- Géotropisme
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Gravitropisme
En physiologie végétale, le gravitropisme rend compte de la capacité des plantes à s'orienter par rapport à (tropisme) la gravité.
La notion presque équivalente de géotropisme insiste plus sur l'importance du sol comme substrat, pour décrire par exemple la tendance des racines-pivot à s'ancrer profondément et verticalement dans le sol, à la diférences d'autres racines pouvant se développer horizontalement. Mais ce dernier terme est tombé en désuétude au profit d'expression diffèrente (gravitropisme positif si les organes s'orientent en opposition à la gravité ou négatif si ils s'orientent dans la direction différente.)Sommaire
Mise en évidence
C'est Knight en 1806 qui pour la première fois a démontré le gravitropisme avec un dispositif consistant à appliquer une force centrifuge sur de jeunes plantes. Ainsi les racines des jeunes plantes soumises à une "gravité modifiée" ont pris une direction de croissance modifiée, suivant la direction de la résultante de la force centrifuge et de la pesanteur. Darwin mit en évidence le rôle de la coiffe racinaire dans la perception de la gravité. De plus, on sait que le gravitropisme met en jeu une phytohormone : l'auxine (ou AIA), le taux de concentration en auxine dans la zone de croissance est fonction de la croissance (faible concentration) ou du rétrécissement (forte concentration).
Comment les plantes perçoivent-elles la gravité ?
Dans les racines, les cellules,nommées statocystes, situées au centre de la coiffe (elle même coiffant justement le méristème racinaire c'est à dire l'extrémité racinaire) présentent des amyloplastes (dans ce cas ce sont des statolithes), organites spécialisés dans le stockage d'amidon. Ceux-ci jouent le rôle de « poids », et mûs par la gravité, se placent au contact de la membrane au "fond" de la cellule. La pression qu'ils exercent contre la paroi de la cellule et son cytosquelette est un signal mécanique perçu par le méristème qui modifie ou non son développement en conséquence. On suppose que ce mécanisme permet de rediriger des flux de substances, en particulier les phytohormones, et notamment l'auxine.
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