Jacques Turricella

Jacques Turricella

Jacques Turricella originaire de Florence fut confesseur de la reine Marie de Médicis, évêque de Marseille (1605-1618). Il meurt empoisonné le 19 janvier 1618. Jacques Turricella était un noble toscan, originaire de Florence, religieux de l’étroite observance de Saint-François, Docteur en théologie, et confesseur de la Reine Marie de Médicis.

Sommaire

Jacques Turricella, un Franciscain. Fondations de maisons religieuses

Jacques Turricella, franciscain de l’ordre des frères mineurs de l’observance semble avoir passé une partie de sa vie d’évêque à vouloir installer des ordres dans son diocèse de Marseille. Son appartenance à l’un des branches franciscaine lui font donc prendre certaines décisions pour son diocèse comme la forte implantation d’ordres qu’il arrive à installer dans les alentours de Marseille, semble t-il facilement.

Le Franciscanisme. Le terme de Franciscain désigne les nombreuses branches de la famille de Saint François d’Assise . Un grand nombre de réformes sont explicables par la complexité d’interprétation de la règle première du vœu de pauvreté. Souvent des couvents franciscains manipulaient de l’argent et, à chaque fois, une réforme avait lieu derrière. Toutes ces réformes ont donné naissance à une multitude de branches : Les observants, les conventuels, les capucins, les minimes…, plusieurs groupes dont Jacques Turricella favorisa l’implantation dans son diocèse. En rejoignant les frères mineurs conventuels , Jacques Turricella intègre l’une des trois branches masculines du premier Ordre de la famille franciscaine de droit pontifical. L’origine de ce groupe remonte à François d’Assise qui a vécu en Italie au XIIIème siècle. Dans un premier temps, ils n’étaient que quatre hommes à prêcher, mendiant leur nourriture. Une fois au nombre de douze, François d’Assise écrivit forma vitae, afin d’expliquer le mode de vie de ce groupe. Par la suite, le groupe se rendit à Rome pour se faire approuver en 1210, « et le cardinal de Saint-Paul, avec l’aide du Pape, leur conféra à tous les douze la tonsure cléricale qui leur garantissait l’immunité ecclésiastique » . Le premier nom du groupe fut les pénitents d’Assise, puis le nom changea en frères mineurs dans le but de montrer et leurs fraternités et la minorité qui résumaient leur idéal. Au XIVème siècle, les problèmes surgirent pour le groupe. En effet, alors que le pape avait toujours été en accord avec l’Ordre l’arrivée de Jean XXII modifia les données car le pape ne partageait pas l’idéologie de l’Ordre. Cette dernière se base sur le principe que l’Ordre ne doit rien posséder car il fonctionne sur la pénitence, le don, la pauvreté. Or le groupe des frères mineurs possédait finalement beaucoup de choses. C’est le début de la décadence du groupe. De plus suit la guerre de Cent ans (1339 – 1453) et la « peste noire » (1348 – 1350) qui fait perdre à l’Ordre les deux tiers de ses membres. Après plusieurs années difficiles et de conflits, une réforme sépare ce groupe entre les conventuels et les observants. Ces nouveaux groupes nés des réformes disparaissent en Espagne et au Portugal mais ils restent en Italie «  le Concile de Trente en 1563 disait que les conventuels, à la différence des autres branches franciscaines, pouvaient avoir des possessions en commun et conserver des propriétés foncières » . Jacques Turricella semble être intégré à ce mouvement des frères mineurs conventuels, il intègre l’une des trois branches masculines du premier Ordre de la famille franciscaine de droit pontifical, mais comme il a plusieurs biens, et ne vit pas dans la pénitence absolue, c’est certainement celle des conventuels. L’expansion des conventuels réformés continue lorsqu’en 1585 monte sur le trône pontifical, un ancien dirigeant de l’Ordre : Sixte V. Le XVIIème siècle fut douloureux pour l’Ordre. Après un conflit avec les Capucins, Urbain VIII les supprime en 1626 tout en leur donnant la liberté de s’unir aux autres branches franciscaines. Malgré une nouvelle suppression d’Innocent X en 1646, ils réussirent à survivre, jusqu’à ce que Clément IX les supprime définitivement en 1669. Une restauration viendra plus tard. Au-delà de l’Ordre Franciscain, Jacques Turricella était l’un des évêques les plus favorables à l’implantation de maisons religieuses dans son diocèse. Il favorisait l’implantation des réguliers dans le diocèse : Augustins réformés, Trinitaires réformés, Frères mineurs de l’observance à Marseille et Aubagne, Capucins à Marseille et La Ciotat, Ursulines, Minimes enfin jésuites qui s’installèrent à Marseille en 1614.

