- Ali Ben Bongo
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Ali Bongo
Pour les articles homonymes, voir Bongo (homonymie).Ali Bongo Président de la République gabonaise
(élu)Actuellement en fonction Mandat En attente d'investiture - . Depuis le En attente d'investiture {{{début mandat2}}} - {{{fin mandat2}}} {{{début mandat3}}} - {{{fin mandat3}}} {{{début mandat4}}} - {{{fin mandat4}}} Élu(e) le 30 août 2009 Parti politique Parti démocratique gabonais (PDG) Prédécesseur Omar Bongo
Rose Rogombé (par intérim)Élu(e) le {{{élection2}}} Élu(e) le {{{élection3}}} Élu(e) le {{{élection4}}} Autres fonctions {{{fonction1}}} Mandat
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Conseil{{{président du conseil11}}} Premier ministre {{{premier ministre11}}} Chancelier {{{chancelier11}}} Gouvernement {{{gouvernement11}}} Biographie Nom de naissance Alain-Bernard Bongo Naissance 9 février 1959 Brazzaville (Congo) Décès {{{décès}}} {{{lieu décès}}} Nature du décès {{{nature}}} Nationalité gabonaise Conjoint(s) Sylvia Valentin Enfant(s) Malika Bongo Ondimba
Noureddin Bongo Ondimba
Jalil Bongo Ondimba
Bilal Bongo Ondimba (adopté)Diplômé Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne Profession {{{profession}}} Occupations {{{occupation}}} Résidence(s) {{{résidence}}} Religion {{{religion}}} Signature {{{signature}}} Présidents de la République gabonaise Ali Ben Bongo Ondimba, né Alain-Bernard Bongo le 9 février 1959 à Brazzaville[1], est un homme politique gabonais, fils de l'ancien président Omar Bongo et ministre de la Défense de 1999 à 2009.
Candidat du Parti démocratique gabonais à l'élection présidentielle du 30 août 2009, il est élu président de la République gabonaise avec 41,73 % des voix, lors de l'unique tour.
Sommaire
Biographie
Alain-Bernard Bongo est le fils aîné du président Omar Bongo et de Joséphine Nkama (devenue par la suite Patience Dabany). Il prend le nom d'Ali Ben Bongo quand son père convertit la famille à l'islam en 1973. Il fait ses études en France, dans un collège protestant des Cévennes, ses études secondaires au collège Sainte-Croix de Neuilly-sur-Seine, puis droit à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne[2].
Ali Bongo revient au Gabon et travaille dans le cabinet de son père entre 1987 et 1989. De 1989 à 1991, il est ministre des Affaires étrangères du gouvernement de Casimir Oyé Mba. Il doit démissionner à cause de son âge : la Constitution de 1991 impose d'avoir au moins 35 ans pour exercer des fonctions ministérielles et Ali Bongo a alors 32 ans. Il revient dans le cabinet de son père. Il crée, avec André Mba Obame, un groupe de proches (Alfred Mabika Mouyama, Germain Ngoyo Moussavou…) qui vise à rénover la vie politique gabonaise[3].
Ali Bongo se présente à la députation en 1990 dans le Haut-Ogooué et est élu. En 1996, il cherche à prendre le contrôle du Haut-Ogooué qui est le fief de son cousin, le ministre de la Défense, général et ancien chef d'État-major Idriss Ngari. Ali Ben Bongo s'affronte avec Ngari et patauge (méconnaissance de la langue locale, pas de résidence dans la région) mais il obtient le soutien de son père qui le fait élire[3].
1999 - 2009 : ministre de la Défense
En février 1999, il est nommé ministre de la Défense en remplacement de Ngari au sein du gouvernement. Ali Bongo dépense beaucoup pour sa popularité au sein de l'armée et place ses alliés. Son beau-frère, le ministre de l'Économie Paul Toungui, le trouve trop dépensier et bloque un achat militaire. Ali Bongo est réélu député en 2001 et 2006.
