- Gustav Husák
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Gustáv Husák
Gustáv Husák 9e président de la
TchécoslovaquieActuellement en fonction Mandat 29 mai 1975 - 10 décembre 1989 Depuis le 29 mai 1975 {{{début mandat2}}} - {{{fin mandat2}}} {{{début mandat3}}} - {{{fin mandat3}}} {{{début mandat4}}} - {{{fin mandat4}}} Élu(e) le Parti politique Parti communiste tchécoslovaque (KSČ) Prédécesseur Ludvík Svoboda Successeur Václav Havel Élu(e) le {{{élection2}}} Élu(e) le {{{élection3}}} Élu(e) le {{{élection4}}} Autres fonctions 4e Président du Parti communiste tchécoslovaque Mandat
17 avril 1969 - 17 décembre 1987Président {{{président1}}} Président de la République {{{président de la république1}}} Chef de l’État {{{chef de l'etat1}}} Monarque {{{monarque1}}} Gouverneur général {{{gouverneur1}}} Président(s) du
Conseil{{{président du conseil1}}} Premier ministre {{{premier ministre1}}} Chancelier {{{chancelier1}}} Gouvernement {{{gouvernement1}}} Prédécesseur Alexander Dubček Successeur Milouš Jakeš {{{fonction2}}} Mandat
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Conseil{{{président du conseil11}}} Premier ministre {{{premier ministre11}}} Chancelier {{{chancelier11}}} Gouvernement {{{gouvernement11}}} Biographie Nom de naissance Naissance 10 janvier 1913 Dúbravka Décès 18 novembre 1991 Bratislava Nature du décès mort naturelle Nationalité Tchécoslovaque Conjoint(s) Viera Husáková Enfant(s) Diplômé {{{université}}} Profession Occupations {{{occupation}}} Résidence(s) Religion {{{religion}}} Signature {{{signature}}} Présidents de Tchécoslovaquie Gustáv Husák (10 janvier 1913 a Dúbravka (banlieue de Bratislava) - 18 novembre 1991 a Bratislava) était un homme politique slovaque de premier plan au sein du Parti communiste tchécoslovaque et homme d'état Tchécoslovaque au moment de la « Normalisation » qui a suivi le Printemps de Prague et président de la Tchécoslovaquie de 1975 à 1989.
Sa vie
Fils d'un ouvrier au chômage, il devient très tôt communiste. Il rejoint les rangs de l'Union des Jeunesses Socialistes alors qu'il est au lycée a Bratislava. En 1933, alors qu'il commence ses études, il devient membre du parti communiste tchécoslovaque (KSČ). Durant la guerre, il est à plusieurs reprises interné pour activités communistes illégales (le Parti a été interdit par le gouvernement de Jozef Tiso). En 1944, il est l'un des meneurs de la résistance contre les nazis et le gouvernement fasciste de Tiso.
Après-guerre, il est membre du gouvernement slovaque et fonctionnaire du Parti communiste tchécoslovaque. En tant que quasi premier ministre de Slovaquie, il prend une part active dans la liquidation du Parti Démocratique Slovaque qui avait gagné les élections en 1946 avec 62% des voix, empéchant la prise de pouvoir des communistes en Tchécoslovaquie.
En 1950, il est victime des purges au sein du parti et il est condamné à la prison à vie. Communiste convaincu, il fait appel de sa condamnation et demande une révision de son procès. Le président de la Tchécoslovaquie, Antonín Novotný, rejette toute clémence, d'une part parce que "on ne sait pas de quoi, il sera capable quand il sera au pouvoir", d'autre part en raison d'une "slovaquophobie" avérée. Husák est finalement libéré en 1963 et réintégré au sein du Parti dans le cadre du processus de déstalinisation. En 1968, il est membre du gouvernement d'Alexander Dubček.