Fondations de maisons religieuses.

Son épiscopat fut donc marqué par de nombreuses fondations de maisons religieuses. « Le visage de l’Eglise, moderne, reflète le puissant développement de la réforme catholique particulièrement florissante à Marseille. Ce mouvement a été lancé par des ordres nouveaux ou rénovés et appuyé par des prélats et des évêques parfois, et symptomatiquement, d’origine italienne, comme Jacques Turricella. » Il avait ainsi permis aux Augustins Réformés de s’établir au quartier Notre-Dame du Rouet avant le début de son épiscopat. Lorsqu’il arriva sur le siège épiscopal de Marseille en 1605, il permit aux mêmes religieux Réformés de s’établir au quartier Saint-Basile , à l’endroit où s’élève aujourd’hui l’église Saint-Vincent-de-Paul. Plus connue sous le nom de « Réformés » l’église tire donc son nom des Augustins installés par Jacques Turricella quelques années plus tôt. « En effet cette église ne voit le jour qu’en 1852. Un concours organisé cette année-là, pour la conception de l’édifice imposait aux architectes de s’inspirer du « style ogival du XIIIème siècle ». C’est François Reybaud qui l’emporta avec un projet monumental : vaste nef, flèches de 70 mètres. Elevée pour l’essentiel de 1855 à 1867, l’église, victime de restrictions financières dès 1862, ne fut déclarée terminée qu’en 1885. » Elevé dans le cloître, Turricella favorisait de tout son pouvoir l’état religieux, mais ses préférences se portaient sur la famille du séraphique père d’Assise. En 1610, il établit à Aubagne un couvent de Religieux de l’étroite observance. Il travaillait en même temps à soutenir le monastère féminin de Saint-Sauveur qui courait à sa ruine.

Le monastère féminin de Saint-Sauveur était installé intra-muros sur la rive nord du port, à l’opposé de Saint-Victor. De grande réputation dès l’origine sous le nom de Saint-Cyr, l’abbaye est en partie liée avec l’abbaye Saint-Césaire d’Arles, d’où provient sa première abbesse, Césarie. A l’instar de toute la ville, l’abbaye souffrit des ravages du Xème siècle et fut rétablie en l’an mil sous le nom de Saint-Sauveur, dans de nouveaux bâtiments. Son histoire s’écrit entre soucis financiers et multiples tentatives de réformes pour un retour à l’observance d’une règle stricte. L’abbaye devint royale en 1678. Finalement en 1771, les religieuses déménagèrent dans l’ancien monastère des Récollettes, dont elles intègrent les biens et revenus à leur domaine. Elles quittèrent ces locaux en 1792 et, les bâtiments furent vendus en 1793 au titre des biens nationaux. Les Augustins, étaient établis depuis plusieurs siècles dans le diocèse, puisqu’ils s’installèrent dès 1258 au faubourg de Sion sur les pentes de la plaine Saint-Michel. Après les ravages de la peste de 1348 et des guerres civiles, la population augustine fut réduite. A partir de 1364 ils commencèrent des travaux de rénovation et la construction d’une église. Finalement il fallut attendre 1542 pour que l’église soit consacrée. Ils célébraient les cultes aux Accoules, place forte des augustins dans le diocèse. Leur arrivée à Marseille sous l’épiscopat de Turricella est le symbole de leur importance et de leur longévité. Au moment où le bourg de La Ciotat s’est détaché de Céreste, il fallait pourvoir la nouvelle cité d’un clergé. C’est donc en 1606 sous l’impulsion de Jacques Turricella et à la suite d’une délibération des consuls que les Capucins vinrent prendre possession de la chapelle de Notre-Dame du Bon Voyage. Les Capucins, ordre mendiant venu d’Italie au XVIème siècle, menaient comme les frères mineurs de Turricella une vie de pénitents. Le nom de Capucins leur vient de l’habit qu’ils portaient, fait d’étoffe et d’un capuchon pointu. Très appréciés de la population, ils luttèrent contre la grande sécheresse de 1609. L’installation des Ursulines en 1617 à La Ciotat fut moins évidente pour Jacques Turricella. Les consuls de la ville décidèrent d’introduire un collège de l’institut de Sainte Ursuline sur le modèle de celui qui existait en Italie. Cet ordre cloîtré vivait dans un grand recueillement et comprenait des dames dévouées à l’instruction de la jeunesse. Mais n’ayant pas été averti de l’arrivée de cette fondation alors qu’il contrôlait généralement le processus, le prélat menaça de refuser sa permission. C’est finalement persuadé par le Seigneur de Régusse, Gaspard de Grimaldi , qu’il accepta. Et cette fondation semble être la dernière implantée dans la région sous l’épiscopat de Jacques Turricella qui mourut l’année suivante. Les origines italiennes de Jacques Turricella, de même que son appartenance à un ordre Franciscain, sont certainement un facteur de sa volonté continue d’installer des ordres nouveaux dans son diocèse La Réforme catholique s’est manifestée d’abord par un renouveau généralisé dans l’Église régulière. Ce renouveau avait été appuyé par les décisions du concile de Trente en 1542.

