Ivan Zholtovsky

Ivan Zholtovsky

Ivan Joltovsky

Ivan Vladislavovitch Joltovsky
Ivan Joltovsky
Ivan Joltovsky

Naissance 27 novembre 1867
Pinsk (Biélorussie)
Décès 16 juillet 1959 (à 91 ans)
Moscou
Nationalité russe puis soviétique
Profession(s) Architecte
Formation Académie impériale des beaux-arts

Ivan Vladislavovitch Joltovsky (russe : Иван Владиславович Жолтовский, né le 27 novembre 1867[1] à Pinsk, mort le 16 juillet 1959 à Moscou) fut un architecte et enseignant russe puis soviétique. Il exerça, surtout à Moscou, de 1898 à sa mort. Il fut un maître de l'architecture néorenaissante avant la révolution de 1917, avant de devenir une des figures-clés de l'architecture stalinienne.

Sommaire

Sa jeunesse

Ivan Joltovsky est né à Pinsk (aujourd'hui en Biélorussie). À 20 ans il commença ses études à l'Académie impériale des beaux-arts de Saint-Pétersbourg. Il reçut son diplôme au bout de onze ans, terminant en 1898 – à cours d'argent, il fit de longues parenthèses lors de ses études pour aller travailler dans des agences d'architecture pétersbourgeoises. Au moment de son diplôme Joltovky avait alors une expérience de premier ordre dans la conception, la technologie et la gestion de projet. Il conservera cette approche de terrain tout au long de sa carrière, étant un directeur de chantier tout à fait particulier dans la profession architecturale. Joltovsky voulait s'installer à Tomsk après ses études, mais finalement il accepta un emploi proposé par l'école d'Art Stroganov de Moscou. Il devint chargé de travaux dirigés en architecture quelques semaines seulement après son diplôme – un travail à mi-temps qui lui octroyait du temps pour une pratique professionnelle.

Un homme de la Renaissance, 1900-1917

Villa Tarasov (rue Spiridonovka), 1912

Dès le tout début, il rejoignit la mouvance des « traditionalistes » nostalgiques (ретроспективисты, lit. rétrospectivistes), se présentant lui-même comme anti-Art nouveau (Roussky Modern), style alors dominant à l'époque. Sa quête d'excellence classiciste prit quelque temps, tant ses attirances penchaient du côté du classicisme russe que de la Renaissance italienne. Alors que l'engouement pour le néoclassicisme[2] était en ce temps-là la deuxième plus grande école de Russie (avec une forte demande à Saint-Pétersbourg, un peu moins à Moscou), l'influence renaissance de Joltovsky était parfaitement originale, et d'ailleurs restera la marque de son style jusqu'à la fin de ses jours.

Il voyagea souvent en Italie, accumulant là son héritage architectural. Sa collection italienne est encore aujourd'hui souvent exposée, dont des photographies du campanile de Saint Marc à Venise avant son effondrement le 14 juillet 1902[3] Il parlait couramment italien, traduisit en russe les Quatre livres de Palladio (finalement publiés en 1938). Voici quelques unes de ses œuvres majeures de cette période :

  • Villa Tarassov (Moscou, terminée en 1912) basée sur le Palazzo Tiene de Palladio à Vicence et, dans une moindre mesure, le palais des Doges de Venise est sa réalisation pré-révolutionnaire la plus connue.
  • Maison de la société des champs de course (Moscou, 1903 ; il reprendra un projet de champ de course un demi-siècle plus tard).
  • Villa Nossov (Moscou, 1908)
  • Villa du jardin Rupert (Lipki dans l'Oblast de Moscou, 1908 ; plus tard, elle deviendra l'une des résidences de Staline, aujourd'hui elle fait partie de l'Institut de pédo-oncologie. [4]
  • Usine d'Ivan Konovalov avec un hôpital, une crèche et des logements (résidence Boniachki près de Kinechma, 1912, avec V.D.Adamovich[5])

Sa pratique, son enseignement et ses conférences publiques sur l'Art lui valurent le titre d'académique dès 1909. Avec la Révolution de 1917, alors qu'il atteignait les 50 ans, Joltobsky était déjà considéré comme un bâtisseur majeur et l'un des maîtres de cette profession.

