- Alexandre Séon
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Alexandre Séon est un peintre français né en 1855 à Chazelles-sur-Lyon (Loire) et mort à Paris en 1917.
Sommaire
Biographie
Issu d'une famille de commerçants, Alexandre Séon bénéficie d'une enfance paisible et d'une culture rurale qui, par ses légendes, lui communique le goût du merveilleux. Élève à l'Académie des Beaux-Arts de Lyon, il pratique également les arts décoratifs et le dessin d'ornement pour l'industrie textile lyonnaise.
En 1877, il vient à Paris et suit les cours de Henri Lehmann, il rencontre Seurat[1], Alphonse Osbert, Edmond Aman-Jean, mais c'est Pierre Puvis de Chavannes dont il sera l'élève et l'assistant durant dix ans et dont l'influence sera décisive. Il expose à partir de 1879 dans les divers Salons et devient une figure marquante du symbolisme. Alphonse Germain[2] dans Art et Critique le définit comme "symboliste-idéiste", Emile Verhaeren relève son "pays de lumière" lors de son exposition chez Le Barc de Boutteville en 1892.
En 1892, il participe à la fondation de la Rose-Croix dont il sera un fidèle. Il laissera un portrait de Joséphin Péladan, dit Sar Péladan en "nabi de l'idéalité". Professeur de dessin scrupuleux à la Ville de Paris de 1881 à 1915, il recevra peu de commandes officielles et, en dépit de ses panneaux pour la Mairie de Courbevoie, son ambition de décorateur ne sera pas favorisée. Il a écrit des ouvrages théoriques sur la "division perspective du ton" et sur "la symbolique de la ligne et des teintes". Ami de Georges Deherme (fondateur des universités populaires), il crée des lithographies bon marché, organise des visites du Louvre pour les ouvriers et milite pour le Palais du peuple.
Il illustre des ouvrages ésotériques, réalise les emblèmes de la Rose-croix et les frontispices des œuvres de Joséphin Péladan. Inspiration poètique, vénération des formes pures, soucis théoriques et préoccupations sociales s'allient dans cet œuvre complexe et idéaliste[3].
Œuvres
- Lamentations d'Orphée (1896), huile sur toile, 73 x 116 cm, Paris, Musée d'Orsay.
- Portrait de Sar Péladan, Lyon, Musée des Beaux-Arts.
- L'Etoile, Collection particulière.
- Le retour au foyer (vers 1915), huile sur toile, 93x140 cm, Musée d'art moderne de Saint-Etienne-Métropole
- Orphée, huile sur bois, 45,5x30,5 cm, Musée d'art moderne de Saint-Etienne-Métropole
- Muse, huile sur toile, 24,2x21 cm, Musée d'art moderne de Saint-Etienne-Métropole
Notes et références
- Séon sera le seul peintre que Seurat voulut encore fréquenter à la fin de sa vie
- Alphose Germain, évoquait les "teintes fugitives où l'indécis au précis se joint
- Les Peintres de l'Âme,le Symbolisme idéaliste en France par Jean-David Jumeau-Lafond
Artricles connexes
Catégories :- Peintre français
- École de Lyon
- Naissance en 1855
- Décès en 1917
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