Ainsi, Jacques Turricella ce Franciscain grand bâtisseur dans son diocèse de maisons religieuses, fait figure de serviteur du Saint-Siège. En effet, Rome avait plus d’action sur les monastères que sur les Église diocésaines. Beaucoup d’ordres étaient exempts et échappaient par là-même à l’autorité des évêques. Les clercs réguliers constituaient donc des troupes pour une politique active du Saint-Siège. Pouvons-nous voir dans les multiples fondations, sous l’impulsion de Turricella, une limite dans son soutien au royaume de France et sa loyauté envers Marie de Médicis ?


Il est arrivé en France avec Marie de Médicis et elle le choisit comme confesseur. C’est directement la reine de France qui installa Jacques Turricella à l’évêché de Marseille en 1605 après la mort de Frédéric Ragueneau en 1603, et surtout après un long moment pour savoir qui devait prendre sa place, en effet la nomination de Guillaume du Vair, premier président du Parlement d’Aix-en-Provence, fut envisagée mais finalement sous l’impulsion de Marie de Médicis ce fut Jacques Turricella qui devint évêque de Marseille. Ses bulles furent expédiées le 19 janvier 1605 et il fit son entrée solennelle dans Marseille au mois de mai suivant. Son épiscopat est marqué par de nombreuses fondations de maisons religieuses. Frères mineurs conventuels, Jacques Turricella intègre l’une des trois branches masculines du premier Ordre de la famille franciscaine de droit pontifical. « Le visage de l’Eglise, moderne, reflète le puissant développement de la réforme catholique particulièrement florissante à Marseille. Ce mouvement a été lancé par des ordres nouveaux ou rénovés et appuyé par des prélats et des évêques parfois, et symptomatiquement, d’origine italienne, comme Jacques Turricella. » Il avait ainsi donc permis aux Augustins Réformés de s’établir au quartier Notre-Dame du Rouet avant le début de son épiscopat. Lorsqu’il arrive à Marseille en 1605, il permit aux mêmes religieux Réformés de s’établir au quartier Saint-Basile, à l’endroit où s’élève aujourd’hui l’église Saint Vincent de Paul. Plus connue sous le nom de « Réformés » l’église tire donc son nom des Augustins installés par Jacques Turricella quelques années plus tôt. « En effet cette église voit le jour qu’en 1852. Un concours organisé cette année-là, pour la conception de l’édifice imposait aux architectes de s’inspirer du « style ogival du XIIIème siècle ». C’est François Reybaud qui l’emporta avec un projet monumentale : vaste nef, flèches de 70 mètres. Elevée pour l’essentiel de 1855 à 1867, l’église, victime de restrictions financières dès 1862, ne fut déclarée terminée qu’en 1885. »

