- Jean-Baptiste Boyer-Fonfrède
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Jean-Baptiste Boyer-Fonfrède (Bordeaux, 5 décembre 1766 - Paris, 31 octobre 1793), homme politique Français. Député à la Convention, il appartient aux Girondins. Il vote la mort de Louis XVI.
Biographie
Jean-Baptiste Boyer-Fonfrède, membre d'une des principales familles de négociants de Bordeaux, est le fils de Pierre Fonfrède, sieur de La Tour Blanche, et de Marie-Caroline Journu (née en 1735). Il a notamment un frère, François Bernard Boyer-Fonfrède[1].
Contrairement à son milieu, il se montre fortement opposé à l'esclavagisme. Jean-Baptiste suit une formation pour devenir négociant et va quelques mois vivre en Hollande. Sa famille, proche du milieu maçonnique, possède des plantations à Saint-Domingue et des navires qui font le commerce entre les îles, les villes Hanséatiques et Bordeaux. Sa famille est aussi alliée à la famille Journu, autre grande famille de négociants, dont Bernard Journu-Auber et Antoine-Auguste Journu d’Artiguevieille, baron de Saint-Magne (1753-1794), sont les membres les plus en vue. Il se fait remarquer à Bordeaux, dès les premiers jours de la Révolution en tant qu'orateur. Il devient membre du Musée de Bordeaux et de la loge maçonnique de l’Amitié en 1790. Député à la Convention nationale en 1791, il se signale par son éloquence et son courage : il dénonce les massacres de Septembre, s'oppose à l'organisation du tribunal révolutionnaire et accuse Jean-Paul Marat. On le retrouve aussi très actif au sein de la Commission du Commerce et des colonies (à laquelle appartiendra bientôt Bernard Journu-Auber.)
Cependant, au 31 mai, il est sauvé par Marat lui-même comme s'étant opposé, dans la commission des douze, à l'arrestation d'Hébert et de Dumas. Il n'en continue pas moins à combattre la Montagne avec vigueur. Enfin, sur la proposition d'Amar, il est traduit au tribunal révolutionnaire, condamné et exécuté avec les Girondins en 1793, dont son propre beau-frère, Jean-François Ducos (1765-1793) Il n'a que 27 ans, et sa femme est alors enceinte de leur quatrième enfant.
Son fils aîné[2], issu de son mariage avec Jeanne Justine Ducos (1767-1820), Henri Fonfrède (1788-1841), se fait un nom comme publiciste : il défend sous la Restauration les idées libérales dans le principal journal de Bordeaux.
Il est l'oncle du ministre Théodore Ducos.
Source
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- A. Kuscinski, Dictionnaire des Conventionnels.
- Albert Soboul (dir), Dictionnaire historique de la Révolution française.
- Hervé Ferrière, "Jean-Baptiste Geneviève Marcellin Bory de Saint-Vincent (1778-1846), Essai biographique ", Thèse Paris-1, 2006.
Notes et références
- Il laisse deux fils : Philadelphe et Paul.
- Il a un autre fils, Camille (né posthume) le 25 novembre 1793), et deux filles (Zoé, née en 1786, et Clémentine 1792-1876) - Voir Généanet.
Précédé par Jean-Baptiste Boyer-Fonfrède Suivi par Marc David Lasource Président de la Convention nationale (2 - 16 mai 1793) Maximin Isnard Catégories :- Naissance à Bordeaux
- Naissance en 1766
- Personnalité guillotinée durant la Révolution française
- Décès en 1793
- Conventionnel régicide
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