- Jean-Pierre de Lassus Saint-Geniès
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Pour l’article homonyme, voir Jean-Pierre de Lassus.
Jean-Pierre de Lassus Saint-Geniès, Baron de Lassus Saint-Geniès, né le 2 décembre 1914 à Paris et mort à Castelmaurou en Haute-Garonne le 21 juillet 2010, est un général de corps d'armée français, résistant dans les FFI.
Sommaire
Jeunes années
Né d'un père tué au front[réf. souhaitée] le 14 octobre 1916.
Jean-Pierre de Lassus Saint-Geniès fait ses études d'officier à Saint-Cyr.
Carrière militaire
Membre de l'Armée française, il est fait prisonnier près de Nancy le 25 juin 1940 ; il s'évade d'Allemagne en mars 1941 et rejoint l'armée d'armistice.
Après la Seconde Guerre mondiale, il fait la guerre d'Indochine, puis celle d'Algérie où il commande le secteur de Cherchell en 1960-1961. Nommé général, il commande l'École spéciale militaire de Saint-Cyr et les Écoles militaires de Coëtquidan (1967-1969). Il est finalement nommé commandant en chef des forces françaises en Allemagne.
Le résistant
L'un des camps des maquis de l'Ain et du Haut-Jura, le « camp du Pré-Carré » était situé à Hotonnes (au nord du bourg). Ce camp créé par Jean-Pierre De Lassus a compté jusqu'à cinquante hommes[1]. Jean-Pierre de Lassus (dit Legrand) témoigne ainsi de l'activité du Pré-Carré :
- « Au printemps de 1943, le maquis bien armé que j'avais constitué dépendait des forces de l'armée secrète, dont, dans ce département, le colonel Romans était le chef et mon camarade de promotion de Saint-Cyr; Girousse, l'adjoint. Le 11 novembre 1943 je participais, à la tête de mes maquisards, au défilé militaire d'Oyonnax. La ville avait été isolée téléphoniquement du reste du département. Le colonel Romans et les autorités régionales déposaient une gerbe au monument aux morts : « Les vainqueurs de demain à ceux de 14-18 », pendant que 120 maquisards, en tenue impeccable, rendaient les honneurs. »[1]
En décembre 1943, il est adjoint du chef FFI de Savoie, puis rejoint en février 1944 les FFI de la Drôme dont il est nommé chef départemental en juin 1944.
Il libère Valence le 31 août 1944. Il est grièvement blessé le 7 avril 1945, lors de l'attaque du mont Froid. Il est alors soigné et sauvé par le professeur Robert Debré avec une dose de pénicilline provenant des services de santé américains[2].
Décorations
- Grand-Officier de la Légion d'honneur ;
- Grand-Croix de l'ordre national du Mérite ;
- Croix de guerre 1939-1945 ;
- Médaille des Évadés ;
- Médaille de la Résistance.
Vie privée
Il épouse Nicole de La Bourdonnaye en octobre 1942.
Notes et références
- Jean-Pierre de Lassus sur le site des maquis de l'Ain. Consulté le 20 septembre 2011.
- Robert Debré, L'Honneur de vivre : autobiographie, Paris, Hermann et Stock (1re éd. 1974).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Catégories :- Seconde Guerre mondiale
- Militaire français
- Grand officier de la Légion d'honneur
- Naissance en 1914
- Décès en 2010
- Résistant français
- Résistant de l'Ain
- Grand-croix de l'ordre national du Mérite
- Famille de Lassus Saint-Geniès
- Naissance à Paris
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