- Giessenheim
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Rœschwoog
Rœschwoog Pays France Région Alsace Département Bas-Rhin Arrondissement Haguenau Canton Bischwiller Code Insee 67405 Code postal 67480 Maire
Mandat en coursMichel Lorentz
2008-2014Intercommunalité C.C. de l'Uffried Latitude
LongitudeAltitude 114 m (mini) – 120 m (maxi) Superficie 9,75 km² Population sans
doubles comptes1 905 hab.
(1999)Densité 195 hab./km² Rœschwoog (en allemand Röschwoog) est une commune française, située dans le département du Bas-Rhin et la région Alsace.
Sommaire
Géographie
Histoire
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>>Bref historique
ROESCHWOOG et ses environs ont dû être habités dès l’époque antique, comme l’atteste une coupe de bronze de la période Halstatt (-800 à -400 av. J-C) trouvée sur le ban de la commune. La région est sans doute restée occupée au cours des siècles, peut-être de manière discontinue.
A l’époque romaine, la route traversant le village dans le sens Nord-Sud (l’actuelle rue Principale) existait vraisemblablement déjà. Un établissement mérovingien comprenant un four à chaux et des tombes datant du VIIe siècle a été découvert à proximité.
A partir de cette période, il est possible de se référer aux sources écrites provenant des institutions religieuses. En 736, l’abbaye de Murbach fait ainsi mention du village sous le nom de ROSUSAGO.
L’évolution topographique en ROSSEWAG (1284), ROSCHWAG (1363), puis RESCHWOOG (1704) signifierait que le village était situé près "d’étangs où était roui (macéré) le chanvre". Au Moyen-Age en effet, la culture de cette plante était développée et des marécages avec des étangs bordaient le large lit du Rhin.
RoselièreC’est ce paysage typique de ried (marais) qui a donné son nom à la petite région s’étendant entre la forêt de Haguenau et le Rhin : Riedgau ou Uffried. Avec dix autres villages et ROESCHWOOG au centre se constitue alors le "Comté de l’Uffried" soumis aux Landgraves de Basse-Alsace.En 1359, les Barons d’Oetingen, qui possèdent les droits sur le Comté, le concèdent en fief aux Seigneurs de Fleckenstein, dont le château ruiné se dresse encore dans les Vosges du Nord. On peut également voir dans la chapelle du milieu du XVIe siècle une clé de voûte aux armes des sires de Fleckenstein.
Il faut noter qu’au Moyen-Age, le village actuel correspondait à deux localités : ROSSEWAG qui était un "village-rue" le long de l’actuelle rue de Fort-Louis et GIESENHEIM qui était un "village tas" autour de l’actuel calvaire situé au croisement des rues de la Forêt et de la Gare.
En 1543, la Réforme, à laquelle ont adhéré les Fleckenstein, est introduite dans les villages de l’Uffried en vertu du principe "cujus regio, ejus religio" (la religion du prince s’applique aux populations qu’il domine).
Au XVIIe siècle, la guerre de Trente Ans (1618 - 1648) est une catastrophe pour l’Alsace qui verra les deux tiers de sa population massacrée ou mourir de faim. A partir des traités de Westphalie qui mettent fin à la guerre, l’Alsace passe progressivement du Saint Empire Romain Germanique au Royaume de Louis XIV.
En 1685, ROESCHWOOG et GIESENHEIM se reconvertissent au catholicisme devenu religion d’état.
Durant le XVIIIe siècle, les deux villages fusionnent et la nouvelle entitée qui garde le nom de RESCHWOOG se voit attribuer son blason "d’azur à l’étoile à huit raies d’or, enfermée dans un cercle de sable".
En 1720, avec l’extinction des Fleckenstein, le Comté de l’Uffried passe aux mains des Rohan-Soubise qui le conserveront jusqu’à la Révolution française.
La guerre et la misère réapparaissent avec la Guerre de Succession d’Autriche (1740 - 1748). Le lieu-dit " Pandurenbuckel" au Sud du village fut d’ailleurs le théatre d’une bataille nocturne, à la lueur des torches. Les troupes françaises mirent en déroutre des mercenaires hongrois sanguinaires : les Pandours, à la solde de l’Empereur d’Autriche.
