- Joseph Ravaisou
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Joseph Ravaisou Naissance 11 novembre 1865
Bandol, FranceDécès 22 décembre 1825 (à 60 ans)
Aix-en-Provence, FranceNationalité Française Profession Peintre Joseph François Martin Ravaisou (Bandol, 11 novembre 1865–Aix-en-Provence, 22 décembre 1925) était un peintre français.
Instituteur de profession, connu pour ses positions de gauche, Joseph Ravaisou peint à Aix-en-Provence de 1895 à sa mort. Il est considéré comme un des grands coloristes du paysage provençal.
Sommaire
Bibliographie
Après une enfance à Bandol (Var) où il prend des cours de dessin et de musique, il devient instituteur à l'âge de 17 ans. Dans le même, il exerce comme journaliste, mais ses pensées libertaires l'obligent à quitter ce poste. Il devient ensuite chef d'orchestre à l'Alhambra de Marseille à l'âge de 21 ans, mais la faillite de l'établissement en 1894 l'envoie au Maroc où il devient, pour trois ans, rédacteur en chef au Réveil du Maroc[1].
Il rentre en France, où il devient marin, puis entre à l'école de dessin d'Aix-en-Provence où il devient l'élève de Joseph Gibert, ville où il se fixe[2]. En 1900, il fait la connaissance de Paul Cézanne à l'occasion d'une visite à une exposition consacrée aux peintres impressionnistes et pointillistes. Cette rencontre va changer sa carrière et l'inciter à s'investir dans la peinture, même s'il refusera d'adhérer au mouvement impressionniste[1]. Il deviendra pourtant compagnon de Paul Cézanne avec lequel il peindra au Château noir. Cézanne semble apprécier le travail de Ravaisou. Louis Giniès rapportait que « [Cézanne] s'extasiait devant ses toiles et l'enviait même de peindre beaucoup mieux que lui. Comment fais-tu ? Comment fais-tu ? murmurait-il[3]. »
Œuvres
- La campagne Aumeran, musée Granet.
- La bastide du vallon d'Escracho-Pevou, musée Granet.
- Bastidon de la campagne d'Aix, musée Granet.
Hommages posthumes
- Paul Souchon, « Préface de l'exposition rétrospective », musée Granet, 1937 :
« Qui ne se souvient de ce petit homme toujours souriant dans sa barbe rousse ? Ses yeux d'enfant s'ouvraient comme des violettes sous son grand chapeau. Il tirait d'une longue pipe des bouffées que son rire précipitait, et sa voix douce s'élevait toujours égale, qu'il discutât d'art ou de sociologie. »
« Son œuvre demeurera parce que saine et sincère. Notre campagne provençale a en lui un de ses meilleurs interprètes. Mieux portant, moins modeste, plus souple pour ce qui est des marchandages, des compromissions et du mercantilisme, il eût connu plus tôt cette vogue que d'autres possèdent et qui ne le valent pas. »
Notes
- « Joseph Ravaisou », in Les Petits Maîtres d'Aix à la Belle-Époque (1870-1914), Franck Baille, éd. de l'imprimerie Paul-Roubaud, Aix-en-Provence, 1981, p. 64-67.
- Louise Germain (1874-1939). Une femme peintre dans l'entourage de Cézanne, Alain Paire, coéd. Conseil général des Bouches-du-Rhône/Archives départementales, centre d'Aix-en-Provence, 2009, p. 4.
- Louis Giniès, Le Feu, juillet 1932.
Bibliographie
- Geneviève Creuset, Claude Nougier (photo), Joseph Ravaisou : Peintre du pays d'Aix, 1865-1925, Marseille, la Savoisienne, 1975, 198 p.
Catégories :- Peintre français
- Naissance en 1865
- Naissance dans le Var
- Décès en 1925
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