- Gilles Guyot
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Gilles Guyot Naissance 29 août 1946
Roanne (Loire)Nationalité Française Pays de résidence France Profession Professeur de gestion Activité principale Président de l'université de Lyon-III (1997 à 2002) Autres activités Ancien directeur de l'Institut d'administration des entreprises Gilles Guyot (né le 29 août 1946 à Roanne, Loire[1]) est un universitaire français, professeur de gestion à la retraite de l'université Lyon-III, et ancien directeur de l'Institut d'administration des entreprises.
Sommaire
Biographie
Il a été président de l'université de Lyon-III de 1997 à 2002[2].
De 1983 à 1987, il a occupé le poste de vice-président de ce même établissement d'enseignement, puis vice-président du Conseil de la documentation. Il a également été directeur de l'IAE de Lyon 3 de 1990 à 1997[2]. Parallèlement à ces fonctions académiques, il a été avocat au cabinet HSD (Ernst & Young Lyon) de 1989 à 1993[2]. Ancien Président du réseau national des IAE, Gilles Guyot est également chevalier de la Légion d'honneur[3].
Ses travaux et son enseignement portent sur la gestion de l'innovation, le management interculturel et la stratégie[2]. Depuis qu'il a été vice-président de Lyon-III, il a mis en place les relations internationales de l'Université et développé des programmes d'échange avec de nombreuses universités étrangères ainsi que des programmes délocalisés de gestion et un système de co-tutelle de thèse[2].
Il a été réélu à la tête de l'Institut d'administration des entreprises le 5 juillet 2007[4] par 21 voix sur 22. Pour ce nouveau mandat, il entend alors se concentrer sur le développement de la recherche et la professionnalisation[5].
Le 10 juin 2008, le CNESER a décidé de la mise à la retraite d'office de Gilles Guyot. Cette mise à la retraite a été invalidée par le Conseil d'État en avril 2009 [6] mais confirmé de nouveau par le CNESER la même année[7]...
Controverses
À partir de 2001, la position de Gilles Guyot en tant que président de l'université Lyon-III est contestée après son refus d'intervenir à propos de l'Institut d'études indo-européennes dirigé par Jean Haudry.
Cet Institut avait pourtant été jugé non scientifique par des experts dirigés par Claude Allègre (alors ministre de l'Éducation nationale) et accusée de racialisme par la Commission sur le racisme et le négationnisme à l'université Jean-Moulin Lyon III[8],[2], créée en 2001, autour de l'historien de gauche Henry Rousso.
Procédures judiciaires
Gilles Guyot a été condamné en première instance pour prise illégale d'intérêts à quatre mois de prison avec sursis et 10 000 euros d'amende en première instance pour avoir embauché sa sœur à l'université Jean-Moulin[9].
Il a été condamné également par le tribunal correctionnel de Lyon à 2 000 euros d'amende pour ne pas avoir respecté, en 2002, le code des marchés publics s'agissant des frais de réception qui se sont élevés cette année-là à 357 000 euros. La loi impose que soit réalisée une mise en concurrence pour tous les marchés dépassant les 90 000 euros de budget[10].
Les deux sanctions ont été confirmées par la cour d'appel de Lyon en février 2008[11].
Procédure disciplinaire
À la demande d'Alain Morvan, recteur de l'Académie de Lyon et chancelier des universités, la section disciplinaire du Conseil d'administration de l'université Jean Moulin Lyon 3 a été saisie des fautes « d'atteinte à l'honneur et à la probité des fonctionnaires » à la suite de l'embauche de sa sœur. La section disciplinaire, présidée par le professeur Debard, assisté des professeurs Jean-Paul Joubert, Monique Brun, Hassan Sahloul, Alain Barrat, a relaxé Gilles Guyot le 14 mars 2007. Le recteur Morvan a déposé, le 21 mars 2007, une requête en suspicion légitime visant les membres de la formation disciplinaire. Cette requête a été rejetée au motif que la décision de la formation disciplinaire avait été rendue une semaine plus tôt. Celle-ci n'avait pas été notifiée immédiatement au recteur Morvan[12].
Stéphane Nivet de l'association Hippocampe et Romain L'Huillier de l'UNEF ont rencontré Valérie Pécresse pour lui demander d'intervenir afin que le recteur Debbasch, présent lors de cet entretien, fasse appel de la décision de la section disciplinaire. Le Cneser, juridiction d'appel en matière disciplinaire, a sanctionné le 11 juin 2008 Gilles Guyot en prenant une décision de mise à la retraite d'office, pour manquements à l'honneur et à la probité. Lors de l'audience, le recteur Roland Debbasch n'avait requis contre Gilles Guyot aucune sanction, se remettant à la juridiction du CNESER, estimant que "la décision qui sera rendue sera forcément la bonne". Cette décision a été annulée par le Conseil d'État en avril 2009. Cette annulation ne concernant que la forme, Gilles Guyot devra repasser devant la section disciplinaire du Cneser[6].
Travaux
- Analyse de la recherche-développement française de médicaments, thèse doctorat, Sciences de gestion, Clermont-Ferrand 1, 1979 ;
- L'Université citoyenne : progrès, modernisation, exemplarité (collectif), Economica, 2003.
Lien externe
Notes et références
- Who's Who France, Profile - Gilles Guyot, 19 juin 2006
- Curriculum vitae de Gilles Guyot sur le site de l'IAE Lyon
- « Le dossier du mois : Gilles Guyot », site de l'association Hippocampe
- Site IAE et Lyon communiqués
- « Gilles Guyot réélu à la tête de l'IAE de Lyon » dans Le Progrès, 10 juillet 2007.
- Gilles Guyot réintégré à Lyon-III sur metrofrance.com
- L'ex-président de Lyon 3 Gilles Guyot de nouveau mis à la retraite d'office, Le Progrès, 10 juin 2009
- La Documentation française Voir le Rapport Rousso, chapitre 6, disponible sur ce le site de
- Lyon-Communiqués
- Tribune de Lyon Hebdo www.tribunedelyonhebdo.fr
- « Gilles Guyot condamné en appel », 20 minutes, 28 février 2008
- Tribune de Lyon
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