- James Barrie
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J. M. Barrie
Pour les articles homonymes, voir Barrie (homonymie).J. M. Barrie J. M. BarrieNom de naissance James Matthew Barrie Activité(s) romancier,nouvelliste,dramaturge Naissance 9 mai 1860
ÉcosseDécès 19 juin 1937 Langue d'écriture anglais Genre(s) roman fantastique Sir James Matthew Barrie, plus connu sous la signature de J. M. Barrie (Kirriemuir, 9 mai 1860 - Londres, 19 juin 1937) était un écrivain et dramaturge écossais, célèbre pour avoir créé le personnage de Peter Pan. Il était également un ami de Arthur Conan Doyle, le créateur de Sherlock Holmes.
Sommaire
Biographie
Né le 9 mai 1860, à Kirriemuir, en Angus, il était le neuvième enfant, et le troisième garçon, du couple formé par David et Margaret Barrie, née Ogilvy.
Son père était un ouvrier tisserand. Sa mère était une femme forte et intelligente, qui eut une importance capitale dans sa vie. Elle lui donna tout d'abord le goût de la fiction en lui lisant des histoires, surtout celles de Stevenson (Écossais également), qu'elle vénérait.
Le fils préféré de sa mère, David, mourut lorsqu'il avait treize ans. Le petit Jimmy (diminutif de James) essaya de le remplacer dans le cœur de sa mère, allant jusqu'à s'habiller avec les vêtements du défunt pour s'identifier au fils disparu. L'enfance de J. M. Barrie ne fut pas heureuse. Il grandit sur une fêlure. Toute sa vie, il essaya d'emporter l'amour de sa mère, mais n'y parvint jamais tout à fait. Il s'était donné la mission de consoler sa mère de cette perte et affirma, par la suite, que son envie d'écrire avait cette origine. On retrouve d'ailleurs toujours un personnage nommé David dans plusieurs de ses œuvres et un certain nombre de fantômes… J. M. Barrie fut l'élève des écoles de Glasgow, Forfar et de Dumfries. En 1887, il entra à l'Université d'Édimbourg, d'où il ressortit, quatre ans après, muni d'une maîtrise. Il travailla comme journaliste pour le Journal de Nottingham avant de s'installer à Londres, à son compte, en 1885.
Il épousa en 1894 l'actrice Mary Ansell, mais le mariage ne fut pas heureux. Sans enfant, l'union fut rompue par un divorce (en 1909) demandé par l'épouse (qui avait pris un amant), et auquel ne put s'opposer Barrie, malgré toutes ses tentatives. J. M. Barrie était un homme menu, mince et de petite taille. On soulignait parfois sa démarche quasi enfantine, tel son héros Peter qui ne voulait pas grandir. On suppose que ce personnage atypique était asexuel, et que cela fut une des raisons du divorce (Cf. syndrome de Peter Pan).
Il n'eut pas d'enfants mais s'occupa, après qu'ils soient devenus orphelins, des garçons de la famille Llewelyn Davies (Cf. infra).
Il reçut les honneurs — un titre de Baronet en 1913, l'Ordre du Mérite en 1922 et le rectorat de l'Université de St. Andrews, où il fit une émouvante allocution (Courage, 1922), puis les fonctions de chancelier de l'Université d'Edimbourg.
Barrie est mort de pneumonie le 19 juin 1937. Il est enterré dans le cimetière de Kirriemuir, son lieu de naissance au cotés de ses parents et de sa fratrie. Sa maison natale, au 4 Brechin Road, est entretenue et transformée en musée par le National Trust for Scotland.
Tuteur des garçons Llewelyn Davies
Il fut un ami intime de la famille Llewelyn Davies — surtout des enfants, qui lui inspirèrent les personnages de Peter Pan, et pour qui il était « l'oncle Jim ». Il cultivait une amitié ambiguë mais respectueuse avec la mère des enfants, Sylvia Llewelyn Davies.
Lorsque Arthur Llewelyn Davies est mort en 1907, il est devenu plus impliqué avec les Davies, en leur fournissant un soutien financier, son revenu de Peter Pan et autres travaux pourvoyant largement aux besoins de subsistance et éducation des enfants. Il proposa d'épouser Sylvia, ce qu'elle n'accepta pas.