Elevé dans le cloître, Turricella favorisait de tout son pouvoir l’état religieux, mais ses préférences se portaient sur la famille du séraphique père d’Assise, dont il était lui-même un des nombreux enfants. En 1610, il établit à Aubagne un couvent de Religieux de l’étroite observance. Il travaillait en même temps à soutenir l’abbaye de Saint-Sauveur qui courait à sa ruine. « En 1615, il consacra l’église d’Aubagne, et permit aux Jésuites de s’établir à Marseille. Cette même année, il alla faire sa visite pastorale à la Ciotat et permit, sur les instances de consuls de cette ville, aux Capucins de s’y établir. Deux après, il consacra l’église des Minimes à Marseille » . Turricella passait pour être fort riche. Son valet de chambre, voulant s’emparer des trésors entassés dans les coffres de son maître, l’empoisonna le 19 janvier 1618. Il avoua avoir empoisonné son maître au moyen de trois doses d’arsenic et lui avoir volé 270 ou 300 écus qu’il donna à Nicolas Guin pour acquitter une dette de jeu. D’après Belsunce : « Turricella mérita les regrets de son peuple à qui il dut être cher, à cause de sa bonté qui était sa vertu favorite et qui dégénéra quelquefois en faiblesse. Il avait une physionomie gracieuse, des yeux vifs et pleins de douceur, un teint assez blanc et un air spirituel, l’esprit pénétrant et cultivé. Il était laborieux et exact à remplir ses devoirs. Comme il avait passé plusieurs années dans le cloître, où il avait étudié avec application, il était habile et reconnu pour tel. Le choix qu’en fit la Reine Marie de Médicis pour son confesseur prouve qu’on le regardait généralement comme un homme d’un mérite distingué. » Néanmoins Louis Barthelemy, le juge extrêmement avare et apparait moins conciliant avec l’évêque.

La nomination de Jacques Turricella à l’évêché de Marseille

La Maison de la Reine comprend beaucoup d’hommes parmi lesquels figurent les aumôniers. La grande piété de Marie de Médicis lui fait avoir un service de plus de cinquante ecclésiastiques : « un Grand Aumônier, un premier Aumônier, quatre Aumôniers ordinaires, trente Aumôniers sans gages, un confesseur ordinaire, un confesseur du personnel, un prédicateur, un chapelain ordinaire, dix chapelains. » Le grand Aumônier est toujours un évêque. Pour Marie de Médicis il s’agit de Jean-Baptiste Bonzi, florentin d’origine et évêque de Béziers. Jacques Turricella semble donc être l’un des trente Aumôniers sans gages. Également florentin, Jacques Turricella va dès 1603 semble t-il devenir le confesseur de la Reine. Au Louvre, dans l’entourage de Marie de Médicis, depuis son arrivée avec elle en 1600, il apparait donc d’après des écrits contemporains qu’il est le confesseur de Marie de Médicis. Néanmoins, comme Jacques Turricella part pour Marseille en 1604, comment confesser avec une telle distance entre lui et la Reine ? Il est plus probable que Jacques Turricella était l’un des trente Aumôniers sans gages, qui assurait le culte de la Reine dans son église de Marseille lors de visites royales. Il est également possible que, lors des visites de la Reine à Marseille, il était son confesseur mais de ce fait un confesseur irrégulier (ou lors de visites de Jacques Turricella à la cour). Ou bien, nous pouvons dire que Jacques Turricella fut le confesseur de Marie de Médicis pendant une courte durée d’environ un an. Cependant l’évêque de Marseille est resté en relation avec la Reine par lettres jusqu’à la fin de sa vie.

Il semble également « qu’il était l’aumônier du roi Henri IV lors d’une cérémonie consacrée à une nouvelle église , le 22 août 1605. » Malgré un procès verbal de cette cérémonie nous n’en savons pas plus sur les relations entre les deux personnages. Finalement proche de la reine il se retrouve, grâce à elle, évêque de Marseille en 1605 (ce qui était possible depuis le concordat de 1516). C’est à la suite de la mort de Frédéric Ragueneau en 1603 que les choses commencent. Et surtout après un long moment pour savoir qui devait prendre sa place. En latence pendant plus d’un an le siège épiscopal devait à l’origine revenir à Guillaume du Vair, premier président du Parlement d’Aix-en-Provence, dont la nomination avait été envisagée. Finalement sous l’impulsion de Marie de Médicis, c’est Jacques Turricella qui devient évêque de Marseille. La force de caractère de la Reine témoigne aussi une volonté de mettre ses proches dans les grands diocèses, afin certainement d’entretenir des liens plus forts avec toute l’Église du pays. Les bulles de Jacques Turricella sont expédiées le 19 janvier 1605 et il fait son entrée solennelle dans Marseille au mois de mai suivant. De ses relations avec Marie de Médicis, nous avons finalement peu d’éléments. De rencontres possibles aux liens qui les unissaient, aucunes allusions n’apparaissent dans la rédaction de son livre journalier.

