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Jules Jean-Louis
Jules Édouard Jean-Louis Naissance 28 octobre 1916
Sanary-sur-MerMort au combat 8 mai 1951 (à 35 ans)
CoréeOrigine France Arme Service de Santé Grade Médecin-major Conflits Seconde Guerre Mondiale
Guerre de CoréeDistinctions Légion d'Honneur
Croix de Guerre 1939-1945Hommage Statue à son effigie en Corée Jules Édouard Jean-Louis (28 octobre 1916 à Sanary-sur-Mer (Alpes-Maritimes), France - 8 mai 1951 en Corée) était médecin-major. C'est l’un des rares Occidentaux à avoir une statue à son effigie en Corée.
Biographie
Il était le fils d'un capitaine de marine mort en 1919 de suites de maladies contractées pendant la Première Guerre mondiale, chevalier de la Légion d'honneur.
Entré à l'École de santé navale à Lyon en 1933, Jules Jean-Louis en sortit docteur en médecine en juin 1939, à 23 ans, avec une thèse apportant une contribution à l'étude des lepto-méningites et à leur traitement chirurgical.
Promu lieutenant au 3e bataillon du 69e Régiment d'Infanterie de la ligne Maginot en juin 1940, il mérita la Croix de guerre avant d'être fait prisonnier le 21 juin 1940 et envoyé au stalag IV. Libéré le 17 avril 1945 et nommé capitaine, il fut muté au Maroc à l'hôpital de Casablanca. Puis il demanda à servir en Extrême-Orient.
Il demeura en poste en Indochine de 1946 à 1950 et y fut breveté parachutiste.
Il servit au 2e Régiment d'Infanterie puis à la 2de brigade de parachutistes dans laquelle il obtint ses deuxième et troisième citations à l'ordre de l'Armée en septembre 1947 et en juillet 1948. On le proposa pour l'Ordre de la Légion d'honneur le 30 décembre 1948.
Promu médecin-major le 1er janvier 1950, il se porta volontaire pour la Corée le 10 septembre 1950 et arriva dans ce pays en octobre de la même année. Il prit part aux batailles de Tapon-ni, de Twin-Tunnels et de la cote 1037. Son attitude courageuse lui valut d'être cité une quatrième fois à l'Ordre du Corps d'armée.
Ce médecin-chef tomba le 8 mai 1951 en allant porter secours à deux soldats coréens blessés. Sa dépouille a été inhumée à Sanary-sur-Mer, ville qui s'est jumelée avec Hongcheon pour rappeler l'acte courageux de ce médecin militaire et à l'instigation du docteur Kim Jong-Hi, consul honoraire de Corée en Normandie, fait chevalier de la Légion d'honneur le 27 juin 2000 au titre du ministère des Anciens Combattants.
Le nom du commandant Jean-Louis est également gravé sur la façade intérieure du monument de Suwon qui recense tous les Français tombés pendant la guerre de Corée[1].
À 32 km au nord-est de Hongcheon, à droite et en retrait de la route 44 (qui mène à Inje et Seokcho), jouxtant en pleine nature le Green Country Camp, s'élève un important monument : une gerbe de blocs de béton sommée d'une statue en bronze, grandeur nature et fort réaliste, de cet officier français en treillis, béret, ceinturon et rangers, semblant marcher sans crainte vers son destin. Son visage encore juvénile, sculpté finement dans le métal, porte des lunettes qui rendent le personnage encore plus étonnamment présent. Sous la statue, l'insigne en losange du bataillon français de l'ONU.
Bibliographie
- http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=article&…
- http://www.macoree.com/MedeciCommandant.html
- http://www.unmck.or.kr/eng/park/monuments/park_mon_pop_06.htm
- http://www.info-france-usa.org/atoz/koreawar1.asp
Notes et références
- ↑ Jean-Marie Thiébaud, La Présence française en Corée, Paris, éd. de l'Harmattan, 2005
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