Conseiller des bolcheviks, 1917-1926

Joltovsky resta à Moscou tout au long de la Première Guerre mondiale, de la Révolution de 1917 et de la guerre civile. En 1918, Alekseï Chtchoussev et lui dirigeaient la seule agence architecturale d'État de Moscou, employant et formant de jeunes futurs architectes comme Ilya Golossov, Panteleimon Golossov, Constantin Melnikov, Nikolaï Ladovski et Nikolaï Kolli (les « douze disciples » se dirigeront à parts égales vers le Constructivisme et l'art traditionnel). Il n'y avait pas de commande, surtout des réparations ou des extensions de vieilles propriétés, et peu furent effectivement réalisées. Quand les constructions s'arrêtaient, il se concentrait sur l'enseignement ou l'étude de l'urbanisme.

Joltovsky continua d'enseigner à la Vkhoutemas. Alors que l'école d'architecture de Léningrad (la Vkhoutein) avait une direction conservatrice, l'école de Moscou (la Vhkoutemas) devint un havre pour les modernistes. Jolthovsky fut épargné par la rhétorique révolutionnaire, opposant nouveaux aux anciens : après tout, il était l'employeur de nombreux architectes modernistes, leur donnant toutes les commandes qu'il pouvait obtenir (comme le pavillon de la foire agricole de toutes les provinces russes de 1923, un projet dirigé en commun par Joltovsky et Chtchoussev).

Avec Chtchoussev, ainsi que ses jeunes collaborateurs, Joltovsky supervisa le premier plan d'urbanisme de Moscou. Ce travail lui valut un grand crédit auprès de l'administration bolchévique. Il rencontra Lénine par qui il fut fort bien reçu ; dans les propres mémoires de Joltovsky (qui reçurent l'agrément du commissariat soviétique chargé des éditions), ce plan d'urbanisme était une commande directe de Lénine qui n'était pas vraiment compétent en architecture et ne pouvait se souvenir d'aucun des autres projets d'aménagement.[6] Les plans de Joltovsky, selon Lénine, consistaient à développer le nouvel urbanisme en dehors de la ville, dans sa banlieue sud-est. Plus tard Chtchoussev et lui auront une position moins radicale[7] avec seulement une petite tentative de se sortir du schéma circulaire en coupant deux avenues majeures à travers le cœur de la ville. Ce plan fut écarté par Staline en 1932.[8]

Réalisations de cette période (rien n'a subsisté)

  • Plan d'urbanisme pour la Novaïa Moskva (1918-1923, urbaniste en chef : Alekseï Chtchoussev)
  • Foire agricole des RSS russes - organisation générale et gestion (avec Alekseï Chtchoussev), portes d'entrée (1923)
  • Résidence bon marché pour les travailleurs de l'AMO (avec Melnikov, 1923)[9]
  • Pavillon soviétique de l'exposition de Milan (1925-26)

Retour à la pratique, 1926-1932

Extension de l'usine thermoélectrique MOGES-1. Le mur du troisième étage est juste un mur-rideau sans rien derrière

À son retour d'un long voyage en Italie en 1923-1926, la NEP provoqua un soulagement certain chez les architectes. Les professionnels aguerris reçurent à nouveau des commandes, surtout en provenance de l'État ou de sociétés semi-publiques. Pendant une courte période, des architectes travaillèrent à la manière ancienne, avec leurs agences et leurs apprentis. Quelques uns des étudiants de Joltovsky menaient leurs propres affaires, d'autres rejoignirent son agence. Les trois réalisations de Joltovsky les plus connues de cette période sont :