La mort de Jacques Turricella

Mort par le poison le 19 janvier 1618, Jacques Turricella pousse le mystère et le trouble. La première enquête désignait comme auteurs plusieurs complices qui avaient tous des choses à reprocher à l’évêque. Apparait donc comme accusés : Antoine Marin, Marguerite Barthélemy, veuve de François Guin, Marguerite Marin, femme de Nicolas Guin, Blaise Pinet vicaire d’Aubagne souvent cité dans le journalier tout comme Pierre Motet, le prêtre de la Majeure, et enfin Pierre Barthélemy son valet. En définitive, c’est son valet de chambre, Pierre Barthélemy, qui, voulant s’emparer des trésors entassés dans les coffres de son maître, l’empoisonna le 19 janvier 1618, alors que l’évêque avait environ 67-68 ans. Il avoua, en effet, avoir empoisonné son maître au moyen de trois doses d’arsenic et lui avoir volé 270 ou 300 écus qu’il donna à Nicolas Guin pour acquitter une dette de jeu. Condamné à la roue, Pierre Barthélemy fut mis à mort dans les jours suivants. Quant à Nicolas Guin il réussit à s’échapper et donc à éviter tout procès et condamnation. D’après Belsunce : « Turricella mérita les regrets de son peuple à qui il dut être cher, à cause de sa bonté qui était sa vertu favorite et qui dégénéra quelquefois en faiblesse. Il avait une physionomie gracieuse, des yeux vifs et pleins de douceur, un teint assez blanc et un air spirituel, l’esprit pénétrant et cultivé. Il était laborieux et exact à remplir ses devoirs. Comme il avait passé plusieurs années dans le cloître, où il avait étudié avec application, il était habile et reconnu pour tel. Le choix qu’en fit la Reine Marie de Médicis pour son confesseur prouve qu’on le regardait généralement comme un homme d’un mérite distingué.» À l’inverse, Louis Barthelemy, le juge extrêmement avare et apparait moins conciliant avec l’évêque.

Bibliographie

ALBANES Joseph Hyacinthe (abbé), Armorial & sigillographie des Évêques de Marseille avec des notices historiques sur chacun de ces Prélats, Marius Olive, Marseille, 1884, pages 142-144.

BARATIER Edouard (dir), Histoire de Marseille, Paris, Privat, 1973.

BARTHELEMY Louis, Histoire d’Aubagne, t.1, Marseille, Barlatier et Barthelet, 1889, 2 volumes, tome 1 pages 215-225.

DE BELSUNCE Monseigneur, L’antiquité de l’église de Marseille et la succession de ses évêques, Marseille, 1751, 3 volumes, Tome 3 pages 233-278.

IDOT Bastien, Jacques Turricella, évêque de Marseille et confesseur de Marie de Médicis 1600 - 1618, Tours, 2011, mémoire de maîtrise.

LOREDAN Jean, ‎Un grand procès de sorcellerie au XVIIe siècle L'Abbé Gaufridy et Madeleine de Demandolx (1600-1670) d'après des documents inédits, Paris, Librairie Académique Perrin et cie, 1912.

MONTAGNES Bernard, Prodiges et présages: l'évêque de Marseille Jacques Turricella devant l'affaire du chirurgien Germet Noves (30 mars - 19 avril 1614), in, « Marseille revue-municipale », n°115, 1978, pages 42 à 46.

PÉRONNET Michel, Les évêques de l’ancienne France, 2 tomes, Paris, Librairie Honoré Champion, 1977.

PALANQUE Jean-Rémy (dir), Le diocèse de Marseille, Paris, Letouzey et Ané, 1967, page 118-119.

RICARD Antoine, Les évêques de Marseille, Marseille, Chauffard, 1870, page 104-108

Sources

TURRICELLA Jacques (Monseigneur), Livre journalier tenu par monseigneur Turricella, Archives Départementales des Bouches-du-Rhône, 5G 683, 1611 – 1617.

Fonds de l’évêché des Bouches-du-Rhône – Registre 15 folios 240. – Registre 13 folios 710. – Registre 13 folios 718.

Notes et références


Précédé par Jacques Turricella Suivi par
Frédéric Ragueneau
Évêque de Marseille
1605-1618
Arthur d'Épinay de Saint-Luc



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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Jacques Turricella de Wikipédia en français (auteurs)

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