- L'architecture au Tibet
-
Architecture au Tibet
L'architecture tibétaine a subi des influences orientales et indiennes, et reflète profondément l'approche bouddhiste.
Sommaire
Urbanisme
L'architecture traditionnelle tibétaine est caractérisée par la construction fréquente des maisons et des monastères sur des sites élevés et ensoleillés face au sud, et par l'utilisation comme matériaux d’un mélange de pierre, de bois, de ciment et de terre. Les techniques de construction permettent de pallier la rareté des combustibles utilisés pour le chauffage : toits plats pour préserver la chaleur, et fenêtres multiples pour laisser entrer la lumière du soleil. Les murs possèdent un fruit. En effet ils sont habituellement inclinés de dix degrés vers l'intérieur à titre de précaution contre les tremblements de terre, fréquents dans ces secteurs montagneux.
La tente
La tente est le premier modèle connu d'architecture tibétaine particulièrement adaptée à une société de nomades et de guerriers.
Les tentes constituées d'une armature en bois, recouverte d'un feutre tendu, sont mentionnées pour la première fois dans des documents chinois du VIII siècle. Ces tentes ont disparu du paysage Tibétain mais on les trouve encore dans les régions proches du Tibet comme la Mongolie[1].
L'intérieur des tentes tibétaines était orné de tapis de couleurs vives qui couvraient le sol et les murs.
Le chörten
La conception des chörtens tibétain peut varier, des murs arrondis dans le Kham à des formes carrés et des murs à quatre côtés au Ladakh.
Le Palais du Potala
À la fois monastère, forteresse et palais, le Palais du Potala situé à Lhasa est considéré comme un exemple important d'architecture tibétaine.
Anciennement résidence du dalaï-lama, il contient plus d’un millier de pièces dans treize étages, et abrite des portraits des dalaï-lamas passés et des statues du Bouddha. Il est divisé en un Palais Blanc extérieur, qui abrite les quartiers administratifs, et des Quartiers Rouges intérieurs, qui abritent la salle de réunion des Lamas, les chapelles, 10 000 sanctuaires et une importante bibliothèque contenant les écritures bouddhistes. Le palais s'élève à une hauteur de 117 mètres avec 360 mètres de largeur.
Le Palais du Potala a été endommagé lors de la révolte de 1959 au Tibet. Après avoir réprimé cette révolte, le gouvernement chinois a commencé à le restaurer. Le Potala bénéficie d'une protection forte du patrimoine national d’état chinois depuis 1961. Grâce à cette protection, le bâtiment a échappé au vandalisme lors de la révolution culturelle[2],[3],[4],[5]. Il a été inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO en 1994, le Temple de Jokhang et le Norbulingka ont été admis, respectivement en 2000 et 2001, sur la liste en extensions de ses sites.
À voir
Liens internes
Bibliographie
- Robert E. Fisher, L'art du Tibet, Édition Thames et Hudson, 1998
- Ouvrage collectif dirigé par Katia Buffetrille et Charles Ramble : Tibétains 1959-1999 40 ans de colonisation , Édition Autrement, 1998, ISBN 286260822X.
- Knud Larsen, Amund Sinding-Larsen, The Lhasa Atlas: Traditional Tibetan Architecture and Townscape, Thames & Hudson Ltd, 2005, ISBN 0906026571 ISBN 978-0906026571 (décrit 336 bâtiments du vieux Lhassa construits avant 1950)
Notes
- ↑ Source : Robert E. Fisher L'art du Tibet Édition Thames et Hudson 1998 page 75 et suivantes
- ↑ 布达拉宫 Le Palais du Potala 1959年以后,中共中央和国务院十分重视布达拉宫的维修及保护,除常年拨给专门维修经费外
- ↑ 1961年,布达拉宫发生了一个巨大变化,那一年,布达拉宫和大昭寺、甘丹寺等八项古迹一起被列为国家重点文物保护单位
- ↑ Le Palais du Potala à Lhasa En 1961, le Palais du Potala a été inclus sur la liste de la protection d'Etat et en 1989, l'État a affecté une grosse somme d'argent pour le remettre en état. En 1994, il a été inséré sur la liste du Patrimoine culturel du monde.
- ↑ Le Potala Le Potala est aujourd'hui musée national, et fut épargné des pillages lors de la révolution culturelle.
- Portail du monde chinois
- Portail du Tibet
Catégories : Architecture tibétaine | Architecture | Monument tibétain | Science au Tibet | Patrimoine mondial au Tibet
Wikimedia Foundation. 2010.