  • Extension de la banque d'État de la rue Neglinnaîa (Moscou, achevée en 1929)[9]
  • Maison des Soviets (Makhatchkala, 1927)
  • Extension de la première usine thermoélectrique (MoGES-1) à Moscou en 1927

Atelier n°1, 1932-1941

Immeuble rue Mokhovaïa, 1931-1934
Immeuble rue Mokhovaïa, 1931-1934, floorplan

En 1931-1932, l'État réorganisa la profession d'architecte, jusque là morcelée. En juin 1931, le Comité central autorisa trois grands projets, la reconstruction de Moscou, le canal de Moscou et le métro de Moscou, créant des milliers d'emplois d'architectes et d'ingénieur sous le contrôle étroit de l'État.[10] Un quatrième grand projet, le palais des Soviets, faisait déjà l'objet d'un concours. Zholtovsky fut co-lauréat avec Boris Iofane et Hector Hamilton ; les esquisses d'Iofane seront finalement préférées.[11]'[12] Joltovsky cependant refusa de travailler pour le métro, partant du principe qu'il ne devait pas perdre son temps avec de modestes travaux souterrains.[13]

Après la carotte, le bâton : en avril 1932 la nouvelle réglementation du Parti rendit hors-la-loi toute association artistique indépendante ; elles furent remplacées par le Syndicat des architectes soviétiques contrôlé par l'État (juillet 1932) et l'Académie d'architecture (1933).[10]

Les architectes indépendants devaient se consacrer à des projets d'État, se tourner vers des activités bureaucratiques (Viktor Vesnine[14]) ou partir (comme Constantin Melnikov le fit). Le projet de reconstruction de Moscou fut confié à dix ateliers d'architecture étatiques, [15] correspondant en gros à une portion radiale de la ville. Joltovsky fut invité à diriger l'Atelier no 1 ; comme d'autres parmi les vieux architectes (Chtchoussev, Vladimir Chtchouko, Ivan Fomine), il se coula à la perfection dans le système stalinien. Son travail d'enseignant était très apprécié : en 1935 et 1937 le Politburo lui demanda de venir parler d'éducation aux Congrès d'architecture en cours (ces congrès furent différés par deux fois, et chaque fois la liste des intervenants était approuvée au plus haut niveau).[10]

Ses réalisations d'avant-guerre vont d'un complexe hôtelier balnéaire à des usines de glace,[16] même si, à quelques exceptions près, son implication personnelle pour chaque projet n'est pas claire. Son œuvre la plus importante, et la moins discutée, louée par les autorités, [17] fut terminée en 1934, juste en face du Kremlin. Un immeuble de logement sur la rue Mokhovaïa appelé à l'origine Maison des ingénieurs et des techniciens (Дом ИТР) [8] connue aujourd'hui comme Villa Joltovsky.

La guerre et l'après guerre, 1945-1959

Villa aux lions, 1945, étang des patriarches, Moscou
Villa aux lions, 1945, entrée majestueuse depuis l'étang des patriarches, Moscou

En 1940, déjà âgé de 73 ans, Joltovsky accepta la chaire de l'Institut d'architecture de Moscou. Joltovsky demeura à Moscou durant la guerre, dirigeant l'Institut et s'engageant dans différents cabinets de conseil ; quand le temps des réparations des dommages de guerre arriva, il était alors trop vieux pour mener à bien des réalisations en dehors de la ville. Il concourut pour l'extension du siège du Mossoviet, faisant 18 propositions (1939-1945, [18]) ; toutes furent rejetées, et le projet fut confié à Dimitry Tchétchouline.[19] À l'été 1945, l'État instaura l'Atelier et école Joltovsky, où il travaillera jusqu'à sa mort.

