Jean-Luc PIERSON

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Jean-Luc Pierson est un photographe français né à Commercy en 1955. Il vit à Rouen en France.

Arpette photographe dans la Marine Nationale

C'est dès ses treize ans qu'il commence à photographier avec des appareils bricolés tel un sténopé créé à partir d'une boite de camembert ou grâce à la boite du jeu optique de marque Gégé. C'est ainsi qu'en 1969 il réalise ses premières photographies qu'il développe avec un agrandisseur maison. Son problème étant de trouver l'argent et les bons produits. Heureusement Madame Nicole Danner, pharmacienne de Champigneulle lui offre ces premiers cours de chimie. Par un bel acte manqué, il rate son CAP d'électrotechnicien au lycée de la Chartreuse de Bosserville. C'est le signal du départ.

Il part à 18 ans à la découverte du monde. C'est en 1974, lors d'un séjour à Tahiti qu'il apprend la photographie avec un marin. C'est un Maitre photographe qui sur la base de Fare Ute (Maison Rouge) à Papeete, lui apprend la rigueur et les ficelles du métier. De la prise de vue, du tirage et du développement Jean-Luc Pierson maîtrise la chaine photographique. À l'époque, il photographie le mode de vie Polynésien. Il utilise un appareil manuel 24x36 Zenit de chez KMZ et une cellule à main. De par ses clichés réalistes il saisit à contre pied l'idée romantique véhiculée alors sur les îles. Au profit d'une volonté de reconnaissance culturelle idéalisée par beaucoup de Maori. C'est le temps des premières expositions au Maeva beach, au Malibu... Puis en tant que pigiste quelques une de ses photos paraissent dans le journal La Dépêche de Tahiti sous la direction de Philippe Mazellier. Les voyages de Jean-Luc PIERSON marquerons définitivement son regard sur les hommes, sur le monde. En 1975, à Tahiti, avec le concours de 3 amis, ils décident de mettre en commun leurs différences et de s'entraider: c'est le début des aventures associatives de partage et d'échange de savoir de Jean-luc Pierson. Lesquelles prendrons forme sous le nom de l'association PEJIL.

Enseignant à l'école EUDINE ou aux Beaux Arts

Des années plus tard après avoir bourlingué, il rentre en France. Différent, curieux de tout et autodidacte, il s'inscrit comme étudiant et suit des formations après le travail d'ouvrier. Il exerce alors différents métiers (électrotechnicien, plombier, informaticien ) en attendant de vivre de son art. En 1980 il est formé en thérapie familiale par l'EPE (École des parents et des éducateurs) de Caen. Il travaille en tant que pigiste pour le supplément féminin de l'hebdomadaire Le Bonhomme Libre de Caen. Il réalise alors des reportages sur des sujets aussi divers que les lavoirs du Pays d'Auge, les cornadis du Bocage, les strats de la Suisse Normande ou sur les derniers ouvriers paysans travaillant avec si peu de matériel agricole. Des couples paysans dont la femme est à la ferme et l'homme à l'usine sur des terres héritées, lesquelles ne font guère plus de 10 ou 15 hectares et ne permettent pas d'avoir plus de 4 à 10 vaches laitières.

Il signe ses photographies « Jean Luc Pierson » et ses peintures de ses initiales J.L.P. lesquelles sont à la source de l'acronyme « PEJIL » du nom de l'association. Dans les années 1980 il est animateur de stage d'insertion, animateur de club photo et continue d'espoer et de publier dans les journaux locaux. Jean-Luc Pierson tient une rubrique hebdomadaire sur Radio ADELE sur la photographie et les arts plastiques. Son interprètation sur l'histoire des clichés représentant le père Noël reste un morceau d'humour. Dans les années qui suivent; il passe un mémoire de sciences de l'éducation à l'Université de Caen, une licence de Gestion de Production en Informatique Industrielle, et plus tard une maitrise en Développement d'Applications Client-Serveur à Rouen. Enseignant à l'école Eudine de Caen, il tire des images des défilés de modes ou des situations de tous les jours. Il est recruté en tant que Maître Auxiliaire aux lycée de Flers et de Condé-sur-Noireau. Au GRETA du Bocage il transmet son savoir-faire humain, artistique auprès de stagiaire en Insertion ou en prè-qualification. En 2005 et 2006 il est nommé à l'Ecole des Beaux Arts de Rouen sur des missions orientées "infographie". Depuis 2006 il est le photographe architectural de la Ville de Rouen; il photographie les bâtis remarquables et protégés de la ville ainsi que l'évolution de la vie des quartiers selon les chantiers urbanistiques. Jean-luc PIERSON serait un des derniers photographe Humaniste (Maison de Camille) de par sa personnalité attachante il communique sans cesse avec tout un chacun. Son regard lui viendrait de ses nombreuses expériences mais aussi des rencontres.

