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Kurt Koch
Kurt Koch (2009)Biographie Naissance 15 mars 1950
Emmenbrücke (Suisse)Ordination
sacerdotale20 juin 1982 Évêque de l'Église catholique Consécration
épiscopale6 janvier 1996 par le
pape Jean-Paul IIDernier titre ou fonction Président du conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens Évêque de Bâle Du 21 août 1995 au 1er juillet 2010 Hansjörg Vogel Félix Gmür Président du conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens Depuis le 1er juillet 2010 Card. Walter Kasper Cardinal de l'Église catholique Créé
cardinal20 novembre 2010 par Benoît XVI Titre cardinalice cardinal-diacre de Nostra Signora del Sacro Cuore « Le Christ a en tout la primauté » (it) Notice sur vatican.va (en) Notice sur catholic-hierarchy.org modifier Kurt Koch, né le 15 mars 1950 à Emmenbrücke, est un cardinal suisse de de l'Église catholique romaine, président du conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens depuis juillet 2010.
Sommaire
Biographie
Fils d'un ouvrier et d'une femme au foyer, il effectue sa scolarité obligatoire dans le village de son enfance. Il obtient sa maturité fédérale en 1970 à Lucerne. Puis il entre à la faculté de théologie de l'Université de Lucerne, avec un séjour de deux ans à Munich. Il obtient sa licence en théologie en 1975.
Il effectue son stage pastoral d'une année dans la paroisse de Sursee. Il travaille à la commission Justice et Paix de la CES sur les questions de bio-éthiques de la société d'aujourd'hui. Dès 1979, il est professeur-assistant en théologie systémique à Lucerne.
Ordonné prêtre le 20 juin 1982 par Mgr Otto Wüst, évêque de Bâle, il est nommé vicaire dans la paroisse de Sainte-Marie à Berne jusqu'en 1985.
Il est titulaire d'un doctorat en théologie, soutenu en 1987, avec le thèse Le Dieu de l'histoire. La théologie de l'histoire dans Wolfhart Pannenberg comme un paradigme de la théologie philosophique dans une perspective œcuménique. Il est aussi professeur invité à l'université de Fribourg pendant un semestre. De 1982 à 1989, il est professeur de théologie dogmatique et de morale à l'Institut catéchétique de Lucerne. Depuis 1989, il devint professeur de théologie dogmatique et de liturgie à la faculté de Lucerne jusqu'à sa nomination épiscopale.
Le 21 août 1995, il est élu évêque de Bâle et sa nomination est confirmée le 6 décembre suivant par le pape Jean-Paul II. Il est ordonné évêque le 6 janvier 1996 par ce pape lui-même, avec Giovanni Battista Re, et Jorge María Mejía alors secrétaire de la congrégation pour les évêques comme co-consécrateurs.
Le 1er juillet 2010, le pape Benoît XVI l'élève à la dignité d'archevêque et le nomme président du conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens, où il succède au cardinal Kasper, atteint par la limite d'âge[1].
Cardinal
Il est créé cardinal par Benoît XVI lors du consistoire du 20 novembre 2010. Il reçoit alors le titre de cardinal-diacre de Nostra Signora del Sacro Cuore.
Prises de positions
Relation avec l'Islam
En septembre 2006, il fait preuve d'ouverture concernant la question de la construction de minaret en Suisse. Il rejette l'initiative anti-minaret en préparation, tout en réclamant davantage de liberté religieuse pour les chrétiens en terre d'islam[2]
Puis à nouveau en septembre 2009, Mgr Koch, en tant que président de la CES, dénonce l'initiative anti-minarets et demande son rejet[3].
Œcuménisme
En novembre 2010, quelques semaines après sa nomination à la tête de Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens et à la veille de recevoir le chapeau de cardinal, Kurt Koch a donné son analyse de la situation dans le domaine dont il a la charge. Il reproche aux Protestants d'avoir abandonné l'objectif originel du mouvement œcuménique, c'est-à-dire la recherche d'une unité visible permettant une véritable communion. Selon le prélat, les courants issus de la Réforme, mais aussi certains Catholiques, cherchent à promouvoir une vision ecclésiologique marquée par le relativisme, et se bornant à la recherche de liens d'intercommunion entre églises séparées. Il réaffirme également la conviction catholique que l'Église de Jésus-Christ est déjà une réalité existante, qu'elle "subsiste" dans l'Église catholique[4].
Divers
En 2004, il défend le pape Jean-Paul II devant un groupe d'intellectuels suisses qui réclamaient sa démission[réf. nécessaire].
Le 27 juin 2007, il assiste à une rencontre avec le cardinal Tarcisio Bertone au sujet du motu proprio Summorum Pontificum[réf. nécessaire]. Il défend plus tard une déclaration de la congrégation pour la doctrine de la foi au sujet de l'expression subsistit in[réf. nécessaire].
Élu président de la conférence des évêques suisses et de plein droit membre du conseil suisse des religions[réf. nécessaire], il doit s'opposer à une décision d'un tribunal suisse qui prenait position au sujet d'une de ses décisions épiscopales.
Références
- Mgr Kurt Koch, l’œcuménisme au naturel, La Croix, 30 juin 2010
- Un évêque favorable aux minarets, Swissinfo, 6 septembre 2006
- Communiqué de presse de la CES au sujet de l'initiative anti-minarets, CES, 29 novembre 2009
- (en) Robert Mickens, Christa Pongratz-Lippitt, Koch says Protestants have rejected real purpose of ecumenism, The Tablet, 20 novembre 2010
Précédé par Kurt Koch Suivi par Hansjörg Vogel Évêque de Bâle Félix Gmür Catégories :- Naissance en 1950
- Naissance dans le canton de Lucerne
- Évêque de Bâle
- Personnalité de la curie romaine
- Personnalité de l'œcuménisme
- Cardinal suisse
- Cardinal créé par Benoît XVI
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