La même année 1945, l'atelier de Joltovsky[20] acheva la très controversée Villa aux lions, sur l'allée Yermolaïevsky – une luxueuse maison de ville pour les maréchaux de l'armée rouge, ressemblant à une résidence du début du XIXe siècle. Son obséquiosité envers les hauts gradés va bientôt se retourner contre lui. Joltovsky demanda comme exercice à ses étudiants de dessiner une résidence secondaire d'un maréchal de l'Union soviétique. Les accusations politiques se répandirent immédiatement ; le 2 novembre 1945 Joltovsky reçut l'ordre formel de se débarrasser au plus vite de tous les projets de ses étudiants, d'anuler leur note et de reproposer un autre projet conforme à l'éthique soviétique.[19]

Après 1945, Joltovksy ne dessinera personnellement que trois immeubles de logement à Moscou (dont une extension de son immeuble du NKVD de 1935 sur la place Smolenskaïa). Le plus connu, l'immeuble de Bolchaïa Kaloujskaïa en 1949, est une illustration intéressante du passage de Joltovsky d'une architecture pour l'élite à une architecture pour le peuple, une tentative d'amener la construction de masse à un niveau de qualité attendue dans l'architecture stalinienne et son propre style renaissance. Tous les appartements sont relativement petits – des deux pièces mais avec beaucoup de rangements. Les plans contrecarrent volontairement la possibilité de séparer ces appartements en kommounalki multi-familiales surpeuplées (par exemple la cuisine n'est accessible que depuis les chambres).[21] Des façades relativement plates qu'affectionnait Joltovsky, et une application sobre du style florentin finissent de donner au projet une grande cohérence.

En 1948, à 80 ans, Joltovsky fit une fois encore l'objet d'une chasse aux sorcières. Sans raison apparente, des critiques médiocres attaquent ses réalisations et son rôle éducatif. Joltovsky perd alors sa chaire à l'Institut. En février 1949 une table ronde des professionnels taxe sa villa Bolchaïa Kaloujskaïa de « formaliste », condamnant les efforts pédagogiques de Joltovsky, et l'excommunie virtuellement de la pratique pour un an. Puis soudain, la chance lui sourit à nouveau quand en mars 1950 Joltovsky reçoit le deuxième prix du Prix Staline – et pour le même immeuble qui avait été ostracisé un an avant.[19]'[22] Dès 1952 les critiques le louèrent comme « la » bonne manière de construire.[21]

Décès et héritage

Joltovsky s'est marié deux fois et n'eut aucun enfant. À partir de 1920, il vécut dans un immeuble Stankévitch du XIXe siècle sur la voie Voznessensky.[23]'[24] Il mourut d'une pneumonie à l'âge de 92 ans.[23] À sa mort, sa veuve, la pianiste Olga Arenskaïa, fut mise à la porte (en 48 heures [24]), sa collection d'art et d'antiquités fut dispersée. Sa veuve lui survécut un an.[24]

Le credo de Joltovsky était que l'architecture et le processus de construction sont indivisibles ; écarter l'architecte du chantier réduit son art à un simple griffonnage sur du papier. Tandis qu'en même temps sa recherche de réduction des coûts et l'évaluation de nouvelles technologies dans les années 1950 signifiait la démission des professionnels en URSS. Son travail, poussé en avant par Krouchtchev en janvier 1951 (alors chef du Parti de la municipalité de Moscou),[25] ouvrait un boulevard à la fin des années 1950 pour passer de la maçonnerie au béton préfabriqué. L'atelier de Joltovsky proposait différentes esquisses en béton préfabriquées, mêlant les nouvelles technologies à une enveloppe de style stalinien ; cette ligne ne se fera jamais : Krouchtchev déclara la guerre aux excès de l'architecture en novembre 1955, juste quand l'industrie du béton acquérait suffisamment de capacité pour construire en masse. Les dernières barres d'immeuble de Joltovsky (Perspective Mira, 184) furent déshabillées de leurs « redondances », et, dans les dix ans qui ont suivi, l'architecture s'éloigna de la direction des chantiers et se replia sur l'urbanisme et l'ingénierie.