De galeries en exhibitions.

De galeries en exhibitions, il est de plus en plus connu en France, mais aussi à l'étranger, où certaines de ses oeuvres sont exposées et vendues. Le grand hall du Centre Malraux l'accueille en 2004 à l'occasion des journées du patrimoine. Sur le thème du printemps des orgues, Philippe Hartman, les élèves du Conservatoire et nombre de participants font de cette expositions de trois semaines une fête aux Arts vivants dont le lien est à chaque fois une photographie de Jean-Luc Pierson. C'est ainsi que l'on peux trouver sous la plume de Michèle Guéritey de la Galerie du Cerf [1] en Bourgogne et du quotidien le "[Bien Public][2]" des articles sur Jean-Luc PIERSON.

Jean-Luc Pierson expose ses photographies "Une scène de vie, une scène de rue" C' est sur le thème des petits bonheurs quotidiens que Jean-Luc Pierson propose des clichés, visages ou moments de vie captés sur le vif, au fil de ses balades. Le photographe se promène en effet partout avec son appareil en bandoulière pour saisir dans l'instant, le mouvement d'une main, un sourire, des visages, un regard. « Ce qui me plaît dans la photo, c'est l'échange », explique-t-il. « J'aime traduire les émotions découvertes au fil des rencontres, du temps, de l'espace. Je demande toujours aux gens l'autorisation de les photographier, ce qui me permet de rentrer tout de suite en conversation avec eux ». Jean-Luc Pierson partage la passion pour la prise de vue avec l'écriture de poèmes, la composition de textes pour chansons, ou la peinture. C'est à la découverte de ces clichés, empreints de poésie et de tendresse que la Galerie du Cerf vous convie annuellement à ses expositions. Parallèlement, Jean-Luc Pierson anime des stages de photographie à Saint-Jean-de-Losne « Apprendre à voir, apprendre à prendre », à Promo Saint Jean ou au Festival de la Photographie Animalière du Val de Saône animé par Michel Bailly. On peut ainsi apercevoir Jean-luc Pierson au festival des Arts Croisés, au Festival de la Littoralité francophone, etc..

PEJIL, Malraux, Galerie du CERF, Laibin

Quel est le lien entre différentes les vies bien remplies de Jean-Luc Pierson? C'est sa volonté d'échanger. On la retrouve dans le préambulle de l'association PEJIL. C'est en donnant que l'on reçoit. De la Thaïlande à la Martinique, de Saint-Jean-de-Losne à Cluj-Napoca, Jean-Luc Pierson crée l'émotion avec le banal; il ne laisse pas indifférent, il extirpe du quotidien l'essence intime de l'universalité.

Passionné de photographies depuis sa jeunesse, il a fait son apprentissage de photographe dans la marine lors de son service militaire. Jean-Luc Pierson, ouvier, marin, conseil en entreprise, informaticien, est photographe pour l'image pour la rencontre l'animation quelle suppose. En effet il dirige de nombreux stages consacrés à cet art. Il ne se sépare rarement d'un appareil : « Je prends en moyenne vingt photographies par semaine, un peu partout : à l'aéroport, dans un bus, un bistrot, une brocante, en vacances, ou bien en ville ». Ses sources d'inspirations sont liées aux émotions que ces sens lui procure. Il fait référence à Georgia O'Keeffe, Ansel Adams, Vassily Kandinsky, Henri Bergson ou Saint Augustin (Le livre X sur le temps) dans sa recherche de l'expression plastique. Il cherche à lier le singulier à l'universel. Selon Jean Luc Pierson," Il n'est qu'un grain de sable mais sans grain de sable, il n'y aurait pas de plage." "Il suffit quelquefois qu'un seul grain de cette plage se meuve un peu pour que certains grains de sable qui le côtoient ou le croisent oscillent et se déplacent un temps. Le présent est pris au sens littéral comme un cadeau pendant lequel l'universel sert à arrêter le temps pour amener le regard de chaque individu à s'émouvoir de l'image ou de la composition plastique. Plus de 100 sites internet évoquent son travail de par le monde. Septembre 2009: il est reçu par le photo-club of Laibin Ganxhi Chine pour l'ensemble de son oeuvre.

Liens externes

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• site historique
• PEJIL/ site de l'Association PEJIL

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