Sylvia mourut à son tout en 1910, en indiquant que « J. M. B » soit l'administrateur et le gardien de ses garçons, avec sa mère Emma, son frère Guy Du Maurier et le frère Compton d'Arthur. Cela montre sa confiance en Barrie comme protecteur de ses fils et son désir qu'ils le traitent (et leurs oncles) avec une confiance absolue et une sincérité. Il s'occupa donc des garçons pendant leur enfance et leur adolescence, devint leur tuteur et traita ses pupilles George, Jack, Peter, Michael et Nicholas comme ses fils.
Deux des enfants connurent, chacun à leur manière, un destin tragique et Barrie fut très affecté par ces disparitions successives. George fut tué en 1915 pendant la Première Guerre mondiale ; Michael, avec qui Barrie avait tenu une correspondance tous les jours jusqu'à l'université, s'est noyé en 1921 avec son ami Rupert Buxton, à Sandford Lock près d'Oxford, environ un mois avant son 21e anniversaire.
Peter devint éditeur (Peter Davies Publishing) mais, suite à une dépression nerveuse, se suicida en se jetant sous une rame de métro dans la station Sloane Square à Londres le 5 avril 1960, âgé de 63 ans.
Voir aussi
Œuvres
- Bandolero, the bandit
- Caught napping
- Auld Licht Idylls
- Better dead
- When a man’s single
- A window in the Thrums
- An Edinburgh eleven
- My Lady Nicotine
- The Little Minister
- Ibsen’s ghost
- Richard Savage
- A holiday in bed / Life in a country manse
- Walker
- Jane Annie
- Two of them
- Tillyloss scandal
- A lady's shoe
- Becky Sharp
- Professor's love story
- The Sabbath day
- Sentimental Tommy
- Margaret Ogilvy
- Tommy and Grizel
- A platonic friendship
- An auld licht manse
- The Allahakbarries book
- The wedding guest
- Quality street
- The little white bird
- The admirable Crichton
- Little Mary
- Peter Pan or the boy who would not grow up
- Pantaloon
- Alice sit-by-the-fire
- Josephine
- Punch
- Peter Pan in Kensington gardens
- What every woman knows
- When Wendy grew up : an afterthought
- George Meredith
- Old friends
- A slice of life
- The twelve-pound look
- Peter and Wendy
- Rosalind
- The dramatist get what they want
- The will
- The adored one
- Half Hours
- Der tag
- Rosy rapture, the pride of the beauty chorus
- The fatal typist
- The new world
- The little minister
- Kiss for Cinderella
- The real thing at least
- Irene Vanbrugh’s pantomine
- Shakespeare’s legacy
- Dear Brutus
- The Old Lady Shows Her Medals
- Reconstructing the crime
- Who was sarah Findlay ?
- A well-remembered voice
- Echoes of the War
- The truth about the russian dancers
- Mary Rose
- Shall We Joint The Ladies ?
- Neil and the Tintinnabulum
- Representative plays
- Barbara’s wedding
- The plays of J.M. Barrie
- Farewell Miss Julie Logan : A Wintry Tale
- The Boy David - A Play In Three Acts
Liens externes
- (fr) sirjmbarrie.com Tout ou presque sur Barrie
- (fr) Roses de décembre, page d'une amoureuse de Barrie
- (uk) Le site d'Andrew Birkin, l'un des sites les plus complets et les plus riches
Bibliographie
- Andrew Birkin, Lost boys
- Herbert Garland, A bibliography of Sir James Matthew Barrie
- Denis Mackail, The story of J.M. Barrie
- J.A. Hammerton, Barrie : The Story of a Genius
- Patrick Chalmers, The Barrie Inspiration
- Kathleen Kelley-Lainé, Peter Pan ou l'enfant triste
Voir aussi
La rencontre de J. M. Barrie avec la famille Llewelyn Davies, et la création de l'œuvre Peter Pan, sont romancées dans le film Neverland.
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