Alors que l'Union soviétique est de plus en plus inquiéte des réformes libérales du Printemps de Prague, Husák appelle à la modération. Membre de la délégation tchécoslovaque qui se rend à Moscou, il devient le leader de ceux qui souhaitent mettrent un terme aux réformes de Dubček. On peut comprendre cette attitude, ayant passé treize années de sa vie en prison, Husák est pragmatique et intelligent - le vent tourne.
Bénéficiant du soutien de Moscou, il progresse rapidement au sein de l'appareil du Parti Communiste Tchécoslovaque avant de devenir président de la Tchécoslovaquie en 1975. Les deux décennies du leadership de Husák sont connues sous le nom de « normalisation », les relations avec Moscou sont plus étroites que jamais et Prague devient l'élève modèle et le vassal loyal. Sans être sanglante, la domination du PC est sans partage grâce, entre autres, a l'omniprésence de la StB, la police politique qui contrôle étroitement les activités des dissidents (Charte 77).
En 1987, il laisse la direction du Parti aux leaders issus d'une génération plus jeune. Le 10 décembre 1989, il démissionne de son poste de président suite à la Révolution de velours. En février 1990, il est exclu du parti et meurt, dans une indifférence quasi-générale, le 18 novembre 1991.
Anecdote
Gustav Husak fut un adversaire impitoyable de l'Eglise Catholique quand il était au pouvoir : une messe dite dans la clandestinité valait au prêtre réfractaire 5 ans de prison. Pourtant, la veille de sa mort, il demanda de rencontrer un prêtre catholique et se confessa !
Fonctions occupées
Parti communiste tchécoslovaque (KSČ illégal en 1938, auto-dissout en 1939-1945)
- 1933-1938/1939 et de décembre 1989 à février 1990 : simple membre
- printemps 1945 : membre du Comité Central Provisoire (actif dans la partie de la Tchécoslovaquie libérée par l'Armée Rouge)
- 1949-1951 et du 31 août 1968 a 1989: membre du Comité Central et (a l'exception de 1949-1951), membre du Présidium
- Avril 1969 - 1987 : Premier Secrétaire du Présidium et a partir de 1971 Secrétaire Général
- 17 décembre 1987 : démission du poste de Secrétaire Général (remplacé par Miloš Jakeš)
Parti communiste slovaque (KSS illégal en 1939-1944/1945)
- 1939-1945 : membre proéminent
- 1943-1944 : membre du Comité Central illégal
- 1944-1950 et 1968-1971 : membre du Comité Central et (excepté en 1944-1948) Secrétaire du Comité Central et (excepté en 1970-1971) membre du Présidium
- 1944-1945 : vice-président
- 28 août 1968-1969: à la tête du Parti („Premier Secrétaire“)
Conseil national slovaque (pendant la 2e guerre mondiale organe de la résistance, à partir de 1968 Parlement Slovaque)
- 1943-1944 : l'un des principaux organisateurs
- 1944-1950 et de décembre 1968 à 1971 : député
- 1944-1950 : membre du Présidium
- 1944-1945 : vice-président
Conseil des commissaires (Zbor povereníkov) (un quasi-gouvernement responsable de la partie slovaque)
- 1944-1945 : Commissaire à l'Intérieur
- 1945-1946 : Commissaire aux transports et à la technologie
- 1946-1950 : Président du Conseil des Commissaires, fonction dans laquelle il joue un rôle actif dans l'élimination de l'influent Parti Démocrate Slovaque par les communistes
- 1948-1950 : Commissaire à l'agriculture et aux réformes agraires
- 1949-1950 : Commissaire pour l'alimentation
Parlement tchécoslovaque (appelé Assemblée Nationale et à partir de 1968 Assemblée Fédérale)
- 1945-1951 et 1968-1975 : député
- 1969-1975 : membre du Présidium
Gouvernement tchécoslovaque
- 1968 (avril-décembre) : vice-premier ministre dans le gouvernement d'Alexander Dubček, époque du Printemps de Prague
- 1975-1989 : Président de la République
- 10 décembre 1989 : démission du poste de président dans le cadre de la Révolution de Velours
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