- Heinrich Schickhardt
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Heinrich Schickhardt
Portrait de Heinrich SchickhardtPrésentation Naissance 5 février 1558
HerrenbergDécès 14 janvier 1635 (à 77 ans)
StuttgartNationalité Allemande Mouvement(s) Renaissance Activité(s) Architecte d'Etat (Wurtemberg) Œuvre Réalisations temple Saint-Martin, Montbéliard
Tour Frédéric du Château, Montbéliard
Plans de Freudenstadtmodifier Heinrich Schickhardt est né le 5 février 1558, à Herrenberg, et est mort le 14 janvier 1635 à Stuttgart.
Architecte, urbaniste et ingénieur militaire, il construisit des églises, des châteaux, des écoles, des moulins et d'autres édifices les plus divers. Il construit à Montbéliard : la Tour Frédéric du Château, le bâtiment des Halles[réf. souhaitée], le temple Saint-Martin (le plus ancien édifice français construit pour culte luthérien).
Sommaire
Biographie
Heinrich Schickhardt est né le 5 février 1558 à Herrenberg. Il est le fils d'une famille bourgeoise d'artisans[1].
Après son apprentissage en 1578, il est le disciple de l'architecte de la cour des Wurtemberg, Georg Beer[2].
Son travail lui permet de se faire remarquer par le prince Frédéric 1er qui s'attache ses services. Il réalise alors les grands projets de Montbéliard sur la période 1600-1610 (Temple Saint Martin, une partie du chateau, l'aménagement de la Neuville).
En 1599, il commence la construction de Freudenstadt en Forêt-Noire, dans un style Renaissance, et remarquable par son plan carré et géométrique.
En 1608 il est nommé architecte du duc.
Dans le même temps, il réaménage la place Schiller de Stuttgart (1600-1610).
Ingénieur reconnu, il réalise aussi de nombreux mécanismes qui lui vaudront le surnom de « Léonard Souabe » : puits à muir de la saline de Saulnot, chaudière dans une saline, roue à eau et machine hydraulique du chateau de Montbéliard,...
En 1632, il publie ses mémoires Invatarium, où il décrit l'ensemble de ses biens ainsi que ses œuvres.
Il est assassiné le 14 janvier 1635 par des soldats à Stuttgart pendant la guerre de 30 ans.
Inspiration
Heinrich Schickhardt fit deux séjours en Italie, un premier en 1598 où il étudia l'architecture Renaissance, et un deuxième entre 1599 et 1600 où il s'intéressa notamment aux aspects techniques et, plus particulièrement, à l'architecture des jardins.
Réalisations
En Allemagne
- Stuttgart
- Place Schiller
- Château Prinzenbau
- Freudenstadt
- Planification
- Eglise
En France
- Montbéliard
- Caserne et tour Frédéric du château de Montbéliard
- Temple Saint-Martin
- Aménagement du quartier de la neuville (Faubourg de Besançon actuel)
- Université luthérienne
- Riquewihr
- Maisons de maître
Gallerie
Notes et références
- (de) Certains éléments de cet article sont issu de l'article de Wikipedia en allemand intitulé « Heinrich Schickhardt » (voir la liste des auteurs)
Bibliographie
- Gauthier, Jules: L’architecte wurtembergeois Henri Schickhardt et ses travaux au Pays de Montbéliard, in: Mémoires de l’Academie des Sciences, Belles Lettres et Arts de Besancon, 1894, 237-252.
- Bouvard, André: L’Architecte wurtembergeois Heinrich Schickhardt et ses travaux dans la principauté de Montbéliard. La Renaissance à Montbéliard. Montbéliard 1981 (Pochette Pédagogique, 8).
- Jacob, Jean-Paul; Mangin, Michel: De la mine à la forge en Franche-Comté dès origines au XIXe siècle. Paris 1990 (Annales littéraires de l’Université de Besancon. 2e partie: Argent et autres métaux non ferraux, 410. Série Archéologie, 37).
- Claus Bernet, « Heinrich Schickhardt », dans Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon (BBKL) , Band 24, Nordhausen 2005 (ISBN 3-8830-9247-9), Sp.1319–1342.
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