/Saccard : Fils de Pierre et Félicité Rougon, il est le frère cadet de Eugène Rougon, qu'il admire. Déjà apparu dans La Fortune des Rougon, il y joue dans le premier roman de la série des Rougon-Macquart le rôle du journaliste républicain de province. Opportuniste, il change de camp au moment du coup d’État et soutient le parti de ses parents, assistant sans intervenir au meurtre par un gendarme de son cousin, jeune insurgé politique idéaliste. Aristide Rougon change de nom pour Saccard à son arrivée à Paris, en partie pour ne pas compromettre son frère en cas de découverte de ses malversations et, en partie car « il y a de l'argent dans ce nom là ; on dirait que l'on compte les pièces de cent sous »[1]. Profondément cupide et fin stratège, son frère lui trouve une place à l'Hôtel de ville, ce qui lui permet de prendre part à la Curée, via des spéculations relatives à la vente d'immeubles et de terrains parisiens à l'occasion de la réalisation des projets d'aménagement du baron Haussmann. De son premier mariage avec Angèle Sicardot, il a deux enfants, Clotilde et Maxime. Après la mort, bienvenue, de son épouse, il se remarie par l'entremise de sa sœur, Mme Sidonie, avec Renée Béraud du Châtel, riche héritière à qui il volera discrètement son argent et ses biens. Devenu une grande fortune de Paris, malgré des risques sérieux de banqueroute, il survit à sa seconde épouse à la fin du roman, plus complice de son fils et du régime que jamais. Il réapparaît par la suite dans L'Argent.
  • Renée Saccard : Née Béraud du Châtel, fille d'un ancien magistrat ayant démissionné après le coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte. Alors qu'elle sortait d'un couvent, elle se fait violer par un homme de quarante ans et tombe enceinte. Elle révèle à son père sa grossesse, mais non son viol, avec la complicité de sa tante. À la recherche d'un homme acceptant de se faire passer pour le père de l'enfant, elle trouve pour jouer ce rôle et l'épouser, via Mme Sidonie, Aristide Saccard. L'enfant ne voit pas le jour, Renée fait une fausse couche, permettant à Aristide de cumuler les avantages dans le monde que constituent une belle épouse, un grand nom, une grande fortune et de belles propriétés sans avoir l'inconvénient de les partager avec un héritier. Personne amorale, ponctuellement dévorée de remords liés à son éducation de grande bourgeoise classique, elle mène une vie de luxe insolent et de succès mondains, cherchant à satisfaire son désir de vices et de plaisirs. À l'arrivée au foyer familial de Maxime, elle le traite comme son enfant, rapidement comme son ami avant de former le projet de le séduire et d'en faire, avec succès, son amant. Lorsque Maxime la quitte pour se marier à Louise et que son mari lui vole ses biens, elle sombre dans le chagrin, le jeu, et finit par mourir d'une méningite.
  • Maxime Rougon/Saccard : Fils de Aristide et Angèle Rougon, il passe les quinze premières années de sa vie à Plassans élevé par sa grand-mère, Félicité Rougon (La Fortune des Rougon). Arrivé à Paris après la mort de sa mère, son physique androgyne et sa malice lui ouvrent les faveurs des hautes bourgeoises parisiennes. Archétype de l'homme-femme, symbole de la décadence de la haute société impériale, il représente également le « petit crevé », fils de parvenu parisien du second Empire vivant des rentes de ses parents.
  • Sidonie Rougon/Saccard : Sœur d'Aristide Rougon/Saccard que tout le monde appelle Mme Sidonie. Effacée, doucereuse, vêtue d'une éternelle robe noire, elle dirige un commerce douteux, jouant à la fois le rôle d'entremetteuse et de commerçante. Elle vit de l'agio et de l'embarras des autres. Ce personnage fait clairement écho à celui de La Méchain, qui apparaît dans L'Argent. Comme toute la branche des Rougon, elle est animée d'une soif de l'argent, du gain. Elle n'hésite ainsi pas un instant à proposer à Saccard de se marier avec Renée alors que sa précédente femme, Angèle, agonise encore dans la chambre adjacente.
  • Angèle Rougon/Saccard : Née Sicardot, calme et douce, folle de nourriture et de maquillage, elle est la première femme d'Aristide Rougon. Elle découvre le secret de la Curée lorsque son mari, ivre, lui révèle les plans secrets du baron Haussmann. À sa mort, des suites d'une maladie foudroyante, elle comprend les plans de remariage de son mari, mais semble dans son dernier regard lui pardonner cette cruauté.
  • Clotilde Rougon/Saccard : Fille d'Aristide et Angèle Rougon/Saccard, après la mort de sa mère elle part vivre chez son oncle Pascal à Plassans. Elle réapparaît dans Le Docteur Pascal.
  • Louise de Mareuil : Fille de bourgeois, très riche héritière, elle est une des premières à découvrir l'inceste entre Maxime et Renée. Fiancée de Maxime elle reste placide cependant et l'épouse. Atteinte d'une grave maladie, bossue et pleine d'esprit, elle finit sa vie en Italie avec son jeune mari dans la première année de son mariage.

