Jérôme Romarino

Gerolamo Ramorino (né à Gênes 1792, mort le 22 mai 1849) est un général italien napoléonien qui prend part à l'insurrection de novembre 1830 en Pologne. Il participe à de nombreuses batailles polonaises contre l'armée impériale russe. Gerolamo Ramorino accourt au secours de la cause polonaise, se distingue pour sa bravoure dans les combats, et qui coûtera aux forces russes 6 000 hommes (tués ou blessés), 12 canons, des caissons de munitions, des fusils, des drapeaux et 6 000 prisonniers. ^[1]

Sommaire 1 Biographie 1.1 campagne napoléonienne 1.2 campagne polonaise 1.3 campagne de Savoie 1.4 campagne d'Italie 2 Sources 3 Références

Biographie

campagne napoléonienne

• Gerolamo Ramorino participe à la Campagne de Russie (1812) avec Napoléon 1^er.

campagne polonaise

• En 1830, il participe dans un rôle de commandement à l'insurrection de novembre 1830 à Varsovie qui débute le 29 novembre 1830 et se termine en octobre 1831.

Le 20 septembre, les Russes, n'ayant plus rien à craindre des généraux Ramorino et Rozycki, proposent une soumission sans condition. (le consul-général français Durand défavorable à la cause polonaise, sera le premier à manifester une grande joie à la venue des russes sur Varsovie). ^[2]

Le corps d'armée commandé par le général Ramorino cesse de combattre le 16 septembre 1831, et met bas les armes en Galicie, après les combats près de Jozefow, le 17 septembre ^[3] et quitte le royaume pour s'abandonner à la générosité des gouvernements voisins. Les Polonais sont désarmés, le matériel militaire livré à la Russie, les hommes forcés avec violence à rentrer. La plupart des sous-officiers et soldats sont refoulés en Pologne asservie. La majorité des officiers ont la liberté de quitter l'Autriche et la Prusse, et le général Ramorino trouve refuge en France. ^[4]

campagne de Savoie

Le général Ramorino participe avec Giuseppe Mazzini à l'invasion de la Savoie contre la domination des princes absolus envers les peuples. L'expédition en marche contre la Savoie en 1834 des réfugiés proscrits italiens, polonais et allemands, sera un désastre. Arrestation des réfugiés dans les cantons limitrophes de la Savoie et machiavélisme du gouvernement de Turin feront le reste.^[5]

On dit aussi que le général polonais Romarino était venu en personne guider les insurgés, libérer cinq à six cents forçats et qu'un grand nombre de réfugiés piémontais et polonais s'étaient mêlés aux mécontents. Pour répandre la terreur et faire croire à l'alliance carlo-républicaine, à une alliance monstrueuse, les autorités jettent en avant une ligue fantôme pour légitimer ses mesures. ^[6] Par la suite, il s'établit à Paris.

campagne d'Italie

• En 1848 il rentre en Italie, et l'année suivante, il devient général dans l'armée piémontaise.

Au cours d'une des opérations, il reçoit l'ordre de bloquer le passage des forces autrichiennes sur la rivière Gravellone. Peut-être en raison de l'imprécision des ordres, il se place sur la droite du Pô pour attirer les ennemis à Voghera.

Pour cela il est considéré comme un traître et on lui attribue la responsabilité de la défaite de Novare. Il est condamné à mort par la cour martiale et fusillé le 22 mai 1849.

Sources

• (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Gerolamo Ramorino ».

Références

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