2009 : victoire à l'élection présidentielle
Vice-président du du Parti démocratique gabonais, Ali Bongo est désigné candidat par le parti au pouvoir pour l'élection présidentielle prévue le 30 août 2009 et destinée à remplacer Omar Bongo mort en juin 2009. Dans une interview accordée à Voice of America, il explique se vouloir candidat au changement[4]. Le 3 septembre 2009, les résultats sont rendus publics : Ali Bongo Ondimba est officiellement élu président de la République avec 41,73 % des voix, face à André Mba Obame (25,88 %) et Pierre Mamboundou (25,22 %). Ces derniers contestent la légalité de la proclamation et la sincérité des résultats[5]. Selon une rumeur, Ali Bongo serait un enfant du Biafra adopté par Bongo, ce que l'intéressé dément[6]. Le candidat à la présidentielle Luc Bengono Nsi a déposé un recours pour annuler l'élection du 30 août pour cette raison[7].
Liens avec la France
Il possède un appartement avenue Foch à Paris et deux Ferrari, biens révélés par l'enquête de la justice française sur les « biens mal acquis »[8].
Ali Bongo a été reçu à l'Élysée par le président français Nicolas Sarkozy, en juin 2008, à l’occasion du SIAE ; et il a reçu en mai 2009, lors de son hospitalisation à Neuilly-sur-Seine, le secrétaire général de l’Élysée Claude Guéant [9].
Ali Bongo est marié avec une Française, Sylvia Valentin, fille d'Édouard Valentin, patron du groupe d'assurance OGAR, lui-même marié à une fille d'Omar Bongo[10],[11].
Robert Bourgi, conseiller de Nicolas Sarkozy pour les relations avec les pays africains a soutenu ouvertement Ali Bongo lors de la présidentielle de 2009 : « Au Gabon, la France n'a pas de candidat, mais le candidat de Robert Bourgi, c'est Ali Bongo. Or je suis un ami très écouté de Nicolas Sarkozy. De façon subliminale, l'électeur le comprendra[12]. »
Notes et références
- ↑ Infosplusgabon.com
- ↑ « Ali Ben Bongo, Monsieur Fils », Le Monde, 17 juin 2009
- ↑ a et b « Ali Ben Bongo, au nom du père… », Jeune Afrique, numéro 2470, pp. 38-41, mai 2008.
- ↑ « Gabon: Ali Bongo Ondimba se veut le candidat du changement », voanews.com, 27 août 2009
- ↑ « L'opposition refuse d'admettre la victoire d'Ali Bongo », Le Point, 3 septembre 2009
- ↑ « Ali Ben Bongo, l'héritier naturel », Le Figaro, 9 juin 2009
- ↑ « Présidentielle : la nationalité d'Ali Bongo mise en doute », Jeune Afrique, 12 septembre 2009
- ↑ www.humanrights-geneva.info/Transparency-en-veut-a-la-Ferrari,3299
- ↑ Présidentielle : une affaire française Jeune Afrique, 19 septembre 2009
- ↑ Edouard Valentin, La lettre du continent, numéro 448, juin 2004.
- ↑ Dossier : les Français qui comptent au Gabon, Info plus Gabon, décembre 2007.
- ↑ « Robert Bourgi, vétéran de la Françafrique », Le Monde, 30 août 2009.
Voir aussi
Bibliographie
- « Ali Ben Bongo Ondimba. Le dauphin naturel », in Janis Otsiemi, Guerre de succession au Gabon : les prétendants, Édilivre, Paris, 2007, p. 22-25 (ISBN 9782356070630)
Articles connexes
Liens externes
- Site web officiel d'Ali Bongo
- « Portrait. Ali Ben Bongo, Monsieur Fils », Le Monde, 17 juin 2009
- « Ali Bongo Ondimba : "Le Gabon, mon père et moi" » (interview d'Ali Bongo Ondimba par Marwane Ben Yahmed, Jeune Afrique, no 2536-2537, du 16 au 29 août 2009, p. 12-19)
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