Trame de l'œuvre

Le personnage principal est Aristide Rougon, dit Saccard, qui va faire une rapide fortune en spéculant sur les futurs terrains à bâtir à l'époque des grands travaux menés à Paris par le baron Haussmann.

L'action se déroule à Paris. Eugène Rougon a fait carrière en politique grâce à son soutien à Napoléon III : il est ministre. Son frère Aristide commence en bas de l'échelle par un modeste emploi. Sa femme s'appelle Angèle. Ils ont une fille (Clotilde) et un garçon (Maxime), ce dernier vivant encore à Plassans chez ses grands-parents. Ils vivent dans un modeste appartement de deux pièces. Eugène aide son frère à obtenir un emploi à la mairie de Paris, ce qui permet à ce dernier d'avoir accès à tous les plans des travaux d'Haussmann. Sa femme meurt. Il envoie sa fille chez Pascal, un de ses frères, et se marie à une jeune fille nommée Renée Béraud du Châtel, par intérêt. Ayant pris le nom d'Aristide Saccard, il peut participer à la curée, le dépeçage de Paris par les spéculateurs, tâche dont il s'acquitte à merveille. Il accumule rapidement une grande fortune en achetant à bas prix des immeubles entiers, dont il sait qu'ils seront bientôt rachetés à prix d'or par la ville, qui souhaite les détruire afin de construire les futurs grands boulevards de la capitale. Pourtant, Aristide a un train de vie faramineux et il ne refuse aucune dépense à ses proches. Ayant besoin de toujours plus d'argent, et alors qu'il accumule les échecs spéculatifs, il escroque sa propre femme Renée, qui possède un important capital immobilier, sans aucun scrupule.

Le roman comporte également une intrigue amoureuse. Devenu veuf, Saccard a épousé Renée Béraud du Châtel, dont la fortune lui avait permis de se lancer dans la spéculation. Le couple est libre, chacun des deux époux ayant de nombreux amants sans que cela gêne l'autre le moins du monde. Jusqu'au jour où Renée, nouvelle Phèdre, tombe amoureuse de Maxime, fils que Saccard a eu de son premier mariage. La relation semi-incestueuse entre Renée et Maxime est finalement connue de Saccard, sans que celui-ci en soit vraiment affecté. Le roman se clôt sur une Renée abandonnée par Maxime, dépossédée de sa fortune par Aristide, et qui sombre dans la folie avant de mourir d'une méningite.

Notes et références

  1. Édition folio classique, chapitre II, page 87

Voir aussi

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Liens externes


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  • curée — (ku rée) s. f. 1°   Terme de vénerie. Portion de la bête que l on donne aux chiens après qu elle est prise. Curée chaude, morceau de la bête qu on donne aux chiens aussitôt qu ils l ont prise. Curée froide, celle qu on leur prépare ailleurs et… …   Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré

  • CURÉE — s. f. T. de Vénerie. Pâture qu on donne aux chiens de chasse, en leur faisant manger quelque partie de la bête qu ils ont prise. Faire curée. Donner la curée aux chiens. Curée de lièvre. Curée de cerf. Sonner la curée. Il se trouva à la curée. Un …   Dictionnaire de l'Academie Francaise, 7eme edition (1835)

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