- Jean Duclos
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Jean Duclos était un homme politique français. Né à Louey (Hautes-Pyrénées) le 15 février 1895, il y décédait le 27 juin 1957. Membre du Parti communiste français, comme son frère plus connu Jacques Duclos, il fut député de Seine-et-Oise.
Éléments biographiques
La profession d'origine de Jean Duclos était horticulteur. Mais comme bien des hommes de sa génération la guerre de 1914-1918 le marquait tant moralement (il y puisait son engagement pacifiste d'après-guerre) que physiquement. Grièvement blessé en septembre 1916, il en gardait pour le reste de ses jours des stigmates aux visages et avait la vision atteinte. Au sortir de la guerre, décoré de la Légion d'honneur, Croix de guerre, Médaille militaire, mais réformé avec un taux d'invalidité de 100%, il ne pouvait exercer son métier. Il adhérait à deux organisations: à l'Association républicaine des anciens combattants ( ARAC ) et au Parti communiste français.
En 1926 il était élu secrétaire général de l'ARAC, organisation de masse où se retrouvaient les anciens combattants de "gauche". Il restait dirigeant national de cette organisation jusqu'en 1951.
Député de Seine-et-Oise
Candidat à la députation en plusieurs occasions, présenté par son parti, il était désigné par celui-ci pour la candidature dans la Cinquième circonscription de Versailles en Seine-et-Oise aux élections générales de 1936. Arrivé en tête au premier tour de scrutin, 7 353 voix pour 22 092 suffrages exprimés, candidat du Front populaire bénéficiant des désistements à gauche, il était élu au second tour en recueillant 12 640 voix, alors que son concurrent de droite en rassemblait 9 142. Il arrivait en tête dans les trois cantons constituant la circonscription: Versailles sud, Versailles ouest et Palaiseau.
Déchu de son mandat de député en 1940, comme la plupart des députés communistes, interné durant quelques mois, il était libéré en 1941 et se retirait en province. Il reprenait ses activités à la Libération, et était élu député de Seine-et-Oise lors des consultations électorales de 1945, de juin et de novembre 1946. Devenu quasi aveugle, il n'était pas candidat aux élections de 1951.En avril-mai 1945, il avait été élu premier adjoint de la commune de Versailles.
Sources
- Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Le Maitron, Les éditions de l'Atelier, 1986, volume 26, notice rédigée par R. Balland.
- Brochure éditée en supplément du n° 12 des Cahiers du bolchévisme, La voix du peuple au parlement, 1936, présentant les 2 sénateurs et les 72 députés communistes. Page 155.
- Jacques Duclos, Mémoires, Éditions Fayard, tome 1, Paris 1969. En pages 112-113, Parmi les "gueules cassées", le dirigeant communiste consacre quelques lignes pour évoquer son frère non sans émotion.
Catégories :- Personnalité du Parti communiste français
- Ancien député de Seine-et-Oise
- Député de la Troisième République française
- Ancien député de Seine-et-Oise (troisième République)
- Député de la Quatrième République française
- Naissance en 1895
- Décès en 1957
- Naissance dans les Hautes-Pyrénées
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