- Iris (mythologie)
-
Pour les articles homonymes, voir Iris.
Dans la mythologie grecque, Iris (en grec ancien Ἶρις / Îris), fille de Thaumas et de l'Océanide Électre [1], était la messagère des dieux, et principalement d'Héra, comme Hermès était le messager de Zeus. Dans l'Iliade d'Homère, elle est la messagère de tous les dieux éternels[2]. Thaumas étant fils de Gaïa (la Terre), Iris, à cause de son origine, doit être considérée comme aussi antique que les plus anciens dieux. Toujours assise auprès du Trône d'Héra, elle est prête à exécuter ses ordres. Son emploi le plus important était de couper le cheveu fatal des femmes qui allaient mourir, de même qu'Hermès était chargé de faire sortir des corps les âmes des hommes qui mouraient[réf. nécessaire]. Elle avait également le soin de l'appartement et du lit de sa maîtresse et elle l'aidait à sa toilette. Lorsque Héra revenait des Enfers dans l'Olympe, c'est Iris qui la purifiait avec des parfums. Héra avait pour elle une affection sans bornes, parce qu'elle ne lui apportait jamais que de bonnes nouvelles.
On la représente sous la figure d'une gracieuse jeune fille, avec des ailes brillantes de toutes les couleurs réunies. Les poètes prétendaient que l'arc-en-ciel était la trace du pied d'Iris descendant rapidement de l'Olympe vers la terre pour porter un message ; c'est pourquoi on la représente le plus souvent avec un arc-en-ciel. D'autres font de l'arc-en-ciel son écharpe.
Ce phénomène céleste se désigne aussi poétiquement par le nom d'écharpe d'Iris.
Sommaire
Iris dans la littérature
Dans l'Iliade, Homère utilise les épithètes homériques :
- « Iris aux ailes d'or »[3],[4],
- « Iris aux pieds aériens » [2],[5],[6],
- « Iris aux pieds légers »[7],
- « Iris aux pieds prompts »[3],[4],
- « Iris aux pieds rapides »[8],[3],[4],
- « Iris aux pieds tourbillonnants » [6].
Dans la Théogonie d'Hésiode, elle est mentionnée trois fois[1].
Le poète Alcée de Mytilène en fait l'épouse du Vent Zéphyr et la mère d'Éros, le dieu de l'Amour.
Dans l'Enéide, c'est Iris qui vient couper le cheveux fatal de Didon, sur les ordres de Junon (Virgile, Enéide, chant IV, vers 700 à 705).
Elle est aussi appelée Iris Thaumantias, surnom tiré du nom de son père Thaumas.
Iris dans la musique
- 1706 - Le Triomphe d'Iris, pastorale de Louis-Nicolas Clérambault
Notes
Voir aussi
- Pierre Commelin, Mythologie grecque et romaine [détail des éditions] [lire en ligne]
- l'astéroïde (7) Iris
Wikimedia Foundation. 2010.