- Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services
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Intergovernmental science-policy platform on biodiversity and ecosystem services
L'Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services ou IPBES est le nom donné à un groupe international d'experts en sous l'égide de l'ONU et plus particulièrement du PNUD pour produire des données et pistes consensuelles de travail sur le thème de la biodiversité.
Il fonctionne sur le même modèle que l'IPCC (ou GIEC pour les francophones)). Ces deux structures sont amenées à travailler conjointement, car il existe des liens structurels et fonctionnels entre biodiversité et Climat, et changement climatique et puits de carbone.
Sommaire
Histoire de la démarche
Dans les années 1970-1980, avec notamment les travaux du Club de Rome, il est apparu de plus en plus évident que la biodiversité était un Bien commun et un bien public vital pour l'humanité, et gravement menacée, et qu'elle pouvait n'être correctement restaurée, protégée et gérée qu'à échelle internationale.
Au Sommet de la Terre de Rio (Juin 1992), sous l'égide de l'ONU, tous les pays ont décidé au travers d'une convention sur la diversité biologique de faire une priorité de la protection et restauration de la diversité du vivant, considérée comme une des ressources vitales du développement durable.
Une évaluation des écosystèmes pour le millénaire (Millennium Ecosystem Assessment) a confirmé que 60 % environ des écostèmes étaient dégradés à très dégradés et souvent surexploités.
Après deux années de consultation internationale (processus consultatif vers un IMoSEB) et la mise en place d'une stratégie de poursuite du MA (évaluation des écosystèmes pour le millénaire), le (PNUE) a officiellement annoncé (le 12 novembre à Kuala Lumpur), une consultation vers la création d'un groupe intergouvernemental d'experts sur la biodiversité, nommé Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services. (IPBES)[1], sur le modèle de l'IPCC, Le Brésil et la Chine ayant toutefois montré quelques réticences.
Articles détaillés : Convention sur la diversité biologique, ITPGRFA, Commerce équitable et Principe de précaution.Annexes
Notes
Références
- L. Hannah et I. Bowles (1995). Letters : Global priorities. Bioscience, 45 : 122.
- Dubois P.J. (2004) Vers l'ultime extinction? La biodiversité en danger. Éditions La Martinière, Paris, 191 p.
- R.M. May (1988). How many species are there on earth ? Science, 241 : 1441-1449.
- R.M. May (1990). How many species ? Philosophical Transactions of the Royal Society, B 330 : 293-304.
- Nigel E. Stork (1996). Measuring global biodiversity and its decline. in Biodiversity II. Understanding and Protecting our biological Resources (REAKA-KUDLA M.L., WILSON D.E. & WILSON E.O., dir.), Joseph Henry Press (Washington) : 41-68.
- World Conservation Monitoring Centre (WCMC) (dir.) (1992). Global Biodiversity. Status of the Earth's living resources. Chapman & Hall (Londres) : xix + 585 p. (ISBN 0-412-47240-6)
Bibliographie
- Bruno Fady et Frédéric Médail (2006). Peut-on préserver la biodiversité ?, Le Pommier (Paris), collection Les Petites Pommes du savoir (n° 80) : 64 p. (ISBN 2-7465-0272-2)
- Antonio Machado, « Lignes directrices sur les plans d'action en faveur des espèces animales menacées », dans Sauvegarde de la nature, éditions Conseil de l'Europe, no 92, 22 juillet 2005 (ISBN 92-871-3471-5)
La protection et la gestion appropriées des habitats naturels sont des de la préservation de la diversité des espèces en Europe. Les espéces les plus menacées requièrent souvent des mesures complémentaires urgentes et ciblées pour stopper leur déclin. Ces mesures se présentent généralement sous la forme d'un «plan d'action», outil de conservation des espèces, grandement utilise aux Etats-Unis et en Europe. Ce rapport analyse I'emploi et les limites des plans d'action pour les espèces animales, et propose quelques lignes directrices pour leurs élaboration et leur mise en œuvre (les lignes directrices traitant espèces végétales ont fait I'objet du n° 68 de cette même série
- Michael Busher, « Conserver la diversité biologique européenne dans le contexte climatique », dans Sauvegarde de la nature, éditions Conseil de l'Europe - La Documentation française, no 149, 13 juillet 2007 (ISBN 978-92-871-6262-5)
Il y a de fortes chances que le changement climatique ait des conséquences environnementales majeures sur les habitats naturels au cours des cinquante années à venir. Il faudra modifier de manière drastique la conservation de la diversité biologique pour éviter les extinctions massives d'espèces et d'habitats menacés. Des recommandations précises sont faites aux gouvernements et aux agences de conservation qui collaborent aux travaux de la Convention de Berne. Ce titre offre un point de départ aux discussions sur les stratégies d'adaptation envisageables en vue de préserver la diversité biologique de l'Europe
Articles connexes
- Biodiversité
- Diversité génétique
- Espèce menacée
- génie écologique
- Convention sur la diversité biologique
- Évaluation des écosystèmes pour le millénaire (EM) ou (Millennium Ecosystem Assessment)
- Conservatoires botaniques nationaux
- Observatoire de la biodiversité
- UICN et liste rouge de l'UICN
- Écologie du paysage
- Trame verte
- Intégrité écologique
- Corridor biologique
- Résilience écologique
Liens externes
- IMoSEB
- IPBES
- MA
- Texte de la convention sur la diversité biologique [pdf]
- Centre français d'échange pour la convention sur la diversité biologique : plate-forme d'information sur les actions entreprises par la France en matière de biodiversité.
- Point focal national belge pour la Convention sur la diversité biologique Accord international qui vise à la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité
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Catégorie : Biodiversité
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