- Iyad Allaoui
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Iyad Allawi
اياد علاويMandats 62e Premier ministre irakien 28 mai 2004 – 7 avril 2005 Président Ghazi Mashal Ajil al-Yawer
Jalal TalabaniPrédécesseur Ghazi Mashal Ajil al-Yawer (président du Conseil de gouvernement) Successeur Ibrahim al-Jaafari Biographie Date de naissance 1945 Lieu de naissance (Irak) Nationalité britannique
irakienneParti politique Mouvement national irakien
Liste nationale irakienne
Entente nationale irakienneEnfants Hamza Allawi
Premiers ministres irakiens modifier Iyad Allawi ou Allaoui (en arabe : اياد علاوي) (né en 1945), est un homme politique irakien. Ancien Premier ministre par intérim du gouvernement irakien entre mai 2004 et avril 2005.
Ce neurologue britannique et irakien est un militant politique en exil, membre de la communauté chiite, et chef du Conseil de Gouvernement irakien par intérim, créé suite à la Guerre d'Irak en 2003.
Il est devenu le premier chef du gouvernement depuis la chute de Saddam Hussein, quand le Conseil a été dissous et l'a nommé Premier ministre le 1er juillet 2004.
Iyad Allaoui a vécu environ la moitié de sa vie au Royaume-Uni et garde sa nationalité britannique.
Sommaire
Études
Il est diplômé en neurologie à la Faculté de médecine de Bagdad.
Début de sa carrière politique et exil
Iyad Allaoui était membre du Baath, dans les années 60 et 70 et il a beaucoup aidé Saddam Hussein a accaparé le pouvoir.
En 1971 il s'installe à Londres et jusqu'en 1975, il supervisa les opérations du parti Baath en Europe et les activités locales des services secrets irakiens.
Il tomba en disgrâce, pour des raisons encore inconnues, et les baasistes tentèrent de l’assassiner à plusieurs reprises. La troisième tentative, en 1978, lui a valu un an d'hospitalisation [1].
Carrière politique contemporaine
Iyad Allaoui a fondé l'Entente nationale irakienne en 1991, mouvement d'opposants à Saddam Hussein exilés. Après la disgrâce d'Ahmed Chalabi aux yeux de la CIA et du Département d'État, il devient l'opposant irakien favorisé par ces deux organisations, auxquelles il livre des informations. Il rentre en Irak en avril 2003, et s'affirme progressivement comme le candidat le plus crédible au poste de premier ministre dans le gouvernement intérimaire irakien, après les errements de son rival Chalabi, accusé d'avoir donné de faux renseignements à la coalition, de comploter contre l'Iran et d'avoir poussé à une « débaassisation » excessive qu'Allaoui dénonçait. À la fin du siège et des bombardements sur Falloudja qui ont fait de nombreuses victimes, étant Premier ministre il déclare en anglais : "La zone a été nettoyée". Le 18 juillet 2004, des insurgés ont offert une récompense de 285 000 dollars américain à quiconque exécuterait Allaoui.
Le parti d'Iyad Allaoui a passé un accord avec d'autres formations laïques chiites et a représenté la « liste irakienne » aux élections de l'Assemblée constituante de janvier 2005. Il arrive alors à la troisième place avec près de 14 % des voix. Durant les élections législatives de décembre 2005, sa coalition, la « Liste nationale irakienne », arrive en quatrième place avec 8 % des voix.
Durant les élections législatives de 2010, il est à la tête d'une coalition à tendance laïque : le « Mouvement national irakien ». Avec 25,8 % des voix, la coalition arrive en tête de l'élection.
Notes et références
- Seymour Hersh, Dommages Collatéraux, Denoël 2005, p 232 et 234
Voir aussi
Catégories :- Personnalité politique irakienne
- Premier ministre d'Irak
- Personnalité liée à la Guerre d'Irak
- Naissance en 1945
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