La Révolution est une période de troubles durant laquelle de nombreux villageois émigrent. La réforme institutionnelle de 1791, crée le canton de Fort-Louis avec 14 communes. Après la chute définitive de la place forte construite par Vaubau un siècle plus tôt, le chef-lieu passe à Roeschwoog avant que le canton ne fusionne avec celui de Bischwiller. De cette époque date cependant l’existence d’une perception, d’un notariat et d’une poste centrale, qui font encore aujourd’hui de ROESCHWOOG un petit centre administratif.
De 1870 à 1918, l’Alsace-Moselle devient Reichsland au sein de l’Empire allemand. Cette période d’expansion économique voit notamment la généralisation du chemin de fer. En 1876 est terminée la ligne Strasbourg-Lauterbourg et en 1895 la ligne Haguenau-Rastatt qui n’est plus utilisée actuellement. La jonction de ces deux lignes se fait à ROESCHWOOG.
Pendant l’entre-deux-guerres, ROESCHWOOG reste un village à vocation agricole. En 1939, la population est évacuée en Haute-Vienne, dans les villages de VEYRAC et VERNEUIL-sur-VIENNE. La localité est libérée définitivement le 17 mars 1945.
PATRIMOINE
L’actuelle église de Roeschwoog dédiée à St Barthélémy a été construite en 1767. L’orgue, classé monument historique, est de Michel STIEHR (il a été restauré en 1988). A l’ombre de l’Eglise, dans le cimetière s’érige une petite chapelle du 15ème siècle avec une clé de voûte aux armes de la famille de Fleckenstein.
On compte quelques maisons alsaciennes à colombage dans les rues de Fort-Louis et de la Gare.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2001 2008 Jean Lorentz mars 2008 2014 Michel Lorentz Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1962 1968 1975 1982 1990 1999 1 247 1 309 1 421 1 539 1 573 1 905 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
Comme beaucoup de commune en Alsace, Rœschwoog possède des ouvrages de la Ligne Maginot. Depuis 2001, Rœschwoog est le point de départ d'un sentier de randonnée suivant le plus fidèlement possible la Ligne Maginot jusqu'à Bitche. Ce parcours long de 100 km part de la gare de la ville et est représenté par un losange jaune.
Ligne Maginot
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Article détaillé : Casemate de Rountzenheim Nord.:
- Casemate d'infanterie isolée, à flanquement simple, reliée par galerie avec sa voisine Rountzenheim-Sud avec laquelle elle constitue un couple de casemates. Construite en 1932, elle accueillait un officier, un sous-officier et 15 hommes de troupe.
- Dimensions au sol hors tout : 19 x 14 mètres. Hauteur 7,50 mètres. Epaisseur du gros œuvre en béton dalle 2 mètres, murs exposés 2,25 m, murs arrières 1 m.
- armement : un canon antichar de 37 mm, 2 jumelages de mitrailleuses, 3 FM, un mortier de 50 mm, goulottes lance-grenades.
- historique: Ouvrage tenu en 1939-40 par un détachement du 68e Régiment d'Infanterie de Forteresse qui a contribué à contenir la pression allemande jusqu'au 1er juillet 1940, soit 6 jours après l'entrée en vigueur de l'armistice (25 juin 1940).
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Article détaillé : Casemate de Rountzenheim Sud.:
- Casemate d'infanterie isolée, à flanquement simple, reliée par galerie avec sa voisine Rountzenheim-Nord avec laquelle elle constitue un couple de casemates. Construite en 1932, elle accueillait un officier, un sous-officier et 15 hommes de troupe.
- Dimensions au sol hors tout : 19 x 14 mètres. Hauteur 7,50 mètres. Epaisseur du gros œuvre en béton dalle 2 m, murs exposés 2,25 m, murs arrières 1m.
- armement: un canon antichar de 37 mm, 2 jumelages de mitrailleuses, 3 FM, un mortier de 50 mm, goulottes lance-grenades.
- historique: Ouvrage tenu en 1939-40 par un détachement du 68e Régiment d'Infanterie de Forteresse qui a contribué à contenir la pression allemande jusqu'au 1er juillet 1940, soit 6 jours après l'entrée en vigueur de l'armistice.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Notes et références
Liens externes
- Rœschwoog sur le site de l'Institut géographique national
- Site officiel de Rœschwoog
- La Ligne Maginot à Rœschwoog
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