- Goélette à hunier
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Une goélette à hunier(s) est une goélette dont la misaine aurique à corne est surmontée d'une voile carrée nommée hunier.
Sommaire
Gréement d'une goélette à hunier
Le mât de misaine, celui qui est situé à l'avant du grand mât, porte une hune et est prolongé par un mât de hune fixé fermement au bas-mât. Ce mât de hune est équipé de deux, trois ou rarement quatre vergues destinées à établir des voiles carrées, les huniers.
Certaines goélettes à hunier portent un second mât de hune, avec ses vergues, fixé à un autre mât, normalement au grand mât.
Le(s) mât(s) de hune avec ses vergues remplacent le prolongement classique d'un mât de « goélette franche ». La goélette franche n'est pas équipée de voile carrée, et permet d'établir à cet emplacement un[1] flèche. Ce flèche, voile de flèche, est une voile triangulaire hissée au-dessus de la misaine, de la grand voile, ou autre, mais toujours au-dessus d'une voile aurique à corne.
Ce type de goélette à hunier est la goélette originale, très élégante et rapide. Les précurseurs de la goélette à hunier furent construits pour la première fois à Baltimore aux États-Unis au XVIIIe siècle, c'est pourquoi ils furent nommés les « clippers de Baltimore » ou des « clippers caltimoriens ».
Différences avec les autres types de goélettes
Il ne faut pas confondre la goélette à hunier à deux mâts (par exemple) avec un brick-goélette : la première est gréée avec des voiles auriques et des voiles carrées, gréées sur des vergues au mât de hune (qui est attaché au mât de misaine), tandis que le deuxième type de navire — le brick-goélette — possède seulement des voiles carrées, gréées sur des vergues, au mât de misaine, pas de voile aurique.
La confusion est également possible entre une goélette à hunier à trois mâts et un trois-mâts goélette nommé aussi barque-goélette ou barquentin car le barquentin possède aussi trois mâts, mais est seulement gréé avec des voiles carrées aux vergues du mât de misaine, (pas d'une voile aurique), les autres mâts étant gréés avec des voiles auriques. Il a été construit des barques-goélettes comportant jusqu'à six mâts.
Quelques goélettes à hunier encore visibles
- En état de naviguer
- Le Solway Lass (1902) Australie.
- L' Étoile de France (1938) France.
- Le Jacob Meindert (1952) et le JR Tolkien (1964) Pays-Bas.
- Le Shenandoah (1964) États-Unis.
- Le R. Tucker Thompson (1985) Nouvelle-Zélande.
- Répliques ou bateaux musées
- La Amistad (1939) réplique de bateau d'un ancien schooner négrier.
- Le Californian (1984), États-Unis.
- Le Pacific Swift (1986), Canada.
- Le Pride of Baltimore II (1988), États-Unis.
- La Recouvrance (1991) goélette ambassadrice du port de Brest France.
- Le Sadko (1993), Russie.
- Le Rainbow Gypsy (2000), Australie.
- Le Lynx (2001), États-Unis.
Notes et références
Bibliographie
Liens internes
Liens externes
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