Notes

  1. Du calendrier grégorien, soit le 15 novembre du calendrier julien
  2. Dans la traduction culturelle russe, le terme néoclassique se réfère à une mode nostalgique qui a existé entre 1900 et 1907 et non au néoclassicisme tel qu'on l'entend en Occident et qui est une période de remise au goût du jour du classicisme à cheval entre le XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle.
  3. Le musée nationale d'architecture possède et expose sa collection italienne.
  4. En russe : НИИ детской онкологии. Историческая справка, voir www.doctor.ru)
  5. Photographies du projet de Konovalov sur www.all-photo.ru
  6. En russe : "Воспоминания о В.И.Ленине", в пяти томах, т.3., М., Политиздат, 1984
  7. Novaya Moskva plan sur www.in.msk.ru,
  8. a  et b Russian: Хмельницкий, Д., "Сталин и архитектура", гл.6 (Khmelnizky, Dimitry, "Staline et l'architecture", 2004, ch.6) www.archi.ru
  9. a  et b (ru) : Глазычев, В.А., "Россия в петле модернизации", гл.10, Glazytchev, V. A., "Étranglé par la modernisation", ch.10, www.glazychev.ru
  10. a , b  et c Khmelnizky, ch.6
  11. Khmelnizky, ch.2
  12. "Hamilton's Palace", Time, 14 mars 1932 CNN Time Archive
  13. En russe : "70 лет московскому метро", World Architecture Magazine, No.14, 2005, WAM
  14. Viktor Vesnine, de 1932 à sa mort, gardera le plus haut rang de l'architecture soviétique : la tête du Syndicat des architectes soviétiques, architecte en chef NKTP. Moisei Ginzbourg demeura aussi un « académique » méprisé, mais jouissant d'une bonne situation jusqu'à sa mort. Tous les deux moururent de leur belle mort.
  15. En russe : Фирсова, А.В., "Учитель", "Архитектура и строительство Москвы", sur www.asm.ru
  16. Russian: Микоян, А.И., "Так было", Вагриус, 1999, гл.20 (Anastas Mikoyan, сh.20) ISBN 5264000328
  17. Khmelnizky, analysant les lettres de Lazare Kaganovitch à Staline (en russe :« Сталин и Каганович. Переписка. 1931–1936 ».Москва, 2001, с.253), en conclut que l'immeuble non nommé, apprécié par Kaganovitch en 1932 comme modèle de qualité et de style, n'est autre que l'immeuble sur Mokhovaïa. Staline soutenait son avis. Cependant cette conclusion reste incertaine, il n'existe en effet aucune référence directe.
  18. En russe : Жолтовский И.В., "Проекты и постройки", М, Госстройиздат, 1955 (Zholtovsky, Esquisses et réalisations, 1955)
  19. a , b  et c Khmelnizky, ch.9
  20. La conception fut en fait assurée par M. Dzisko et N. Gaïgarov. Joltovsky le soutint et autorisa le projet Russian:www.pravaya.ru
  21. a  et b Russian: Цапенко, М.П., "О реалистических основах советской архитектуры", М., Госстройиздат, 1952, стр.250-254
  22. Khmelnizky et Béloutine avancent que Joltvosky fut soutenu par Krouchtchev, mais ne fournissent aucune preuve de cela
  23. a  et b Russian: Емельянова, О.Л., "Воспоминания о Жолтовском", "Архитектура и строительство Москвы", N4, 2003 at www.asm.ru
  24. a , b  et c Russian: Белютин, Э.М., "Мастер. Иван Владиславович Жолтовский" at www.tonnel.ru
  25. Le besoin de faire des logements moins cher et la quête de nouvelles technologies sont évidents dans les documents depuis 1948. La conférence de Moscou en 1951 fut un tournant quand le Parti et l'Académie d'architecture s'accordèrent sur la même stratégie : le béton préfabriqué. Voir l'architecture stalinienne pour plus de détails.
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