Ambroise Louis d'Hozier

Ambroise Louis Marie d'Hozier, né en 1764, décédé en 1841, fils de Denis-Louis d'Hozier de Sérigny (1720 - 1788), Juge d'armes de France (5^e), président en la Cour des comptes (France) de Normandie et Élisabeth Henriette de Besset. Il est le petit-fils de Louis Pierre d'Hozier.

Chevalier, généalogiste du roi, 7^e Juge d'armes de France^[1] ..., comme certains membres de la famille d'Hozier avant lui, Ambroise Louis d'Hozier succède à son père comme Président en la Cour des comptes (France), aides et finances de Normandie.

Il appelé le Président d'Hozier pour le distinguer des autres membres de la famille d'Hozier. Ambroise Louis est le frère aîné du colonel-comte Charles d'Hozier.

Sous l'Ancien régime

Ambroise Louis d'Hozier est pourvu de la charge de Juge d'armes de France en survivance de son oncle. Il n'en prend possession que le 24 août 1788. Il succède aussi à son père comme Généalogiste des Écuries du Roi. Il est président en la Cour des Comptes de Normandie,

Pendant la Révolution française et le Premier Empire

Il n'est en rien favorable à la Révolution française. Réfugié à Chartres, il est incarcéré pendant la Terreur. Ses notes généalogiques et les documents de la famille d'Hozier sont saisis et en partie brûlés. Une partie toutefois de ses papiers est déposée aux Archives nationales (France).

Il jouit d'une grande tranquillité sous le Directoire^[2]

Ambroise Louis d'Hozier adhère à la conspiration de Georges Cadoudal, Pichegru et Jean Victor Marie Moreau, en 1803. Il est condamné à mort, mais gracié par Napoléon. Toutefois il est envoyé en exil.

La Restauration française

Il revient dès le retour de Louis XVIII. Les notes généalogiques du comte Ambroise d'Hozier lui sont restituées en 1816. Après la Restauration française, il travaille à la vérification des titres et des armoiries blasons au Conseil du sceau des titres.

Sous la monarchie de juillet

Avant sa mort, il fait don d'une partie de ses archives en 1841 aux Archives nationales (France)^[3].

Après sa mort

L'année 1851 s'achèvera par l'acquisition du cabinet du comte Ambroise Louis d'Hozier, constitué et enrichi sur la base de celui formé au XVIII^e siècle par Louis Pierre d'Hozier, neveu de Charles René d'Hozier. Entrée exceptionnelle qui mettra la Bibliothèque nationale en possession d'un exemplaire supplémentaire de l'Armorial général de France, de 3 000 brevets de règlements d'armoiries et de plus de 7 000 minutes de preuves de noblesse^[4]. Cela représente 136 volumes, 165 portfolios de documents.

Les Carrés de d'Hozier tirent leur nom du format des registres de cette série, constituée des deux cents paquets de preuves acquis en 1851 des héritiers d'Ambroise Louis d'Hozier. Elle est composée de copies ou d'extraits d'actes divers (actes de baptêmes, contrats de mariage, testaments, contrats de ventes...) dressés au XVIII^e siècle, pouvant servir à l'histoire des familles ^[4]. Le nombre des Carrés d'Hozier est de 200.

Notes de l'article

Bibliographie

• Hozier, Ambroise-Louis-Marie d', Indicateur nobiliaire ou table alphabétique des noms de familles nobles susceptibles d'être enregistrées dans l'armorial général de feu M. d'Hozier, Paris, 1818.
• Hozier, Ambroise-Louis-Marie d', Cabinet d'Hozier
• Hozier, Ambroise-Louis-Marie d', Monographie sur les provinces d'Angoumois, d'Aunis, Périgord et Saintonge, éd. 1842
• Hozier, Ambroise-Louis-Marie d', 11^e volume de l’Armorial général (Paris, 1847-1848), avec armoiries et portraits.

Voir aussi

Articles connexes

• Famille d'Hozier
• Louis Pierre d'Hozier

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